
Prix : EUR 13,95

Royal space force - Allemagne, 1945. Un commando de G I pénètre dans le village de Peenemunde avec pour mission d’extraire Von Braun et les créateurs des fusées V2 vers les Etats-Unis, avant que les Russes n’occupent le pays. A peine les lieux sécurisés, la zone est bombardée par l’armée britannique. Cet acte, ordonné par l’officier John Dashwood, donne le départ de la plus fabuleuse conquête de l’Homme : les étoiles.
This review is from : Royal space force
Le Royaume Uni a gagné la course aux étoiles. .
Il s'agit d'une minisérie en 3 épisodes écrite par Warren Ellis et dessinée par Chris Weston initialement parue en 2001.En 2001, une jeune pilote du Ministère de l'Espace britannique vient chercher John Dashwood à l'université de Lowlands pour l'emmener devant un conseil militaire dans une station spatiale. Tout a commencé en 1945 quand une troupe américaine est arrivée dans un camp allemand basé à Peenemunde pour trouver la place désertée. À peine ont-ils fini d'effectuer une reconnaissance des lieux que l'aviation anglaise effectue un lcher de bombes au dessus de cette base, les massacrant. À partir de cet événement, l'histoire du monde telle que nous la connaissons va s'en trouver modifiée : le Royaume Uni prend la tte de la course à l'espace. Ils sont les premiers à se doter d'un avion capable de voler dans la haute stratosphère, les premiers à envoyer une fusée dans l'espace, les premiers à marcher sur la Lune, etc.À la lecture, il est évident que les 2 créateurs se sont beaucoup amusés à inventer cette réalité divergente. Chris Weston réalise des illustrations remarquables par les détails qui évoquent le glorieux passé de l'Angleterre, l'Empire où le soleil ne se couche jamais. Dès la première pleine page le ton est donné : dans une riante campagne anglaise, avec un joli village en arrière plan un homme est en train de pcher avec son jeune fils à ses cotés. Au dessus d'eux s'élève un avion à décollage vertical. Tous les détails sont présents : le banc de pche en osier, le cygne sur le plan d'eau, les revers sur le short de l'enfant, la clture en bois, les feuilles soulevées par l'avion et le design spécifique de l'avion. Et tout le reste du tome bénéficie d'illustrations aussi évocatrices et sophistiquées. Il convient de mentionner le somptueux bureau de Winston Churchill qui est superbement mis en valeur par les tons chauds utilisés par Laura Martin dans sa mise en couleurs. En fait chaque scène transporte vraiment le lecteur sur le site au milieu des personnages : une promenade sur une plage, la texture du cuir du blouson des aviateurs, la découverte visuelle de la courbure de la terre vue de la haute stratosphère, le premier aperu de la station spatiale en orbite autour de notre planète, la destruction d'un moulin à vent lors d'un atterrissage catastrophe avec chaque planche de bois déchiquetée et chaque engrenage projeté par le choc, les riches dorures de Buckingham Palace, etc. Chaque personnage dispose d'une identité graphique individualisée. Et les différents aéronefs et fusées disposent d'un design spécifique avec une cohérence globale dans la durée de l'histoire. À bien y regarder, le lecteur constate également que Chris Weston a su instaurer une logique visuelle qui rend compte de la technologie retenue en particulier pour le mode de propulsion.Coté scénario, Warren Ellis a concocté une histoire qui suit la conqute de l'espace par les anglais de 1945 à 2001. Le développement du Ministère de l'Espace (Ministry of Space) est vu par les yeux de John Dashwood, un commandant de la Royal Air Force, l'homme qui a rendu possible l'hégémonie de l'Angleterre dans l'espace. Warren Ellis dispose de peu de place (72 pages) pour développer son intrigue ; il va donc à l'essentiel. En scénariste aguerri, il a retenu les moments les plus forts pour les personnages et pour le lecteur. Ainsi au fil des pages, le lecteur peut se raccrocher à l'ambition et aux manipulations de Dashwood pour ressentir de l'émotion. En parallèle il revit les moments marquants de la conqute de l'espace sous le nouvel éclairage généré par l'uchronie. Warren Ellis entretient une forme de suspense tout au long du récit en laissant planer le doute sur le jugement qui attend John Dashwood pour ses actions. Ce qui rend cette histoire si prenante, c'est qu'Ellis ne s'est pas contenté d'aligner les moments attendus d'une conqute spatiale ; il a créé un personnage aux motivations claires pour qui la fin justifie les moyens. Et il s'attache à rappeler le cot et les bénéfices d'une entreprise spectaculaire et risquée comme la conqute de l'espace. Il est possible d'y voir un commentaire sociétal jouant sur le fait qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs.
Le Royaume Uni a gagné la course aux étoiles. .
Il s'agit d'une minisérie en 3 épisodes écrite par Warren Ellis et dessinée par Chris Weston initialement parue en 2001.En 2001, une jeune pilote du Ministère de l'Espace britannique vient chercher John Dashwood à l'université de Lowlands pour l'emmener devant un conseil militaire dans une station spatiale. Tout a commencé en 1945 quand une troupe américaine est arrivée dans un camp allemand basé à Peenemunde pour trouver la place désertée. À peine ont-ils fini d'effectuer une reconnaissance des lieux que l'aviation anglaise effectue un lcher de bombes au dessus de cette base, les massacrant. À partir de cet événement, l'histoire du monde telle que nous la connaissons va s'en trouver modifiée : le Royaume Uni prend la tte de la course à l'espace. Ils sont les premiers à se doter d'un avion capable de voler dans la haute stratosphère, les premiers à envoyer une fusée dans l'espace, les premiers à marcher sur la Lune, etc.À la lecture, il est évident que les 2 créateurs se sont beaucoup amusés à inventer cette réalité divergente. Chris Weston réalise des illustrations remarquables par les détails qui évoquent le glorieux passé de l'Angleterre, l'Empire où le soleil ne se couche jamais. Dès la première pleine page le ton est donné : dans une riante campagne anglaise, avec un joli village en arrière plan un homme est en train de pcher avec son jeune fils à ses cotés. Au dessus d'eux s'élève un avion à décollage vertical. Tous les détails sont présents : le banc de pche en osier, le cygne sur le plan d'eau, les revers sur le short de l'enfant, la clture en bois, les feuilles soulevées par l'avion et le design spécifique de l'avion. Et tout le reste du tome bénéficie d'illustrations aussi évocatrices et sophistiquées. Il convient de mentionner le somptueux bureau de Winston Churchill qui est superbement mis en valeur par les tons chauds utilisés par Laura Martin dans sa mise en couleurs. En fait chaque scène transporte vraiment le lecteur sur le site au milieu des personnages : une promenade sur une plage, la texture du cuir du blouson des aviateurs, la découverte visuelle de la courbure de la terre vue de la haute stratosphère, le premier aperu de la station spatiale en orbite autour de notre planète, la destruction d'un moulin à vent lors d'un atterrissage catastrophe avec chaque planche de bois déchiquetée et chaque engrenage projeté par le choc, les riches dorures de Buckingham Palace, etc. Chaque personnage dispose d'une identité graphique individualisée. Et les différents aéronefs et fusées disposent d'un design spécifique avec une cohérence globale dans la durée de l'histoire. À bien y regarder, le lecteur constate également que Chris Weston a su instaurer une logique visuelle qui rend compte de la technologie retenue en particulier pour le mode de propulsion.Coté scénario, Warren Ellis a concocté une histoire qui suit la conqute de l'espace par les anglais de 1945 à 2001. Le développement du Ministère de l'Espace (Ministry of Space) est vu par les yeux de John Dashwood, un commandant de la Royal Air Force, l'homme qui a rendu possible l'hégémonie de l'Angleterre dans l'espace. Warren Ellis dispose de peu de place (72 pages) pour développer son intrigue ; il va donc à l'essentiel. En scénariste aguerri, il a retenu les moments les plus forts pour les personnages et pour le lecteur. Ainsi au fil des pages, le lecteur peut se raccrocher à l'ambition et aux manipulations de Dashwood pour ressentir de l'émotion. En parallèle il revit les moments marquants de la conqute de l'espace sous le nouvel éclairage généré par l'uchronie. Warren Ellis entretient une forme de suspense tout au long du récit en laissant planer le doute sur le jugement qui attend John Dashwood pour ses actions. Ce qui rend cette histoire si prenante, c'est qu'Ellis ne s'est pas contenté d'aligner les moments attendus d'une conqute spatiale ; il a créé un personnage aux motivations claires pour qui la fin justifie les moyens. Et il s'attache à rappeler le cot et les bénéfices d'une entreprise spectaculaire et risquée comme la conqute de l'espace. Il est possible d'y voir un commentaire sociétal jouant sur le fait qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs.

Royal space force Reviews
Une BD qui a toute sa place dans la collection d'un fan de SF .
Je n'ai pas été déue par cette lecture, mais je n'en ai pas non plus perdu mon latin.Cette histoire est une uchronie. L'intrigue tourne autour du personnage de John Dashwood, et le mystère du financement de ses projets sert clairement de fil conducteur au récit, ce qui relègue un peu au second plan la conqute spatiale, sur laquelle - je trouve - on passe un peu vite. Mme s'il est bien construit, le scénario aurait pu tre un peu plus creusé. Arrivé à la fin de la BD, il faut absolument la relire à nouveau pour en découvrir toutes ses subtilités. Les dessins de Chris Weston sont superbes et les couleurs de Laura Martin, sublimes. Chaque image mérite qu'on s'y attarde pour y observer les détails.Sinon, l'introduction par Mark Millar n'est vraiment pas nécessaire, car elle n'apporte rien à la BD. Comme il n'avait visiblement pas envie de se coller à cette tche, à la rigueur, il aurait pu s'en passer. Je trouve son humour limite douteux. Par contre, en fin de BD, on trouve quelques pages écrites par l'auteur Warren Ellis qui sont fort intéressantes. Il nous explique comment l'idée du scénario de Royal Space Force lui est venue à l'esprit et nous en dévoile les coulisses.En conclusion, c'est une BD qui a toute sa place dans la collection d'un fan de SF.
Une BD qui a toute sa place dans la collection d'un fan de SF .
Je n'ai pas été déue par cette lecture, mais je n'en ai pas non plus perdu mon latin.Cette histoire est une uchronie. L'intrigue tourne autour du personnage de John Dashwood, et le mystère du financement de ses projets sert clairement de fil conducteur au récit, ce qui relègue un peu au second plan la conqute spatiale, sur laquelle - je trouve - on passe un peu vite. Mme s'il est bien construit, le scénario aurait pu tre un peu plus creusé. Arrivé à la fin de la BD, il faut absolument la relire à nouveau pour en découvrir toutes ses subtilités. Les dessins de Chris Weston sont superbes et les couleurs de Laura Martin, sublimes. Chaque image mérite qu'on s'y attarde pour y observer les détails.Sinon, l'introduction par Mark Millar n'est vraiment pas nécessaire, car elle n'apporte rien à la BD. Comme il n'avait visiblement pas envie de se coller à cette tche, à la rigueur, il aurait pu s'en passer. Je trouve son humour limite douteux. Par contre, en fin de BD, on trouve quelques pages écrites par l'auteur Warren Ellis qui sont fort intéressantes. Il nous explique comment l'idée du scénario de Royal Space Force lui est venue à l'esprit et nous en dévoile les coulisses.En conclusion, c'est une BD qui a toute sa place dans la collection d'un fan de SF.
Product Details
EAN : 9782756023069Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Warren Ellis
Binding : Broché
Manufacturer : Delcourt
PublicationDate : 2011-03-16
Publisher : Delcourt
SKU : 17200
Studio : Delcourt
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