samedi 13 août 2011

The Boys, Tome 3 : Bienvenue chez le ptit


Prix : EUR 13,20
ACHAT IMMEDIAT
The Boys, Tome 3 : Bienvenue chez le ptit - Les fans de The Boys auront la bonne surprise en février de découvrir un nouvel album plus épais que les précédents. Et pour cause : Ce treizième volume de la surprenante série de Garth Ennis (Preacher) contient l’intégralité de la mini-série en six épisodes Highland Laddie, qui suit les aventures en solo du P’tit Hughie ! La dernière recrue de l’équipe a eu des mois, et même des années, difficiles, et après les événements des derniers albums, il a décidé de prendre des vacances et de retourner dans son Écosse natale. Mais le village bucolique où il est né a bien changé. Au dessin, John McCrea (Saint of Killers), l’un des partenaires favoris d’Ennis !

This review is from : The Boys, Tome 3 : Bienvenue chez le p'tit
Le got aigre-doux de l'insolite .

"Highland Laddie" (titre original du recueil réunissant ces six épisodes) est une mini-série adjacente à la série régulière "The Boys" du scénariste Garth Ennis. Chronologiquement, elle se place entre les tomes The Boys Tome 12 : Croire et le tome 14 ("Proper Preparation and Planning" (#48-51), pas encore édité chez Panini à l'heure de mon commentaire).Bien que publié comme une mini-série en dehors des épisodes principaux, "Highland Laddie" est un arc narratif totalement lié à la chronologie de la série et indissociable de cette dernière, au mme titre que Hérogasme et plus tard "Butcher, Baker, Candlestick Maker". Le principe est de confier à d'autres dessinateurs certains passages de la série afin d'accélérer le rythme de parution (enfin, d'après ce que j'ai compris), car en vérité ces récits ne sont nullement indépendants et s'insèrent dans la trame de l'histoire principale au mme titre que tous les autres.Le présent récit est centré sur le personnage de "P'tit Huggie", qui effectue un voyage dans son écosse natale pour faire le point après sa rupture avec Annie January. On le voit revenir chez ses parents et retrouver ses amis d'enfance, faire la connaissance d'un bourgeois oisif et se retrouver confronté à un trafic de drogue à base de "composé V".Si le background creuse encore les racines quasiment mythologiques de l'univers super-héroque, subversif et déjanté créé ici par Garth Ennis (on y apprend les origines de "Stella", les immondes et très "Big Brother" manigances de la société "Vought American"), l'histoire en elle-mme est vraiment déconcertante : Le trafic de drogue devient très vite une intrigue secondaire tirée par les cheveux. De mme que la rencontre de Huggie avec un personnage central de la série. Le lecteur devra ainsi avaler une sacrée couleuvre puisque Huggie, en rentrant chez lui (un trou paumé au beau milieu des Highlands écossais), tombe comme par hasard sur le seul endroit au monde où évoluent des personnes fortement liées à l'intrigue principale se déroulant sur un autre continent !Comme il l'avait fait dans la série "Preacher", Ennis invente des personnages marginaux complètement improbables et physiquement surréalistes. Mais alors que dans "Preacher", l'abominable mais non moins attachant "Tronchedecul" complétait de manière cohérente la "famille" de Jesse Custer, insistant justement sur son cté marginal, on peut se demander ce que viennent faire ce transsexuel bodybuildé et ce garon malodorant passant sa vie le visage recouvert d'un masque à gaz dans le présent récit ? Quel est l'intért de leur participation sinon de verser gratuitement dans l'original et le décalé ? Qu'apportent ces créations plutt malsaines à l'intrigue ? Et je ne parle mme pas du prtre fou et désarticulé qui intervient deux ou trois fois pour rien du tout... La réponse découlera du constat suivant : En tirant un trait sur un passé se révélant absurde et obsolète, Huggie portera désormais un nouveau regard sur sa famille d'adoption (The Boys).A force de vouloir gorger sa série de toutes les thématiques possibles, Ennis n'en finit plus d'étirer son intrigue et achève de nous livrer son uvre la plus ostentatoirement bavarde et avariée. Une fois encore, il se régale à léser le lecteur d'un climax cathartique en faisant de Huggie un gentil pépère, à tel point qu'il se révèle absolument incapable d'utiliser la force surhumaine que lui procure le composé V. Ce parti-pris est original et apporte la note émotionnelle qui sauve notre histoire de l'ennui le plus total, mais en retour en accentue la frustration. Les dessins de John Mc Crea et de son acolyte finissent de plonger l'ensemble dans le vulgaire. Décidément, il faut beaucoup aimer Ennis pour continuer à lire "The Boys" malgré tous ces aléas ! Le scénariste irlandais nous aura pondu l'alchimie hétérogène la plus improbable entre une poignée de personnages attachants, un humour vulgaire et malsain, un rythme mollasson extrme et un pamphlet bordélique...2,5 étoiles n'existant pas...
The Boys, Tome 3 : Bienvenue chez le p'tit Reviews
Wee Hughie : un mec bien .

Ce tome fait suite à The Boys, Tome 12 ; il regroupe les 6 épisodes de la minisérie consacrée à Wee Hughie, initialement parue en 2010.Hughie Campbell (Wee Hughie) a décidé de se ressourcer auprès de ses parents pour digérer sa séparation d'avec Annie January. Il se rend donc à Auchterladle, une petite bourgade portuaire en Écosse. Là il séjourne chez ses parents. Puis il reprend contact, au pub du coin, avec ses 2 amis d'enfance : Horace Bronson (surnommé Det, pour détergent) et Bobby. Il passe une partie de ses journées à réfléchir en regardant la mer. Il fait la connaissance d'un homme d'une cinquantaine d'années qui s'amuse à peindre les paysages et la faune, en particuliers les fulmars. Il se souvient des quelques épisodes de son enfance sortant de l'ordinaire. Il se remémore comment ses potes avaient le don de le mettre hors de lui. Il se souvient de sa tante et sa faon d'tre absente, etc. 2 choses vont le tirer de ses réflexions mélancoliques. Tout d'abord Annie January s'est invitée à passer quelques jours à Auchterladle pour parler avec Hughie. Ensuite cette ville sert de point de transit à un trafic de drogue d'un genre un peu spécial : un mélange trois quarts cocane, un quart Compound V (la drogue qui permet à quelques chanceux d'acquérir des superpouvoirs).Il s'agit de la deuxième minisérie développée par Garth Ennis dans le cadre de la narration de The Boys (après Hérogasme). Cette histoire s'intègre complètement dans la série ; elle ne peut en tre dissociée, elle ne peut en tre soustraite. La première page donne immédiatement le ton : l'histoire sera pour partie composée de souvenirs d'enfance liés à cette région de l'Écosse, et pour partie placée sous le signe de la farce exagérée (le chauffeur du bus qui propose à Hughie de sniffer un rail, avant de s'en envoyer un lui-mme et de reprendre sa conduite). Garth est un auteur qui m'étonnera toujours : ici il marie habilement un ton légèrement mélancolique (Hughie revisitant des souvenirs pas tristes) et des moments "Garth Ennis" énormes. Par exemple, j'ai du mal à me remettre de l'apparence de ses 2 potes, du mode de communication du tenancier du pub et du pasteur, du ténia, etc. Ennis se lche également en ce qui concerne la couleur locale au travers de l'accent écossais très prononcé et des mots de vocabulaire spécifiques à cette région ; il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer.Passées ces 2 particularités (moments "Ennis" et couleur locale), Ennis surprend ses lecteurs avec un récit nuancé sur le personnage le plus attachant de The Boys. Bien sr certains épisodes de sa jeunesse dépassent l'entendement, mais la prise de recul constituée par ce retour dans sa famille lui permet voir autrement Billy Butcher et ses compagnons. Ennis en profite également pour aborder d'une nouvelle manière l'amitié entre hommes, et il évoque les relations d'un fils avec ses parents. Annie January évoque sa jeunesse devant Wee Hughie et elle revient sur le prix qu'elle a payé pour devenir membre des Seven. Le lecteur redécouvre cette scène choquante du tome 1 avec un nouvel éclairage sur Annie. À la fois Ennis opère sa magie habituelle en montrant que chaque personnage vaut la peine d'tre mieux connu, à la fois il opère un retour sur les pratiques de Vought American en exposant des facettes inattendues. Il commence à creuser la notion du prix à payer lorsque l'on commet des actes de violence.Cette minisérie est illustrée par John McRea et Keith Burns, Darick Robertson n'ayant réalisé que les couvertures. La page de présentation indique que McRea et Burns ont réalisé et les dessins et les encrages sur la base d'un partage qui n'est pas détaillé. Lentement mais srement, ce tandem d'illustrateurs sort des dessins juvéniles pour se mettre à la hauteur du scénario. Il reste bien quelques cases qui rompent le charme du récit (en particulier le rendu lisse et vide du visage d'Annie January, plus lisse que le visage de Barbie). Mais globalement le style a évolué vers une vision plus détaillée et plus réaliste des paysages et des décors d'intérieur. En particulier les premières pages consacrées à une déambulation dans Auchterladle évoquent l'atmosphère d'une ville du nord, au bord de la mer. L'intérieur de la maison des parents d'Hughie fleure bon un style vieillot, rarement rafrachi faute de moyens. L'ambiance du pub local est chaleureuse et donne envie d'y descendre une Guinness. McRea et Burns arrivent mme à rendre l'horreur des situations "Ennis", tels les yeux d'une enfant en train de fondre. Ils matrisent leur mise en page pour que chaque type de situation (discussions, ou action débridée) bénéficie d'une structure lisible et visuelle (il n'y a pas de plan fixe laborieux lors des discussions, mais une vraie mise en scène jouant avec le décor). Je leur reprocherais encore leur à-peu-près pour les visages et le langage corporel des individus. Ils marient parfois des gestuelles qui jurent l'une à coté de l'autre (les gesticulations ridicules du pasteur par opposition à tous les autres individus). Les traits des visages sont parfois tout juste esquissé d'un coup de crayon hésitant (et ce défaut ne se limite pas à ceux d'Annie January). Enfin certaines morphologies pourraient laisser croire à des malformations tellement l'anatomie est mise à mal.Ce tome compte parmi les meilleurs de la série malgré ses imperfections (trafic de drogues inclus juste pour mettre un peu d'action, dessins encore parfois maladroits). Ennis met en évidence les caractéristiques psychologiques d'Hughie Campbell qui en devient un individu à part entière, un homme que l'on compterait bien volontiers parmi ses amis. En prime, cette histoire creuse encore les tactiques peu reluisantes de Vought American et elle étoffe le récit global, tout en le faisant avancer.


Product Details

EAN : 9782809422535
Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Garth Ennis
Binding : Broché
Manufacturer : Panini Comics
PublicationDate : 2012-02-08
Publisher : Panini Comics
Release Date : 2012-02-08
Studio : Panini Comics

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