vendredi 5 octobre 2012

The Boys, Tome 11 : Les innocents en France


Prix : EUR 13,00
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NC

This review is from : The Boys, Tome 11 : Les innocents
Décompressez ! .

La série pamphlétaire, ultra violente et provocatrice de Garth Ennis est prévue pour durer 72 épisodes, auxquels il faut ajouter au moins trois ou quatre mini-séries ("The Boys, Tome 8 : Hérogasme", par exemple).Le moins que l'on puisse dire, c'est que le scénariste prend son temps et s'amuse à étirer son récit d'une manière décompressée particulièrement extrme (vous avez dit "Soap" ?). Cet exercice est nouveau pour lui, puisqu'il s'était fait jusqu'ici une solide réputation d'auteur vif et concis, alliant un rythme implacable à une objectivité particulièrement efficace. "The Boys" est au contraire une série incroyablement lente et bavarde. L'ensemble est très riche, car Ennis injecte à ses arcs narratifs une sévère critique de l'establishment dans toutes ses formes, avec une insistance particulière sur les aléas des grandes majors du monde des comics. Mais le lecteur peut trouver cette expérience par trop ennuyeuse, voire frustrante, puisque jamais l'on ne lui donne ce qu'il attend fébrilement : Les combats. En effet, Ennis semble s'amuser tout particulièrement à résoudre ses intrigues de manière à ce que le climax attendu n'arrive jamais. Du coup, le lecteur gagne en originalité ce qu'il perd en plaisir cathartique !Bref, voilà une série atypique, à la fois riche et bien écrite, mais également lente, mollassonne et infiniment décompressée.5 épisodes sont regroupés dans ce tome (N39 à 43). Le premier est l'uvre de John Mc Rea. Les suivants sont dessinés par Darick Robertson, l'illustrateur officiel de la série, qui s'occupe également de toutes les couvertures.
The Boys, Tome 11 : Les innocents Reviews
Mea Culpa .

Et si... Garth Ennis était en train d'écrire avec The Boys une version moderne et ultra violente d' Astérix ? Une version où l'empire romain s'appellerait Vought America et aurait découvert les secrets de la potion magique .Cette potion serait distribuée à des vilains pas fondamentalement mauvais mais btes comme leurs pieds , égostes et irresponsables.Face à eux, on aurait des petits gars dans le rle d'irréductibles résistants qui n'hésiteraient pas à prendre un peu de compound V pour des grosses bastons . Le chien de Butcher serait une version trash d'Idefix. Hughie joue le rle du nabot astucieux et, pour preuve que votre serviteur n'est pas en pleine élucubration, on nous expliquait que Female était tombée dans sa potion magique lorsque elle était petite victime d'un docteur ...Uderzo !Je l'avoue : j'ai entretenu une relation tumultueuse avec cette serie. Fan invétéré de Preacher et du Punisher , je m'étais jeté affamé sur The Boys. Il m'aura fallu du temps pour réaliser à quel point cette série est différente : très bavarde, l'action y est extrme mais secondaire .Pleine de faux semblants , elle ne donne pas d'emblée ce qu'elle promet. Ennis prend son temps pour tisser sa toile, construire les relations entre ses personnages à l'inverse de ses autres séries où l'on allait droit au but.Pourtant on retrouve des thèmes Ennisiens : La lutte contre un ennemi invisible et manipulateur ( le Graal , V America ) . Cassidy se nourrissait de sang , Mother's Milk du sein de sa mère .Comme chez Jesse Custer , les pouvoirs de nos héros sont immenses , mais ceux-ci ne s'en servent qu'avec parcimonie .Ennis applique à la lettre le principe de Peter Parker : A grands Pouvoirs , grande responsabilités.Sauf qu'à l'inverse de nos super héros , Ennis mesure les conséquences de ces pouvoirs sur la vie des gens ordinaires , souvent occultées des comics . Billy Butcher n'a rien de sympathique : il est mystérieux, manipule ses amis et sadique . Comme Frank Castle , il est l'homme d'une guerre qui a du s'adapter à la sournoiserie de ses ennemis . Face à lui , Homelander est une version dégénérée de notre héros .Ennis laisse d'ailleurs planer l'hypothèse qu'ils seraient peut tre frères...Ce volume ( j'y viens , j'y viens ! ) est certainement le meilleur de la série . Butcher découvre la liaison entre Hughie et Annie . Il suspecte son ami d'tre un agent double et l'envoie infiltrer un groupe de super héros dont tout le monde se moque : les SuperDupers.Ennis m'a encore surpris. Voici la troisième immersion d'Huggie depuis le début de la série . A l'inverse des Gmen qui multipliaient les blagues scato-porno , les Dupers sont fondamentalement bons ; c'est une équipe sans ambition autre que de porter secours au petit chat coincé dans un arbre .Mais cette fois ci , Ennis manifeste une certaine tendresse envers cette équipe de Losers qui ne fait de mal à personne . Comme Hoover et Featherstone dans Preacher , il s'agit de bonnes personnes dans le mauvais camp. J'ai succombé à l'innocence de Badoing et au charme vaporeux de Stool Shadow . Celle-ci est convaincue - à tort- de pouvoir comme Kitty Pryde traverser les murs ! Nous avons ici une pauvre adolescente couverte de bleus mais toujours souriante qui se prend des gadins monumentaux a chaque fois qu'elle pense passer une cloison.Mine de rien , Ennis équilibre son récit en nous décrivant une équipe , qui pour une fois n'a pas d'ambition vénale , égocentrique et sexuelle . Malgré les touches trash ponctuelles, le récit prend progressivement des accents réellement dramatiques à l'instar de la poignante histoire brisée entre Annie et Hughie . Homelander continue de sombrer dans la folie meurtrière en assassinant sauvagement des enfants .Je ne sais pas quel format vous conseiller : Le trade Américain regroupe 8 histoires tandis que Panini coupe ses arcs histoire de vendre deux fois la mme histoire... Cependant , la traduction est de qualité et peut -tre nécessaire aux moins anglophones pour comprendre une histoire parfois tortueuse et ponctuée d'argot américain et écossais .Un mot sur Darrick Robertson qui , s'il est moins à l'aise que Dillon dans les scènes de conversation , n' pas son pareil pour transposer sur le visage des personnages leurs qualités et leurs défauts . Annie et Hughie sont définitivement les amis que l'on aimerait avoir . Dans l'arc Believe , il atteint le sommet de son art avec le visage faussement bonhomme d'HomelanderCet Arc m' a fait reconsidérer la série qui rejoint le panthéon des aeuvres de Garth Ennis cohérentes et impitoyables . Il apporte son lot de réflexions désenchantées et grincantes sur la nature humaine et amène des réponses fondamentales aux énigmes de la série (Pourquoi Hughie ne savait pas que son amie faisait partie des sept ? Qui a infiltré leur QG ? ). Chaque camp a placé ses pions sur l'échiquier. La suite promet d'tre passionnante. Garth Ennis avait raison . Et j'avais tort ......
The Boys, Tome 11 : Les innocents Opinions
Pour moi le meileur de la série .

Ah, l'épisode 11, dernier paru en date, quelle merveille! Super-drle, attendrissant (les super-pépères!), bien rythmé pour une fois (pas trop de dialogues). Vivement le 12 (y'aura ?)

Cons Review
Mouai.... .

Plutt décevant, surtout au niveau du dessin qui est baclé. L'histoire n'avance pas et on se lasse de ces petites équipes de super slips mous du genou.

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Product Details

EAN : 9782809420210
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Garth Ennis
Binding : Broché
Manufacturer : Panini Comics
PublicationDate : 2011-08-24
Publisher : Panini Comics
SKU : TL2809420211
Studio : Panini Comics

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