Prix : EUR 13,95
La Maison Dorée de Samarkand en France - Costume de marin, cheveux bruns, anneau à l'oreille gauche. La silhouette élancée et élégante. Une lueur d'amusement et d'ironie bienveillante dans le regard. L'air de se tenir à distance. L'art d'observer choses et gens avec détachement. Certains le disent pirate. Lui se prétend gentilhomme de fortune... Ainsi apparaît Corto Maltese, fils d'une gitane andalouse et d'un marin des Cornouailles. Une gueule, une personnalité, un destin. Une légende de la bande dessinée devenue légende tout court. Certes, Corto est une créature de papier, inventée par le grand Hugo Pratt. Mais à force de le voir hanter notre imaginaire, on finit par s'interroger. Et s'il avait réellement existé ? Et si Pratt ne s'était fait que le dépositaire de ses souvenirs, l'humble biographe d'une destinée trop belle pour n'être qu'une simple fiction ?
Corto Maltese voit le jour en 1967, dans La Ballade de la mer salée. Piètres débuts : quand le lecteur fait sa connaissance, il est torse nu, pas rasé, pieds et mains attachés à un radeau grossier, en train de dériver au gré des courants du Pacifique. Mais très vite, Hugo Pratt en fait son personnage fétiche et lui offre une vie hors du commun. Corto a traversé le siècle et parcouru le vaste monde. Sa route a croisé celles de grandes figures de l'Histoire. Il s'est initié aux mystères de l'ésotérisme, frotté aux secrets de la kabbale et de la franc-maçonnerie. Mais s'est toujours voulu un homme libre, refusant tout embrigadement, gardant ses distances avec les dogmes et les drapeaux de toutes sortes. Un homme également libre de tout engagement avec les femmes, même si elles occupent une place essentielle dans l'existence de cet incorrigible romantique. Et puis, un jour des années trente, quelque part du côté de l'Espagne, alors que tonnent les canons de la guerre civile, on perd sa trace. Corto, pourtant, n'est pas mort. Il s'est simplement retiré pour achever sa vie près de l'océan Pacifique, à l'abri du tumulte du monde.
Mais Corto Maltese reste à jamais présent pour ses lecteurs, qui puisent dans les livres d'Hugo Pratt de quoi nourrir leurs rêves d'ailleurs. --Gilbert Jacques
Un petit air de déjà-lu... .
Résumons : Corto regarde la Lune, part à la recherche d'un trésor, est entrané dans des conflits armés qui ne le concernent pas, retrouve des personnages croisés des années auparavant à des milliers de kilomètres, se fait dire (2 fois !) la bonne aventure en des termes obscurs, prend sous son aile une jeune fille privée de ses parents...Si vous avez lu d'autres albums, cela doit vous dire quelque chose - et vous devinerez sans peine la conclusion de la chasse au trésor. Qu'on y voit des thèmes récurrents ou des trajectoires cycliques , le résultat laisse quand mme une impression de déjà-lu. L'idée la plus originale et la plus intéressante - le double pervers de Corto - est finalement peu approfondie.L'évolution du trait du dessinateur, qui a signé quelques-unes des plus belles planches de la BD, peut aussi laisser sur sa faim. Si certaines pages de La ballade de la mer salée ou des Ethiopiques peuvent se contempler longtemps pour le seul plaisir des yeux, ce n'est guère le cas ici, tout du moins en noir et blanc. Certaines vignettes sont franchement moches, et l'intégration des voitures de Guido Fuga dans les décors de Pratt n'est pas toujours convaincante.Malgré des passages brillants (merci à la verve cynique de Raspoutine), ce n'est sans doute pas l'album de la série que l'on relira le plus volontiers.
bonne histoire bien illustrée dans cette version en couleurs.L'intrigue en elle-mme, c'est du corto tout craché.
Related Post
Product Details
EAN : 9782203332089Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 12 inches
Width : 9 inches
Author : Hugo Pratt
Binding : Broché
Manufacturer : Casterman
PublicationDate : 1986-11-30
Publisher : Casterman
SKU : 9782203332089
Studio : Casterman
Ou acheter
Vous pouvez acheter ce La Maison Dorée de Samarkand sur amazon . Cliquez ici pour lire plus.