Prix : EUR 11,00
This review is from : The Boys, Tome 10 : Rien de tel dans le monde entier
Téquila et chamalo. .
Ce recueil de 4 épisodes (N 35 à 38), nous conte les origines des trois protagonistes "secondaires" du groupe : A savoir "La Crème", "Le Franais" et "La Fille". Où comment ils ont fini par atterrir au sein de cette agence on ne peut-plus particulière de brigade anti-super-héros...A présent que Panini a édité plus de la moitié de la série (prévue aux USA pour environ 70 numéros), il est tant de faire un peu le point sur ce qui va et ce qui ne va pas dans le brlot de Garth Ennis :Pour les amoureux du scénariste de "Hellblazer", "Preacher" et le "Punisher", la série est forcément décevante dans son rythme et sa narration. Ennis nous a habitué à des lectures denses et fulgurantes, au rythme implacable, à la niaque d'enfer. Mais "The Boys" est une série molle et bavarde, aux dialogues "Tarantinesques" à rallonge versant à fond dans le mauvais got.Le mauvais got est également le gros problème de ce titre. Trop, c'est trop. Ennis y va tellement fort dans la provocation, le vulgaire, le sexe, le gore et le crade qu'il diminue la portée de son discours. Où quand la forme ostentatoire d'une série "trash" finit par en masquer le fond...La longueur de la série dessert également l'ensemble. Les arcs narratifs sont répétitifs. Ennis cherche à explorer toutes les facettes de sa rhétorique mais finit par se répéter inlassablement, notamment dans la désacralisation du mythe du super-héros et sa critique de l'establishment dans ce qu'il a de plus brutal.Personnellement, cette déception m'a un peu refroidi et j'attendrai de lire pas mal de critiques avant de me lancer dans la lecture de sa nouvelle série : Crossed, Tome 1, alors que je me serais rué dessus auparavant...Pour les fans de Darrick Robertson, c'est également une certaine déception. Son travail s'est appauvri depuis "Transmetropolitan". Il bcle ses planches et renonce au sens du détail dont il avait su faire preuve à l'époque.Mais le scénariste injecte beaucoup de choses à son récit. En sous-texte : Une multitude de références à la culture populaire, pas seulement celle des comics (ne manquez pas les références à Astérix dans le présent tome !). Une réflexion poussée sur les aléas de son médium et de la politique éditoriale liée au monde des comics. Une critique virulente des USA, du monde de la politique, du show-business, des industriels et de la course à l'armement. Dans les deux épisodes qui ouvrent ce 10 volume, il se lance dans un réquisitoire à l'encontre du système judiciaire et pointe du doigt la cruauté d'un monde régit par l'argent, où les puissants deviennent intouchables sitt qu'ils payent grassement ceux qui se nourrissent des failles du système et savent le manipuler pour eux (les hasards de l'édition amenant la sortie franaise pile la semaine de l'arrestation de DSK !). Bref, un véritable pamphlet sur tout ce qui ne va pas dans ce monde, en forme de caricature cynique, claire, nette et indiscutable. C'est forcément le gros point fort de l'ensemble.Et puis il y a cette petite touche d'émotion gorgée d'humour dont Ennis a le secret. Elle est encore palpable ici et là...Le véritable bilan se dressera évidemment lorsque l'on aura tout lu. Mais avec la manie de Panini de fragmenter les TPB en deux pour en vendre le double, il va falloir attendre encore un moment...
Téquila et chamalo. .
Ce recueil de 4 épisodes (N 35 à 38), nous conte les origines des trois protagonistes "secondaires" du groupe : A savoir "La Crème", "Le Franais" et "La Fille". Où comment ils ont fini par atterrir au sein de cette agence on ne peut-plus particulière de brigade anti-super-héros...A présent que Panini a édité plus de la moitié de la série (prévue aux USA pour environ 70 numéros), il est tant de faire un peu le point sur ce qui va et ce qui ne va pas dans le brlot de Garth Ennis :Pour les amoureux du scénariste de "Hellblazer", "Preacher" et le "Punisher", la série est forcément décevante dans son rythme et sa narration. Ennis nous a habitué à des lectures denses et fulgurantes, au rythme implacable, à la niaque d'enfer. Mais "The Boys" est une série molle et bavarde, aux dialogues "Tarantinesques" à rallonge versant à fond dans le mauvais got.Le mauvais got est également le gros problème de ce titre. Trop, c'est trop. Ennis y va tellement fort dans la provocation, le vulgaire, le sexe, le gore et le crade qu'il diminue la portée de son discours. Où quand la forme ostentatoire d'une série "trash" finit par en masquer le fond...La longueur de la série dessert également l'ensemble. Les arcs narratifs sont répétitifs. Ennis cherche à explorer toutes les facettes de sa rhétorique mais finit par se répéter inlassablement, notamment dans la désacralisation du mythe du super-héros et sa critique de l'establishment dans ce qu'il a de plus brutal.Personnellement, cette déception m'a un peu refroidi et j'attendrai de lire pas mal de critiques avant de me lancer dans la lecture de sa nouvelle série : Crossed, Tome 1, alors que je me serais rué dessus auparavant...Pour les fans de Darrick Robertson, c'est également une certaine déception. Son travail s'est appauvri depuis "Transmetropolitan". Il bcle ses planches et renonce au sens du détail dont il avait su faire preuve à l'époque.Mais le scénariste injecte beaucoup de choses à son récit. En sous-texte : Une multitude de références à la culture populaire, pas seulement celle des comics (ne manquez pas les références à Astérix dans le présent tome !). Une réflexion poussée sur les aléas de son médium et de la politique éditoriale liée au monde des comics. Une critique virulente des USA, du monde de la politique, du show-business, des industriels et de la course à l'armement. Dans les deux épisodes qui ouvrent ce 10 volume, il se lance dans un réquisitoire à l'encontre du système judiciaire et pointe du doigt la cruauté d'un monde régit par l'argent, où les puissants deviennent intouchables sitt qu'ils payent grassement ceux qui se nourrissent des failles du système et savent le manipuler pour eux (les hasards de l'édition amenant la sortie franaise pile la semaine de l'arrestation de DSK !). Bref, un véritable pamphlet sur tout ce qui ne va pas dans ce monde, en forme de caricature cynique, claire, nette et indiscutable. C'est forcément le gros point fort de l'ensemble.Et puis il y a cette petite touche d'émotion gorgée d'humour dont Ennis a le secret. Elle est encore palpable ici et là...Le véritable bilan se dressera évidemment lorsque l'on aura tout lu. Mais avec la manie de Panini de fragmenter les TPB en deux pour en vendre le double, il va falloir attendre encore un moment...
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Product Details
EAN : 9782809418934Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Darick Robertson
Binding : Broché
Manufacturer : Panini Comics
PublicationDate : 2011-05-18
Publisher : Panini Comics
SKU : 9782809418934_SOCA_US
Studio : Panini Comics
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