Prix : EUR 10,75
Corto Maltese : Tango en France - Costume de marin, cheveux bruns, anneau à l'oreille gauche. La silhouette élancée et élégante. Une lueur d'amusement et d'ironie bienveillante dans le regard. L'air de se tenir à distance. L'art d'observer choses et gens avec détachement. Certains le disent pirate. Lui se prétend gentilhomme de fortune... Ainsi apparaît Corto Maltese, fils d'une gitane andalouse et d'un marin des Cornouailles. Une gueule, une personnalité, un destin. Une légende de la bande dessinée devenue légende tout court. Certes, Corto est une créature de papier, inventée par le grand Hugo Pratt. Mais à force de le voir hanter notre imaginaire, on finit par s'interroger. Et s'il avait réellement existé ? Et si Pratt ne s'était fait que le dépositaire de ses souvenirs, l'humble biographe d'une destinée trop belle pour n'être qu'une simple fiction ?
Corto Maltese voit le jour en 1967, dans La Ballade de la mer salée. Piètres débuts : quand le lecteur fait sa connaissance, il est torse nu, pas rasé, pieds et mains attachés à un radeau grossier, en train de dériver au gré des courants du Pacifique. Mais très vite, Hugo Pratt en fait son personnage fétiche et lui offre une vie hors du commun. Corto a traversé le siècle et parcouru le vaste monde. Sa route a croisé celles de grandes figures de l'Histoire. Il s'est initié aux mystères de l'ésotérisme, frotté aux secrets de la kabbale et de la franc-maçonnerie. Mais s'est toujours voulu un homme libre, refusant tout embrigadement, gardant ses distances avec les dogmes et les drapeaux de toutes sortes. Un homme également libre de tout engagement avec les femmes, même si elles occupent une place essentielle dans l'existence de cet incorrigible romantique. Et puis, un jour des années trente, quelque part du côté de l'Espagne, alors que tonnent les canons de la guerre civile, on perd sa trace. Corto, pourtant, n'est pas mort. Il s'est simplement retiré pour achever sa vie près de l'océan Pacifique, à l'abri du tumulte du monde.
Mais Corto Maltese reste à jamais présent pour ses lecteurs, qui puisent dans les livres d'Hugo Pratt de quoi nourrir leurs rêves d'ailleurs. --Gilbert Jacques
Story-board .
Un peu perplexe en refermant cet album : plutt qu'une BD, on a l'impression d'un story-board de film policier.Pratt envoie Corto en Argentine sur les traces d'une amie disparue, puis de sa fille, pour dénoncer les exactions des grands propriétaires terriens. L'idée n'est pas mauvaise, mais la forme déroute. L'action se limite pour l'essentiel à celle d'une enqute de Maigret : de longs dialogues avec des personnages qui se renvoient les uns aux autres, des errances pédestres ou motorisées, des coups de feu et de téléphone. Les dialogues, souvent didactiques, envahissent les cases, laissant au graphisme (plutt moyen) une part assez ingrate : beaucoup de vignettes ne représentent qu'une tte en train de parler sous un nuage de mots. Les décors sont généralement soit absents, soit banals (une pièce avec une table et un ou deux sièges), soit urbains - mais Buenos Aires n'est pas Venise, et il pourrait s'agir de n'importe quelle ville : cet album est probablement le moins exotique de tous.L'ambiance série noire est accentuée par l'utilisation intensive de procédés cinématographiques : zoom, travellings, champ-contrechamp, etc... Cette pratique, typique de l'aeuvre de Pratt, s'apparente à une expérimentation artistique et, comme telle, mérite le respect sinon l'intért - mais le temps du cinéma n'est pas celui de la BD, et a ne marche pas à tous les coups : Un plan fixe de 8 vignettes successives (quelconques) exactement identiques laisse de marbre - quand il ne suggère pas la facilité.Cet album montre que, mme après une longue et prestigieuse carrière, Pratt explorait toujours de nouveaux horizons artistiques. Mais comme d'autres productions de la mme époque, malgré de bons passages, il laisse un certain got d'inachevé voire d'expéditif. Si les fans de Corto peuvent aimer malgré tout, cet album assez atypique n'est certainement pas le meilleur pour découvrir la série.
en espagnol... .
J'ai eu la main heureuse sans vraiment le vouloir et par inattention, j'aurais d me douter que l'orthographe Cortomaltès...signifiait une version en espagnol, par chance la personne à qui le cadeau était destiné aime lire en espagnol mais a aurait d tre indiqué plus clairement dans le descriptif...
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Product Details
EAN : 9782203332232Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 12 inches
Width : 9 inches
Author : Hugo Pratt
Binding : Relié
Manufacturer : Casterman
PublicationDate : 1987
Publisher : Casterman
Studio : Casterman
Ou acheter
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