
Prix : EUR 15,20

Qui garde les Armes ? .
Dans une Amérique très proche de la ntre, où les Etats-Unis ont envahi l'Irak et où le 11 septembre a bien eu lieu, John Horus vient de tuer les membres du gouvernement. Il est le plus puissant de ceux que l'on nomme les Armes - il y en a sept au total - des humains améliorés par diverses technologies et qui, de ce fait, sont devenus des super héros. Selon lui, le gouvernement américain doit tre repensé, des élections libres organisées. Les autres armes doivent alors choisir comment réagir et notamment Tom Noir, un superhéros à la retraite depuis qu'il a perdu sa jambe. Le sort des Etats-Unis va se décider dans le feu des combats.On connat très bien Warren Ellis pour son formidable et monumental Transmetropolitan mais on le connat moins bien pour d'autres parutions comme Océan, No Hero ou encore Black Summer. C'est ce dernier que Milady offre au marché franais, un comics irrévérencieux et politiquement incorrect comme sait si bien le faire Ellis. Pour cet opus, c'est l'espagnol Juan Jose Ryp qui se charge de mettre en images les dernières frasques de l'américain. Un volume qui n'est d'ailleurs pas sans renvoyer au fameux Watchmen, comme le rappelle la quatrième de couverture. Voyons voir si cela se justifie à la lecture.Si les Watchmen étaient plus des vigilantes que des superhéros, le groupe des Armes n'est assurément pas du mme calibre. Nous nous trouvons en présence de véritables machines de guerre capables d'éliminer des divisions entières grce à leurs améliorations en tout genre. Cependant, ce sont les idées de contestation du pouvoir et de l'incapacité du gouvernement à assurer la sécurité de ses citoyens qui se placent au centre du comics. Warren Ellis, d'origine anglaise et aujourd'hui aux États-Unis, semble avoir du mal avec la politique américaine récente et cela se ressent. Il profite de Black Summer pour fustiger le gouvernement américain, le 11 septembre et surtout la guerre en Irak. Avant de dresser un portrait au vitriol, Ellis ne peut s'empcher d'exécuter le président Bush et tous ses acolytes. Une sacrée prise de risques mais tellement jouissive. Le problème d'Ellis ici, et contrairement à Transmetropolitan, c'est que le message qu'il passe s'avère très loin de la subtilité d'un ouvrage comme Watchmen. L'auteur vient avec un message simple et le démontre par quelques arguments tout en déroulant son histoire boostée à l'adrénaline. On regrette cet emportement mais le résultat ne doit pourtant pas faire honte à son auteur car formant un tout cohérent, subversif et jamais dispensable.L'autre reproche que l'on peut faire à l'oeuvre, c'est le manque de développement de personnages qui, pourtant, ont tout l'air d'tre très intéressants. Encore une fois, Black Summer s'affiche et se revendique comme un comics d'action bourré de testostérone et vitaminé à bloc. De ce cté, Ellis remplit parfaitement son contrat et l'amateur de gunfights et d'affrontements musclés en aura pour son argent. Le dessin de Juan Jose Ryp se révèle à la hauteur, bien qu'un peu trop brouillon en multipliant les effets et les détails qui noient un poil les scènes de combats. Le tout est saupoudré de couleurs vives et particulièrement seyantes au comics. L'histoire en elle-mme vaut véritablement le détour, tout en nihilisme et en questionnement sur la responsabilité du pouvoir. En plus, Warren se permet de parler d'un élément assez peu énoncé de nos jours et pourtant très inquiétant, les entreprises de guerre privées dont seul un certain Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots a parlé assez brillamment. Bref, si Black Summer ne peut prétendre à toucher la grce de Watchmen,il peut néanmoins s'affirmer comme une excellente publication et lecture, dans la droite lignée déjantée et subversive à laquelle nous a habitué Warren Ellis avec Transmetropolitan.Comics impertinent et haut en couleurs, Black Summer nous fournit une guerre rangée de surhommes des plus subversives. Warren Ellis affiche dans ce contexte un talent toujours égal et permet à cet opus de se hisser au rang de lecture recommandable. Porté par le dessin un peu brouillon de Juan Jose Ryp, ce manifeste anti-guerre d'Irak ne s'arrte pas qu'à des considérations guerrières et apporte quelques savoureuses tranches de réflexions politiques. Sans pour autant en atteindre la subtilité de propos et la profondeur des personnages, ce Black Summer s'affirme comme un descendant des Watchmens, avec tout le bon que cela peut comporter.
Dans une Amérique très proche de la ntre, où les Etats-Unis ont envahi l'Irak et où le 11 septembre a bien eu lieu, John Horus vient de tuer les membres du gouvernement. Il est le plus puissant de ceux que l'on nomme les Armes - il y en a sept au total - des humains améliorés par diverses technologies et qui, de ce fait, sont devenus des super héros. Selon lui, le gouvernement américain doit tre repensé, des élections libres organisées. Les autres armes doivent alors choisir comment réagir et notamment Tom Noir, un superhéros à la retraite depuis qu'il a perdu sa jambe. Le sort des Etats-Unis va se décider dans le feu des combats.On connat très bien Warren Ellis pour son formidable et monumental Transmetropolitan mais on le connat moins bien pour d'autres parutions comme Océan, No Hero ou encore Black Summer. C'est ce dernier que Milady offre au marché franais, un comics irrévérencieux et politiquement incorrect comme sait si bien le faire Ellis. Pour cet opus, c'est l'espagnol Juan Jose Ryp qui se charge de mettre en images les dernières frasques de l'américain. Un volume qui n'est d'ailleurs pas sans renvoyer au fameux Watchmen, comme le rappelle la quatrième de couverture. Voyons voir si cela se justifie à la lecture.Si les Watchmen étaient plus des vigilantes que des superhéros, le groupe des Armes n'est assurément pas du mme calibre. Nous nous trouvons en présence de véritables machines de guerre capables d'éliminer des divisions entières grce à leurs améliorations en tout genre. Cependant, ce sont les idées de contestation du pouvoir et de l'incapacité du gouvernement à assurer la sécurité de ses citoyens qui se placent au centre du comics. Warren Ellis, d'origine anglaise et aujourd'hui aux États-Unis, semble avoir du mal avec la politique américaine récente et cela se ressent. Il profite de Black Summer pour fustiger le gouvernement américain, le 11 septembre et surtout la guerre en Irak. Avant de dresser un portrait au vitriol, Ellis ne peut s'empcher d'exécuter le président Bush et tous ses acolytes. Une sacrée prise de risques mais tellement jouissive. Le problème d'Ellis ici, et contrairement à Transmetropolitan, c'est que le message qu'il passe s'avère très loin de la subtilité d'un ouvrage comme Watchmen. L'auteur vient avec un message simple et le démontre par quelques arguments tout en déroulant son histoire boostée à l'adrénaline. On regrette cet emportement mais le résultat ne doit pourtant pas faire honte à son auteur car formant un tout cohérent, subversif et jamais dispensable.L'autre reproche que l'on peut faire à l'oeuvre, c'est le manque de développement de personnages qui, pourtant, ont tout l'air d'tre très intéressants. Encore une fois, Black Summer s'affiche et se revendique comme un comics d'action bourré de testostérone et vitaminé à bloc. De ce cté, Ellis remplit parfaitement son contrat et l'amateur de gunfights et d'affrontements musclés en aura pour son argent. Le dessin de Juan Jose Ryp se révèle à la hauteur, bien qu'un peu trop brouillon en multipliant les effets et les détails qui noient un poil les scènes de combats. Le tout est saupoudré de couleurs vives et particulièrement seyantes au comics. L'histoire en elle-mme vaut véritablement le détour, tout en nihilisme et en questionnement sur la responsabilité du pouvoir. En plus, Warren se permet de parler d'un élément assez peu énoncé de nos jours et pourtant très inquiétant, les entreprises de guerre privées dont seul un certain Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots a parlé assez brillamment. Bref, si Black Summer ne peut prétendre à toucher la grce de Watchmen,il peut néanmoins s'affirmer comme une excellente publication et lecture, dans la droite lignée déjantée et subversive à laquelle nous a habitué Warren Ellis avec Transmetropolitan.Comics impertinent et haut en couleurs, Black Summer nous fournit une guerre rangée de surhommes des plus subversives. Warren Ellis affiche dans ce contexte un talent toujours égal et permet à cet opus de se hisser au rang de lecture recommandable. Porté par le dessin un peu brouillon de Juan Jose Ryp, ce manifeste anti-guerre d'Irak ne s'arrte pas qu'à des considérations guerrières et apporte quelques savoureuses tranches de réflexions politiques. Sans pour autant en atteindre la subtilité de propos et la profondeur des personnages, ce Black Summer s'affirme comme un descendant des Watchmens, avec tout le bon que cela peut comporter.

DIRECT .
ce Black Summer bouscule d'entrée tous les poncifs du genre, et grce à Warren Ellis et sa scénarisation jusqu'auboutiste, offre un déroulement jubilatoire.Ca commence avec l'un des "super héros" (dénommés "armes") qui dégomme à mains nues le président des USA, oui, celui-là mme qui a foutu la m.... dans le monde, et va l'annoncer au monde en direct de la maison blanche, les bras encore dégoulinants d'hémoglobine. Choc. Derrière, s'ensuit une bataille rangée entre les 6 autres "armes", qui ne sont autres que des super guerriers aux implémentations physiques ultra puissantes, générées par la mme CIA qui cherche à les supprimer désormais.Violent, sans concession, hyper recherché techniquement et profondément original, cet ovni dans l'univers des super héros est de plus servi par le dessin de Ryp, dont on a l'impression immédiate qu'il est le disciple le plus fervent de Geoff Darrow : on retrouve les infimes détails par centaines dans chaque page et quasiment le mme trait... étonnant !Bref, à conseiller chaudement, car une fois de plus, Ellis va jusqu'au bout... a défoule !
ce Black Summer bouscule d'entrée tous les poncifs du genre, et grce à Warren Ellis et sa scénarisation jusqu'auboutiste, offre un déroulement jubilatoire.Ca commence avec l'un des "super héros" (dénommés "armes") qui dégomme à mains nues le président des USA, oui, celui-là mme qui a foutu la m.... dans le monde, et va l'annoncer au monde en direct de la maison blanche, les bras encore dégoulinants d'hémoglobine. Choc. Derrière, s'ensuit une bataille rangée entre les 6 autres "armes", qui ne sont autres que des super guerriers aux implémentations physiques ultra puissantes, générées par la mme CIA qui cherche à les supprimer désormais.Violent, sans concession, hyper recherché techniquement et profondément original, cet ovni dans l'univers des super héros est de plus servi par le dessin de Ryp, dont on a l'impression immédiate qu'il est le disciple le plus fervent de Geoff Darrow : on retrouve les infimes détails par centaines dans chaque page et quasiment le mme trait... étonnant !Bref, à conseiller chaudement, car une fois de plus, Ellis va jusqu'au bout... a défoule !
A lire absolument .
Excellent opus de Mr Ellis sur le thème du super héro qui pète les plombs.Le dessin de Ryp est aussi très bon. D'ailleurs sur certaines planches, on peut voir de petits easter eggs comme une tte de Shrek ou encore bob l'éponge :)
Excellent opus de Mr Ellis sur le thème du super héro qui pète les plombs.Le dessin de Ryp est aussi très bon. D'ailleurs sur certaines planches, on peut voir de petits easter eggs comme une tte de Shrek ou encore bob l'éponge :)
Cons Review
surestimé .
Le dessin est certes très bon mais les dialogues sont parfois pompeux; c'est gore comme j'aime mais pas moyen d'accrocher et pourtant je l'ai lu deux fois.
Le dessin est certes très bon mais les dialogues sont parfois pompeux; c'est gore comme j'aime mais pas moyen d'accrocher et pourtant je l'ai lu deux fois.
beau mais sans intért .
des dessins très fouillés, parfois impressionnant et parfois mauvais ( des visages grotesques ou qui changent d'une case à l'autre). c'est surtout le scénartio qui pche car se voulant choquant, il est surtout écoeurant de sang et démembrements en tout genre, très souvent injustifiés.acheter et mme pas lu jusqu au bout, à force de ne rien comprendre et de m'y ennuyer, je l ai revendu.Bof bof....
des dessins très fouillés, parfois impressionnant et parfois mauvais ( des visages grotesques ou qui changent d'une case à l'autre). c'est surtout le scénartio qui pche car se voulant choquant, il est surtout écoeurant de sang et démembrements en tout genre, très souvent injustifiés.acheter et mme pas lu jusqu au bout, à force de ne rien comprendre et de m'y ennuyer, je l ai revendu.Bof bof....
Product Details
EAN : 9782811202293Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Warren Ellis
Binding : Broché
Manufacturer : Milady Graphics
PublicationDate : 2009-11-13
Publisher : Milady Graphics
Studio : Milady Graphics
Ou acheter
Vous pouvez acheter ce Black Summer sur amazon . Cliquez ici pour lire plus.