Prix : EUR 14,00
This review is from : Iron Fist, Tome 1 : L'histoire du dernier Iron Fist
La fureur du Dragon .
Ce recueil regroupe un one-shot lié à "Civil War" (époque où Iron Fist remplace daredevil), ainsi que les épisodes #1 à 6 de la nouvelle série dédiée au personnage : "Immortal Iron Fist".Au départ, le personnage d'Iron Fist est un pur produit des années 70. A l'origine de sa création, il y a la mode des films de kung-fu et la figure charismatique de Bruce Lee, ainsi que la vague des films de "blaxploitation" (comme Shaft, par exemple). Ainsi, Danny Rand est un champion de karaté. Son meilleur ami, Luke Cage, est un afro américain à la "cool attitude" et sa fiancée, une belle black dans la lignée des Foxy Brown, avec coupe "afro" et toute la panoplie à l'appui !Ce super-héros de seconde zone nait en mai 1974 de la plume de Roy Thomas et Gil Kane dans Marvel Premiere #15. Une série régulière lui est rapidement dédiée sous la houlette du tandem Chris Claremont/John Byrne, les futurs architectes de l'ge d'or des X-men. Pour les nostalgiques, un recueil exhaustif est disponible en vo : Essential Iron Fist. Par la suite, une autre série nommée "Héros à louer" (Heroes for Hire) le met en scène avec sa petite famille recomposée Essential Power Man and Iron Fist. Cela dure jusqu'en 1986.En 2007, Marvel décide de redonner sa chance au personnage et approche la star Ed Brubaker afin d'imaginer le scénario. Avec l'aide du scénariste Matt Fraction et du dessinateur David Aja, il entreprend de restituer au super-karatéka ses lettres de noblesse...Cette nouvelle série est une des très belles réussites de l'ère Quesada, le rédacteur en chef de la maison Marvel qui dynamita la politique éditoriale de la "Maison des idées" durant les années 2000 et qui, dans la première moitié de son règne, permit de créer les projets les plus excitants.Orphelin ayant grandi dans la cité secrète de K'un-Lun, Daniel Rand est arrivé en Amérique en tant qu'Iron Fist, le matre mystique des arts martiaux. Longtemps après, il découvre que l'héritage séculaire des "poings d'acier" recèle bien plus de secrets qu'il ne l'aurait imaginé. Sa vie est à présent en grand danger. Dans cette suite d'épisodes, on retrouve Danny au lendemain de la "Guerre civile", forcé de retourner à K'un L'un, cité cachée au cur de l'Himalaya qui n'apparait que tous les dix ans (car elle se situe dans une autre dimension). Et c'est parti pour une grande aventure nimbée de magie et de couleurs orientales, à la fois très inspirée et ambitieuse, qui décline passé et présent, redéfinissant toute la mythologie du personnage.- Premier point positif : Non seulement les auteurs redéfinissent la genèse du personnage, mais ils respectent totalement le "background" que lui ont conféré leurs prédécesseurs. C'est-à-dire que, plutt que de réinventer ses origines ou mme de les répéter en les modernisant, ils vont surtout étoffer leurs fondations. Le lecteur voyage donc à travers les ges en apprenant que le pouvoir DES Iron Fist se transmet depuis la nuit des temps à travers un parcours initiatique extrme, dont le point culminant consiste à combattre le grand Dragon. Une toile de fond passionnante qui confère à ce super-héros généralement sous-exploité, une densité immédiatement palpable.- Second point positif : La tonalité du récit est très exotique. L'essentiel des événements se déroule dans une cité imaginaire aux allures de Japon médiéval peuplé de créatures magiques. Mais encore une fois, la toile de fond est suffisamment profonde pour que le lecteur plonge dans cet univers avec une crédibilité instantanée. Enfin une série Marvel dépaysante et originale.- Troisième point positif : Le divertissement est total. Les combats de karaté s'enchainent à un rythme effréné à travers une mise en page qui en extirpe tout le potentiel chorégraphique.- Quatrième point positif : Ed Brubaker est là. Toutes ces aventures, qui pourraient rapidement tomber dans la caricature décervelée, acquièrent une densité et une crédibilité remarquable. Dans l'esprit du scénariste, Iron Fist est avant tout un homme, avec sa force mais aussi ses faiblesses, ses doutes et ses échecs. Ainsi, le grand "Tournoi des sept capitales célestes" auquel il participera dans le Tome 2, conté de manière magistrale, acquiert une dimension presque naturaliste.- Cinquième point positif : La série est auto-contenue. A part une introduction liée à "Civil War", l'ensemble du récit n'interfère nullement avec les autres séries de l'univers partagé Marvel. Une qualité rare, exceptionnelle mme, qui permet aux auteurs de conférer à leur création une intégrité absolue et, encore une fois, une originalité indéniable.La qualité graphique de l'ensemble est parfois fluctuante. Le dessinateur principal, David Aja, est brillantissime. Son style, à la frontière de ceux de Mike Deodato et Alex Maleev, apporte à l'ensemble une note sombre et réaliste. Mais lors des épisodes revenant dans le passé, il est alors remplacé par divers artistes. Le problème n'est pas vraiment que Kano, Howard Chaykin, Dan Brereton ou Tonci Zonjic soient carrément en dessous de leur collègue, mais surtout que la transition entre ces divers épisodes soit indigeste, tant les styles ne forment pas un ensemble cohérent. Du coup, l'homogénéité du récit en prend un coup et subit une baisse d'intensité. Franchement dommage.Le run de Brubaker et Fraction se poursuit dans Iron Fist, Tome 2 : Les sept capitales célestes (1) et Iron Fist, Tome 03 : Les sept capitales célestes (2). Ensuite, la série est confiée à Duane Swierczynsski pour les trois derniers tomes. Et oui, "Immortal Iron Fist" sera arrté au #27. En effet, les séries hors connexion ne font jamais long feu chez Marvel. Car le lecteur lambda, qui constitue le gras du fond de commerce des comics mainstream, recherche avant tout les séries connectées entre elles, les plus commerciales, basées sur de l'événementiel factice (crossover, mort et résurrection des personnages et autres crétineries commerciales). Une raison de plus pour ne pas rater cette excellente réussite que constitue cette série d'épisodes...
La fureur du Dragon .
Ce recueil regroupe un one-shot lié à "Civil War" (époque où Iron Fist remplace daredevil), ainsi que les épisodes #1 à 6 de la nouvelle série dédiée au personnage : "Immortal Iron Fist".Au départ, le personnage d'Iron Fist est un pur produit des années 70. A l'origine de sa création, il y a la mode des films de kung-fu et la figure charismatique de Bruce Lee, ainsi que la vague des films de "blaxploitation" (comme Shaft, par exemple). Ainsi, Danny Rand est un champion de karaté. Son meilleur ami, Luke Cage, est un afro américain à la "cool attitude" et sa fiancée, une belle black dans la lignée des Foxy Brown, avec coupe "afro" et toute la panoplie à l'appui !Ce super-héros de seconde zone nait en mai 1974 de la plume de Roy Thomas et Gil Kane dans Marvel Premiere #15. Une série régulière lui est rapidement dédiée sous la houlette du tandem Chris Claremont/John Byrne, les futurs architectes de l'ge d'or des X-men. Pour les nostalgiques, un recueil exhaustif est disponible en vo : Essential Iron Fist. Par la suite, une autre série nommée "Héros à louer" (Heroes for Hire) le met en scène avec sa petite famille recomposée Essential Power Man and Iron Fist. Cela dure jusqu'en 1986.En 2007, Marvel décide de redonner sa chance au personnage et approche la star Ed Brubaker afin d'imaginer le scénario. Avec l'aide du scénariste Matt Fraction et du dessinateur David Aja, il entreprend de restituer au super-karatéka ses lettres de noblesse...Cette nouvelle série est une des très belles réussites de l'ère Quesada, le rédacteur en chef de la maison Marvel qui dynamita la politique éditoriale de la "Maison des idées" durant les années 2000 et qui, dans la première moitié de son règne, permit de créer les projets les plus excitants.Orphelin ayant grandi dans la cité secrète de K'un-Lun, Daniel Rand est arrivé en Amérique en tant qu'Iron Fist, le matre mystique des arts martiaux. Longtemps après, il découvre que l'héritage séculaire des "poings d'acier" recèle bien plus de secrets qu'il ne l'aurait imaginé. Sa vie est à présent en grand danger. Dans cette suite d'épisodes, on retrouve Danny au lendemain de la "Guerre civile", forcé de retourner à K'un L'un, cité cachée au cur de l'Himalaya qui n'apparait que tous les dix ans (car elle se situe dans une autre dimension). Et c'est parti pour une grande aventure nimbée de magie et de couleurs orientales, à la fois très inspirée et ambitieuse, qui décline passé et présent, redéfinissant toute la mythologie du personnage.- Premier point positif : Non seulement les auteurs redéfinissent la genèse du personnage, mais ils respectent totalement le "background" que lui ont conféré leurs prédécesseurs. C'est-à-dire que, plutt que de réinventer ses origines ou mme de les répéter en les modernisant, ils vont surtout étoffer leurs fondations. Le lecteur voyage donc à travers les ges en apprenant que le pouvoir DES Iron Fist se transmet depuis la nuit des temps à travers un parcours initiatique extrme, dont le point culminant consiste à combattre le grand Dragon. Une toile de fond passionnante qui confère à ce super-héros généralement sous-exploité, une densité immédiatement palpable.- Second point positif : La tonalité du récit est très exotique. L'essentiel des événements se déroule dans une cité imaginaire aux allures de Japon médiéval peuplé de créatures magiques. Mais encore une fois, la toile de fond est suffisamment profonde pour que le lecteur plonge dans cet univers avec une crédibilité instantanée. Enfin une série Marvel dépaysante et originale.- Troisième point positif : Le divertissement est total. Les combats de karaté s'enchainent à un rythme effréné à travers une mise en page qui en extirpe tout le potentiel chorégraphique.- Quatrième point positif : Ed Brubaker est là. Toutes ces aventures, qui pourraient rapidement tomber dans la caricature décervelée, acquièrent une densité et une crédibilité remarquable. Dans l'esprit du scénariste, Iron Fist est avant tout un homme, avec sa force mais aussi ses faiblesses, ses doutes et ses échecs. Ainsi, le grand "Tournoi des sept capitales célestes" auquel il participera dans le Tome 2, conté de manière magistrale, acquiert une dimension presque naturaliste.- Cinquième point positif : La série est auto-contenue. A part une introduction liée à "Civil War", l'ensemble du récit n'interfère nullement avec les autres séries de l'univers partagé Marvel. Une qualité rare, exceptionnelle mme, qui permet aux auteurs de conférer à leur création une intégrité absolue et, encore une fois, une originalité indéniable.La qualité graphique de l'ensemble est parfois fluctuante. Le dessinateur principal, David Aja, est brillantissime. Son style, à la frontière de ceux de Mike Deodato et Alex Maleev, apporte à l'ensemble une note sombre et réaliste. Mais lors des épisodes revenant dans le passé, il est alors remplacé par divers artistes. Le problème n'est pas vraiment que Kano, Howard Chaykin, Dan Brereton ou Tonci Zonjic soient carrément en dessous de leur collègue, mais surtout que la transition entre ces divers épisodes soit indigeste, tant les styles ne forment pas un ensemble cohérent. Du coup, l'homogénéité du récit en prend un coup et subit une baisse d'intensité. Franchement dommage.Le run de Brubaker et Fraction se poursuit dans Iron Fist, Tome 2 : Les sept capitales célestes (1) et Iron Fist, Tome 03 : Les sept capitales célestes (2). Ensuite, la série est confiée à Duane Swierczynsski pour les trois derniers tomes. Et oui, "Immortal Iron Fist" sera arrté au #27. En effet, les séries hors connexion ne font jamais long feu chez Marvel. Car le lecteur lambda, qui constitue le gras du fond de commerce des comics mainstream, recherche avant tout les séries connectées entre elles, les plus commerciales, basées sur de l'événementiel factice (crossover, mort et résurrection des personnages et autres crétineries commerciales). Une raison de plus pour ne pas rater cette excellente réussite que constitue cette série d'épisodes...
Iron Fist, Tome 1 : L'histoire du dernier Iron Fist Reviews
Le dernier Iron Fist .
Un comic d'une qualité remarquable que ce soit point de vue de l'histoire, de la qualité du papier, de la couverture cartonnée et surtout des dessins. Une série à possédez absolument pour les fans de ce super héro.- Dans ce premier comic vous pourrez découvrir l'histoire du dernier Iron Fist.je prèfère ne rien dévoiler car cela perdrait de son charme pour tous ceux qui voudraient découvrir ce super héro.- Des bonus à ne pas louper à la fin du comic comme des dessins superbement réalisés etc...Comic d'environ 100 pages pour 100% d'action.
Le dernier Iron Fist .
Un comic d'une qualité remarquable que ce soit point de vue de l'histoire, de la qualité du papier, de la couverture cartonnée et surtout des dessins. Une série à possédez absolument pour les fans de ce super héro.- Dans ce premier comic vous pourrez découvrir l'histoire du dernier Iron Fist.je prèfère ne rien dévoiler car cela perdrait de son charme pour tous ceux qui voudraient découvrir ce super héro.- Des bonus à ne pas louper à la fin du comic comme des dessins superbement réalisés etc...Comic d'environ 100 pages pour 100% d'action.
Iron Fist, Tome 1 : L'histoire du dernier Iron Fist Opinions
L'Histoire du Dernier Iron Fist .
Iron Fist, le plus "kung-fu" des héros Marvel, revient dans une toute nouvelle série qui a créé l'événement aux États-Unis !Après s'tre fait passé pour Daredevil durant Civil War, Daniel Rand reprend le costume d'Iron Fist dans cette aventure palpitante où il sera amené à redécouvrir l'origine, le sens et l'étendue de ses pouvoirs en compagnie du précédent Iron Fist !Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce héros atypique !Auteurs : Ed Brubaker, Matt Fraction & David Aja.
L'Histoire du Dernier Iron Fist .
Iron Fist, le plus "kung-fu" des héros Marvel, revient dans une toute nouvelle série qui a créé l'événement aux États-Unis !Après s'tre fait passé pour Daredevil durant Civil War, Daniel Rand reprend le costume d'Iron Fist dans cette aventure palpitante où il sera amené à redécouvrir l'origine, le sens et l'étendue de ses pouvoirs en compagnie du précédent Iron Fist !Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce héros atypique !Auteurs : Ed Brubaker, Matt Fraction & David Aja.
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Product Details
EAN : 9782809409857Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Ed Brubaker
Binding : Broché
Manufacturer : Marvel Panini France
PublicationDate : 2009-09-30
Publisher : Marvel Panini France
SKU : MEV012809409854
Studio : Marvel Panini France
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