Prix : EUR 12,00
Veuve Noire : Le nom de la rose en France - Après le sensationnel album paru en mai 2010, la star du film Iron Man 2 revient. Natasha Romanova, la super-espionne la plus sexy et la plus dangereuse de l’univers Marvel, a accompli de nombreuses missions et a fait du tort à beaucoup de crapules. Ses ennemis ne manquent pas. Comment savoir, alors, qui a tenté de la tuer ? (et a bien failli réussir son coup ? ) L’indépendante Veuve Noire va devoir faire appel à ses amis, parmi lesquels Wolverine, Daredevil ou encore Captain America. Un album illustré par le talentueux Daniel Acuña (X-Men : Legacy) et écrit par la romancière Marjorie Liu (X-23).
This review is from : Veuve Noire : Le nom de la rose
Le jeu impitoyable de l'espionnage .
Ce tome comprend les épisodes 1 à 5 de la série de 2010, ainsi que 8 pages extraites de "Enter the heroic age". Il peut tre lu indépendamment de la continuité de Black Widow.Quelqu'un a fait parvenir une rose noire à Natalia Romanova et elle fait la tournée des popotes pour en déterminer la provenance. Son premier arrt l'amène à reprendre contact avec un agent secret à la morphologie très épaisse surnommé Black Rose et ayant pris son indépendance. Au sortir de cet entretien, 2 individus l'agressent et lui font perdre connaissance. Ils l'opèrent à mme le trottoir pour récupérer un dispositif inséré dans ses entrailles et servant de base de données sur ses équipiers superhéros. Son agression ne passe pas inaperue et 3 de ses ex-amants sont à son chevet lorsqu'elle reprend conscience : Tony Stark, James Barnes et Logan. Ces 2 derniers interviendront à plusieurs reprises pour l'aider dans son enqute. Malgré sa terrible blessure, elle s'enfuit de l'hpital pour recouvrer sa liberté de mouvements et tirer cette histoire au clair, car la communauté des superhéros et le gouvernement la souponnent de s'tre servie d'eux pour vendre leurs secrets aux plus offrants. Elle seule peut donner un sens aux différents indices car le coupable utilise des informations pointues sur son passé en Russie.Les 8 pages de "Enter the heroic age" mettent en scène une exfiltration sur un scénario de Kelly Sue Deconnick et des illustrations de Matthew Wilson. Cette séquence n'apporte rien au reste et elle s'oublie aussi vite qu'elle se lit.La résurgence de ce personnage avait commencé dans les pages de la série "Captain America" d'Ed Brubaker où il l'avait lié avec James Barnes (Bucky). Le succès de Iron Man 2 avec Scarlett Johansson a conduit à de multiples rééditions aux États-Unis (The Sting of the Widow qui reprend ses premières apparitions, et Web of Intrigue avec des dessins de George Perez très sexys), ainsi qu'à une première minisérie Une mort annoncée, puis à cette série mensuelle en 2010. Marjorie Liu décide d'embrasser toutes les composantes principales du personnage : espionne ayant servi le bloc de l'Est, superhérone avec un carnet d'adresse bien fourni, femme d'action prte à utiliser des méthodes discutables et femme avec une sexualité. Comme d'habitude dans les comics, ce dernier point est plus en sous-entendu qu'explicite. Mais Liu prend plaisir à pousser le bouchon un petit peu plus loin en mettant dans la mme pièce 3 de ses ex-amants, ou en ligotant l'hérone nue dans une chambre froide, sans pour autant qu'elle assume le rle de victime.La composante espionnage constitue le principal moteur du récit. Liu s'en tire bien avec un sentiment pour Natalia d'tre perdue au milieu de forces indiscernables. Le récit est quand mme très éloigné d'un thriller paranoaque, l'action prédomine sur le reste. C'est également d à la présence des superhéros cités au dessus et de 2 ou 3 autres apparitions inattendues qui rattachent Black Widow à l'univers Marvel (je ne vous dis pas qui pour ne pas vous gcher la surprise).Et puis il y a les illustrations de Daniel Acuña : superbes comme d'habitude. Cet illustrateur travaille directement à la peinture, peut-tre à l'infographie, avec un choix de couleurs original. Sa faon de concevoir les illustrations (pour la partie silhouette des individus et utilisation des traits noirs) évoque fortement l'aspect suranné utilisé par Matt Wagner dans Batman et le Moine Fou ou Trinité : des traits un peu épais, peu nombreux et pensés de manière à exprimer le maximum. Tout le reste des illustrations est porté par les couleurs. Chaque séquence dispose de sa tonalité majeure : verte foncée lorsque Natalia se réveille dans une chambre d'hpital, rouge quand elle se bat contre une autre superhérone Marvel associé au monde l'espionnage, etc. La richesse de la mise en couleurs fait surgir devant le lecteur des endroits magnifiques, accueillants, crédibles tels que la salle principale d'un grand restaurant dans la lumière tamisée (Natalia est rayonnante comme une icne publicitaire des années 1950), une chambre d'hpital dans une scène muette de 2 pages qui met en valeur les sensations de Natalia (peur, douleur, détermination), une ruelle en proie aux flammes pour une scène de combat très bien orchestrée, un TGV franais avec le calme des places (mme s'il y a une petite erreur sur le sens d'ouverture de la porte des toilettes), une chevauchée à moto dans une fort verdoyante, etc. Mme lorsqu'Acuña utilise l'expédient qui consiste à ne plus dessiner les décors pour aller plus vite, la fluctuation des teintes en arrière plan procure à la fois le rappel du décor et des jeux de lumière qui accompagnent les mouvements des personnages.Je suis tombé sous le charme de cette femme très volontaire que la scénariste ne place jamais dans le rle de la victime et qui présente des traits de caractère humain. Il s'agit d'une aventure d'actions avec de grandes libertés par rapport à la réalité (Black Widow s'enfuyant de l'hpital juste après avoir été recousue, puis se battant dans la foulée), sans grande profondeur psychologique, très agréable à lire et encore plus agréable à contempler grce aux illustrations de Daniel Acuña.
Le jeu impitoyable de l'espionnage .
Ce tome comprend les épisodes 1 à 5 de la série de 2010, ainsi que 8 pages extraites de "Enter the heroic age". Il peut tre lu indépendamment de la continuité de Black Widow.Quelqu'un a fait parvenir une rose noire à Natalia Romanova et elle fait la tournée des popotes pour en déterminer la provenance. Son premier arrt l'amène à reprendre contact avec un agent secret à la morphologie très épaisse surnommé Black Rose et ayant pris son indépendance. Au sortir de cet entretien, 2 individus l'agressent et lui font perdre connaissance. Ils l'opèrent à mme le trottoir pour récupérer un dispositif inséré dans ses entrailles et servant de base de données sur ses équipiers superhéros. Son agression ne passe pas inaperue et 3 de ses ex-amants sont à son chevet lorsqu'elle reprend conscience : Tony Stark, James Barnes et Logan. Ces 2 derniers interviendront à plusieurs reprises pour l'aider dans son enqute. Malgré sa terrible blessure, elle s'enfuit de l'hpital pour recouvrer sa liberté de mouvements et tirer cette histoire au clair, car la communauté des superhéros et le gouvernement la souponnent de s'tre servie d'eux pour vendre leurs secrets aux plus offrants. Elle seule peut donner un sens aux différents indices car le coupable utilise des informations pointues sur son passé en Russie.Les 8 pages de "Enter the heroic age" mettent en scène une exfiltration sur un scénario de Kelly Sue Deconnick et des illustrations de Matthew Wilson. Cette séquence n'apporte rien au reste et elle s'oublie aussi vite qu'elle se lit.La résurgence de ce personnage avait commencé dans les pages de la série "Captain America" d'Ed Brubaker où il l'avait lié avec James Barnes (Bucky). Le succès de Iron Man 2 avec Scarlett Johansson a conduit à de multiples rééditions aux États-Unis (The Sting of the Widow qui reprend ses premières apparitions, et Web of Intrigue avec des dessins de George Perez très sexys), ainsi qu'à une première minisérie Une mort annoncée, puis à cette série mensuelle en 2010. Marjorie Liu décide d'embrasser toutes les composantes principales du personnage : espionne ayant servi le bloc de l'Est, superhérone avec un carnet d'adresse bien fourni, femme d'action prte à utiliser des méthodes discutables et femme avec une sexualité. Comme d'habitude dans les comics, ce dernier point est plus en sous-entendu qu'explicite. Mais Liu prend plaisir à pousser le bouchon un petit peu plus loin en mettant dans la mme pièce 3 de ses ex-amants, ou en ligotant l'hérone nue dans une chambre froide, sans pour autant qu'elle assume le rle de victime.La composante espionnage constitue le principal moteur du récit. Liu s'en tire bien avec un sentiment pour Natalia d'tre perdue au milieu de forces indiscernables. Le récit est quand mme très éloigné d'un thriller paranoaque, l'action prédomine sur le reste. C'est également d à la présence des superhéros cités au dessus et de 2 ou 3 autres apparitions inattendues qui rattachent Black Widow à l'univers Marvel (je ne vous dis pas qui pour ne pas vous gcher la surprise).Et puis il y a les illustrations de Daniel Acuña : superbes comme d'habitude. Cet illustrateur travaille directement à la peinture, peut-tre à l'infographie, avec un choix de couleurs original. Sa faon de concevoir les illustrations (pour la partie silhouette des individus et utilisation des traits noirs) évoque fortement l'aspect suranné utilisé par Matt Wagner dans Batman et le Moine Fou ou Trinité : des traits un peu épais, peu nombreux et pensés de manière à exprimer le maximum. Tout le reste des illustrations est porté par les couleurs. Chaque séquence dispose de sa tonalité majeure : verte foncée lorsque Natalia se réveille dans une chambre d'hpital, rouge quand elle se bat contre une autre superhérone Marvel associé au monde l'espionnage, etc. La richesse de la mise en couleurs fait surgir devant le lecteur des endroits magnifiques, accueillants, crédibles tels que la salle principale d'un grand restaurant dans la lumière tamisée (Natalia est rayonnante comme une icne publicitaire des années 1950), une chambre d'hpital dans une scène muette de 2 pages qui met en valeur les sensations de Natalia (peur, douleur, détermination), une ruelle en proie aux flammes pour une scène de combat très bien orchestrée, un TGV franais avec le calme des places (mme s'il y a une petite erreur sur le sens d'ouverture de la porte des toilettes), une chevauchée à moto dans une fort verdoyante, etc. Mme lorsqu'Acuña utilise l'expédient qui consiste à ne plus dessiner les décors pour aller plus vite, la fluctuation des teintes en arrière plan procure à la fois le rappel du décor et des jeux de lumière qui accompagnent les mouvements des personnages.Je suis tombé sous le charme de cette femme très volontaire que la scénariste ne place jamais dans le rle de la victime et qui présente des traits de caractère humain. Il s'agit d'une aventure d'actions avec de grandes libertés par rapport à la réalité (Black Widow s'enfuyant de l'hpital juste après avoir été recousue, puis se battant dans la foulée), sans grande profondeur psychologique, très agréable à lire et encore plus agréable à contempler grce aux illustrations de Daniel Acuña.
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Product Details
EAN : 9782809418828Weight : 4 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Marjorie Liu
Binding : Broché
Manufacturer : Panini Comics
PublicationDate : 2011-05-11
Publisher : Panini Comics
SKU : TL2809418829
Studio : Panini Comics
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