vendredi 11 novembre 2011

Rex Mundi, Tome 3 : Les Rois perdus en France


Prix : EUR 14,90
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Rex Mundi, Tome 3 : Les Rois perdus en France - Paris, 1933. L’Église catholique tient l’Europe dans une main de fer et les sorciers hantent les rues la nuit. Prêt à risquer sa vie pour obtenir la vérité, le Docteur Julien Saunière suit la piste d’une conspiration qui remonte aux premières croisades et aux terres sacrées de Jérusalem. Autour de lui, la mort s’abat sur les puissants et révèle d’inimaginables secrets, surgis du fond des âges. Car ce qu’il s’entête à dévoiler pourrait mettre le monde à feu et à sang… et nombreux sont ceux qui, dans l’ombre, ont juré de l’en empêcher. REX MUNDI : une quête du Graal racontée comme un roman noir.

This review is from : Rex Mundi, Tome 3 : Les Rois perdus
DE MIEUX EN MIEUX ! .

Avec ce tome 3, c'est un sacré coup d'accélérateur que les auteurs donnent à leur oeuvre.Niveau scénario d'abord, puisque la qute du Dr Saunière se poursuit et devient de plus en plus périlleuse. Les personnages mis en place sur l'échiquier, dont le nombre est savamment dosé pour ne pas que le lecteur se perde, ni que les protagonnistes ne perdent de leur profondeur, évoluent maintenant dans une valse sans pitié autour du Duc de Lorraine, qui entend bien destituer Louis XXII, mais aussi autour de Saunière. Pas de faiblesse dans l'histoire, que les coupures de journaux continuent d'étayer solidement en se faisant le reflet de l'actualité mondiale... au bord de la guerre.Mais la grosse (bonne) surprise vient des dessins. Les chatres 1 & 2 sont toujours l'oeuvre de Ericj, dont le trait s'est sérieusement affiné, sans devenir non plus un chef d'oeuvre. Néanmoins, l'on apprécie l'effort. En revanche, c'est surtout les chapitres suivants qui sont éblouissants : les 3 & 4 prennent vie sous la plume claire et précise de Jim Di Bartolo, sorte de Darrow "italianisé", chatoyant et matrisé. Les personnages s'en trouvent beaucoup plus réalistes et vivants. Et enfin, les chatres 5 & 6, que juan Ferreyra a dessinés, sont sublimes, véritables fresques vivantes aux structures inhabituelles, en technique mixte de gouache et encre. Les couleurs y sont matrisées, et le tout donne à cette série le dessin qu'elle mérite vraiment !Agrémenté d'une couverture superbe, ce tome 3 est encore un sacré pavé à digérer, bourré d'informatiosn capitales, et surtout, dont l'intrigue autour du Christ va prendre un virage décisif, nous plongeant au coeur du suspense grce à une histoire fort bien montée et très solide.Une vraie réussite, à suivre de près.
Rex Mundi, Tome 3 : Les Rois perdus Reviews
Don Quichotte ou la nature de l'Homme .

Imaginez que notre Histoire ait suivi une direction différente depuis plusieurs siècles : Nous sommes en 1933. L'Europe est encore féodale et profondément religieuse. La monarchie demeure. Les frontières ne sont pas les mmes. Et l'homme a développé la pratique de la magie...Imaginez que malgré ces différences, l'histoire de cette uchronie entretienne de nombreux points communs avec la notre : En cette année 1933, le monde est au bord d'une guerre mondiale et l'Europe développe un antisémitisme grandissant. Et pourtant, la plus-part des états, de leurs dirigeants et de leur politique n'ont rien avoir avec celles que nous avons vécus...Imaginez que le reste du monde ait également rencontré ces divergences, avec une Amérique n'ayant jamais survécu à sa guerre civile...Imaginez que la religion chrétienne étouffe depuis des siècles des secrets inavouables, autour de légendes diverses et de mythes bien connus, tels le Graal, le secret des templiers, le trésor de Salomon. Imaginez que ces secrets aient d'indéfectibles liens avec l'histoire de France, les familles royales et aristocratiques, l'histoire secrète ("l'homme au masque de fer", les "Chevaliers Cathares", etc.).Imaginez une ville de Paris aux allures de décor gothique, avec rues brumeuses, catacombes secrètes et cimetières lugubres...Le scénariste Arvid Nelson poursuit sa passionnante uchronie et ne cesse d'étoffer sa toile de fond. A ce titre, les coupures de journaux qui ponctuent la fin de chaque épisode apportent une densité au récit absolument vertigineuse.Au delà de l'évidente passion de l'auteur pour l'Histoire en général et celle de la France en particulier, il y a quelque chose de profondément génial dans ce projet : Par une série de pirouettes souvent virtuoses, les différences opposées à notre Histoire véritable ne font que la souligner et, à chaque fois que l'uchronie de Rex Mundi suit une voie différente, elle se frictionne indubitablement avec les faits historiques que nous connaissons bien. De ce fait, le lecteur approfondit ses connaissances à travers un éclairage nouveau et se trouve en position de redéfinir son propre point de vue : Sont-ce les faits historiques qui définissent le destin de l'humanité ? L'Histoire est-elle une affaire d'événements ou de nature humaine ? Il s'agit là de questions passionnantes qui nous poussent à réévaluer la mesure des choses : La révolution franaise a-t-elle porté ses fruits ? La reconqute chrétienne de l'Espagne a-t-elle joué un rle dans l'unification européenne ? L'antisémitisme aurait-il pu voir le jour sans les nazis ? Les guerres mondiales auraient-elles eu lieu sans l'Allemagne ? etc.A travers Rex Mundi, les Histoires finissent par se ressembler parce que c'est dans la nature de l'homme de les composer ainsi. Ainsi, mme si les événements ne se sont pas produits de la mme faon, le résultat demeure presque identique : Une faon d'élever le mythe de Don Quichotte, reproduisant sans cesse le mme schéma absurde, à des hauteurs plus vertigineuses encore que celles qu'on lui connaissait déjà !Tout le génie de Nelson est de ne jamais perdre de vue notre Histoire réelle, et bien qu'il compose un décor différent, il demeure cohérent. De plus, le scénariste ne se prend jamais pour un donneur de leon et se garde bien de jouer les docteurs en politique...La série entretient des similitudes absolument ahurissantes avec les romans de Dan Brown : Rex Mundi débute l'année mme de la sortie du Da Vinci Code (2003). Certes, l'épisode 0 de la série d'Arvid Nelson est sorti en 2001, mais le premier roman de la trilogie "Robert Langdon" parait en 2000. Le personnage principal de Rex Mundi se nomme Julien Saunière. Dans le Da Vinci Code, le conservateur du musée du Louvre a pour nom... Jacques Saunière ! Dans le roman de Dan Brown, une série de meurtres donne lieu à une course poursuite autour du secret des templiers et l'enqute se déroule à travers le prisme d'une peinture célèbre nimbée de mystère : "La Cène" de Léonard de Vinci. Dans le comicbook, une série de meurtres oblige le héros à mener une dangereuse enqute autour du secret des templiers (!) et au milieu de cet imbroglio, une célèbre peinture nimbée de mystère : "Les Bergers D'Arcadie" de Nicolas Poussin !La comparaison entre les deux uvres joue probablement en défaveur de notre série graphique qui, dans l'ombre du roman (et du film) intergalactiquement célèbre, semble jouer la redite. Ce serait dommage de la juger sur cette simple comparaison, car, aux extrapolations religieuses, à l'enqute faon roman noir prenant des hauteurs vertigineuses, elle ajoute une passionnante redéfinition de notre histoire moderne.Entant que divertissement, la série remplit brillamment son cahier des charges : Impossible de refermer chaque tome, pourtant bien épais, avant d'en voir le bout et de se précipiter avidement sur le volume suivant !J'ai tout de mme du mal à attribuer une cinquième étoile à ce tome à cause de la partie graphique. Si Ericj assure une atmosphère gothique et homogène grce à un encrage puissant et élégant (dont il aurait pu se contenter), ses personnages aux proportions et aux mouvements plus que maladroits tendent à un flagrant amateurisme. C'est dommage, bien que, par rapport au tome précédent, le dessinateur ait fait quelques progrès en matière de découpage. Le problème est que cette faiblesse picturale amoindrit grandement la densité du récit. Mais le voyage de ce dessinateur sur la série s'arrte au 14 épisode (suite à des divergences "artistiques"). Il est ensuite remplacé par deux autres dessinateurs bien plus doués, respectivement Jim Di Bartolo et Juan ferreyra. Mais attention au choc provoqué par l'écart vertigineux entre les différents style ! Encore une faute de got à rajouter à la charge de Rex Mundi.Toutefois, si le scénario continue dans cette excellence sur les tomes suivants, s'il finit par offrir une fin à la hauteur de son ambition, la série dans son ensemble méritera largement ses cinq étoiles...
Rex Mundi, Tome 3 : Les Rois perdus Opinions
Vers une guerre totale ? .

Milady Graphics continue sa publication de la série Rex Mundi en France avec ce troisième volume, intitulé Les Rois Perdus. Après Le Fleuve SouterrainVers , nous retrouvons les aventures du Dr Saulnier dans une France et un monde uchroniques où les monarchies n'ont jamais disparu. Ainsi, la France vit sous un régime de monarchie démocratique où le pouvoir du Roi s'équilibre par celui accordé à deux assemblées politiques : la chambre des épées et la chambre des robes. Mais depuis quelque temps, le duc de Lorraine a changé la donne en s'imposant par divers coups d'éclat. De son cté, le Dr Saulnier enqute sur la mort de son ami, le père Marin, et sur la série de meurtres qui a suivi. Son investigation l'a mené en plein cur de l'Inquisition et du pouvoir. Alors mme que les énigmes se multiplient, le duc de Lorraine - vers qui pèsent tous les soupons - tente d'annexer les royaumes des Marches d'Espagne et de faire entrer la France en guerre avec Cordoue, provoquant un nouveau choc entre l'Islam et le catholicisme, au risque d'enflammer le monde entier. Saulnier peut-il encore l'arrter ?On avait déjà salué auparavant la richesse du background de la série d'Arvid Nelson. Ce nouveau tome ne fait pas exception. Cette fois, on s'enfonce davantage dans les intrigues politiques du royaume de France. C'est l'occasion pour l'auteur d'approfondir un des protagonistes relativement sous-exploité auparavant : le duc de Lorraine. Celui-ci s'affirme comme un personnage machiavélique et bien mystérieux. Son charisme indéniable et ses machinations permettent au lecteur de ne jamais décrocher au fil des pages. Quant au Dr Saulnier, il poursuit son enqute qui prend une tournure de plus en plus captivante. Nelson connat bien son histoire de France et celle des croisades. En les mlant avec des moments-clés de la Bible, il accouche d'une intrigue finement calibrée dont les rebondissements n'annoncent que de nouvelles interrogations. Visiblement, l'américain sait précisément où il nous emmène et il le fait avec talent. De ce fait, Les Rois Perdus revient avec bonheur sur les divers mythes et légendes, catholiques ou paens, en reprenant autant des épopées celtiques - Perceval et le Graal - que des passages bibliques - Les Noces de Cana - pour poser les bases d'une histoire alternative dans l'uchronie elle-mme. De mme, il continue à revisiter l'Europe et propose un nouveau regard sur la cohabitation fragile entre musulmans et catholiques sur ce qui aurait d tre l'Espagne. Fidèle à lui-mme, Arvid Nelson approfondit son univers et le lecteur en redemande. On rappellera d'ailleurs à quel point les pages de journaux incluses dans la série s'avèrent d'une extrme utilité pour consolider à la fois l'intrigue principale et le background.Une nouvelle fois, Rex Mundi étonne agréablement par sa qualité d'écriture, mme si l'on espère toujours voir se développer certains personnages comme la fille du duc de Lorraine. Pourtant, ce troisième tome accuse un défaut majeur : le dessin. Jusque-là, c'était l'américain Eric Johnson qui assurait la partie graphique de l'uvre avec beaucoup de sérieux. A compter du numéro quinze, le dessinateur quitte la série et la qualité s'en ressent durement. Dans un premier temps, pour deux numéros, c'est Jim Di Bartolo qui reprend la partie graphique du comic. Malheureusement, son trait dur et finalement peu esthétique prend à contrepied l'ambiance de la série. La rupture avec l'ancien style s'avère trop brutale et déstabilise le lecteur. Cependant, pour les deux derniers chapitres de ce troisième volume, c'est Juan Ferreyra qui s'y colle. Plus doux et plus proche du style de Johnson, il améliore quelque peu la situation sans toutefois revenir à la qualité initiale. Disons-le clairement, le départ de Johnson affecte fortement le niveau graphique de Rex Mundi. Ce qui est d'autant plus dommage que le scénario, lui, reste tout à fait à la hauteur.Handicapé par le départ de son dessinateur, Les Rois Perdus continue néanmoins avec brio l'intrigue des précédents volumes. Toujours plus captivant, Rex Mundi s'impose comme une valeur sre. Il ne reste plus qu'à espérer voir la série reprise par un meilleur artiste à l'avenir.




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Product Details

EAN : 9782811204631
Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Arvid Nelson
Binding : Broché
Manufacturer : Milady
PublicationDate : 2011-01-21
Publisher : Milady
SKU : 2811204636LN
Studio : Milady

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