
Prix : EUR 8,90

This review is from : Retour au Collège
Très efficace .
Un dessinateur de 27 ans se rend 15 jours dans un collège public parisien huppé (type Jeanson-de-Sailly dans le 16è) afin de noter ce qu'il y voit, entend, et aussi ce qui lui revient de ses propres années de collège. Noms et visages ont été changés, mais les situations et les propos rapportés sont censés tre authentiques.Connaissant très mal jusqu'à présent les BD de Riad Sattouf, je compte désormais combler mes lacunes : en effet, ce livre est tout simplement hilarant. Adolescents, profs, tout le monde est croqué de manière simple mais impitoyable. La cruauté, les clans, la btise, les rapports de domination et de séduction, tout y passe. Vraiment cela faisait longtemps qu'une BD ne m'avait pas aussi franchement fait rire par son acidité.Deux regrets : que cela soit si court d'abord, et aussi que l'histoire se déroule dans un collège hors du commun, de milieu aisé. Bien sr, ce soupon de démagogie n'aurait plus lieu d'tre si Riad Sattouf osait réaliser un deuxième tome de cet acabit, mais situé en ZEP cette fois.
Très efficace .
Un dessinateur de 27 ans se rend 15 jours dans un collège public parisien huppé (type Jeanson-de-Sailly dans le 16è) afin de noter ce qu'il y voit, entend, et aussi ce qui lui revient de ses propres années de collège. Noms et visages ont été changés, mais les situations et les propos rapportés sont censés tre authentiques.Connaissant très mal jusqu'à présent les BD de Riad Sattouf, je compte désormais combler mes lacunes : en effet, ce livre est tout simplement hilarant. Adolescents, profs, tout le monde est croqué de manière simple mais impitoyable. La cruauté, les clans, la btise, les rapports de domination et de séduction, tout y passe. Vraiment cela faisait longtemps qu'une BD ne m'avait pas aussi franchement fait rire par son acidité.Deux regrets : que cela soit si court d'abord, et aussi que l'histoire se déroule dans un collège hors du commun, de milieu aisé. Bien sr, ce soupon de démagogie n'aurait plus lieu d'tre si Riad Sattouf osait réaliser un deuxième tome de cet acabit, mais situé en ZEP cette fois.

Retour au Collège Reviews
"Trop vrai" diraient ces élèves... .
Sattouf est allé 15 jours dans un collège assister à tous les cours. Il relate son expérience dans cette bd. Et c'est réussi. On rit. On n'apprend pas grand chose de ce "reportage", mais les portraits sont redoutables d'efficacité. Le "sketch d'accueil" du proviseur et de son adjoint est un morceau de bravoure. Les ados, eux, sont "trop" ressemblants, la retranscription des dialogues est super juste. Bref un vrai régal!
"Trop vrai" diraient ces élèves... .
Sattouf est allé 15 jours dans un collège assister à tous les cours. Il relate son expérience dans cette bd. Et c'est réussi. On rit. On n'apprend pas grand chose de ce "reportage", mais les portraits sont redoutables d'efficacité. Le "sketch d'accueil" du proviseur et de son adjoint est un morceau de bravoure. Les ados, eux, sont "trop" ressemblants, la retranscription des dialogues est super juste. Bref un vrai régal!
Retour au Collège Opinions
Encore une réussite signée Riad Sattouf ! .
Voilà désormais huit années que Riad Sattouf est entré dans le monde de la bande-dessinée franaise, et force est de constater qu'il réussit tout ce qu'il entreprend au fil de l'évolution de sa production littéraire (réussite qu'il est parvenu à étendre au cinéma puisque son premier film "Les Beaux Gosses" a attiré 900 000 spectateurs et récolté pas moins de trois nominations aux Césars).Ayant découvert le sieur Sattouf avec la série hilarante (et ubuesque !) des aventures de Pascal Brutal, et après avoir grandement savouré les deux tomes de La Vie secrète des jeunes , c'est donc à rebours que j'aborde l'oeuvre de l'auteur avec ce Retour au collège qui date de 2005.Le lecteur trouvera dans cet opus les prémices des réussites futures : une lecture sociologique et caricaturale (ce qui n'est pas forcément antinomique) de la vie des jeunes, un humour acéré et dévastateur et un dessin très particulier, ni moche ni beau, mais très accrocheur. Ici, le dessinateur s'insère dans l'histoire et raconte la manière dont il est allé étudier la vie dans un collège du 16ème arrondissement parisien. Sans chercher à faire dans le moralisme (ce serait mal connatre le ton sattoufien ), l'auteur parvient à tisser un portrait assez convaincant de la vie à l'école (mme si certains passages outranciers ne sont là que pour amuser, pas pour instruire), et plus largement de l'influence de la société sur les élèves, que ceux-ci soient des quartiers chics ou au contraire des banlieues pauvres.Qu'on se le dise, Riad Sattouf est un des nouveaux auteurs de bandes-dessinées franais qui compte, et qui va probablement continuer de peser sur ce genre dans les prochaines années tant il possède un style inimitable, entre humour et étude sociétale.
Encore une réussite signée Riad Sattouf ! .
Voilà désormais huit années que Riad Sattouf est entré dans le monde de la bande-dessinée franaise, et force est de constater qu'il réussit tout ce qu'il entreprend au fil de l'évolution de sa production littéraire (réussite qu'il est parvenu à étendre au cinéma puisque son premier film "Les Beaux Gosses" a attiré 900 000 spectateurs et récolté pas moins de trois nominations aux Césars).Ayant découvert le sieur Sattouf avec la série hilarante (et ubuesque !) des aventures de Pascal Brutal, et après avoir grandement savouré les deux tomes de La Vie secrète des jeunes , c'est donc à rebours que j'aborde l'oeuvre de l'auteur avec ce Retour au collège qui date de 2005.Le lecteur trouvera dans cet opus les prémices des réussites futures : une lecture sociologique et caricaturale (ce qui n'est pas forcément antinomique) de la vie des jeunes, un humour acéré et dévastateur et un dessin très particulier, ni moche ni beau, mais très accrocheur. Ici, le dessinateur s'insère dans l'histoire et raconte la manière dont il est allé étudier la vie dans un collège du 16ème arrondissement parisien. Sans chercher à faire dans le moralisme (ce serait mal connatre le ton sattoufien ), l'auteur parvient à tisser un portrait assez convaincant de la vie à l'école (mme si certains passages outranciers ne sont là que pour amuser, pas pour instruire), et plus largement de l'influence de la société sur les élèves, que ceux-ci soient des quartiers chics ou au contraire des banlieues pauvres.Qu'on se le dise, Riad Sattouf est un des nouveaux auteurs de bandes-dessinées franais qui compte, et qui va probablement continuer de peser sur ce genre dans les prochaines années tant il possède un style inimitable, entre humour et étude sociétale.
à pleurer de rire !! .
trop excellent, tout l monde s'y retrouvera et comme dit on en pleure de rire !!A offrir, à avoir chez soi, à lire partout
trop excellent, tout l monde s'y retrouvera et comme dit on en pleure de rire !!A offrir, à avoir chez soi, à lire partout
Immersion réaliste au sein des ados de notre époque ! .
Retourner au collège 12 ans après l'avoir quitté, telle est l'idée de Riad Sattouf (le réalisateur du film Les Beaux Gosses) pour mettre fin à son traumatisme du collège. Sur les conseils d'un ami rupin , l'auteur (ayant effectué sa scolarité dans un collège de prolos comme il le dit lui-mme) se met en tte d'aller vivre quelques semaines dans un collège rupin d'un chic arrondissement de Paris.Après nous avoir fait part des difficultés qu'il a rencontrées pour trouver un chef d'établissement qui veuille bien l'accueillir dans son collège (dans lequel, selon le Principal, l'auteur ne devrait pas entendre Nique ta mère '..ce ne sera que l'affaire de quelques pages), l'auteur nous plonge alors dans le quotidien d'un collège bourgeois de 2005.Riad nous dresse (et trace) le portrait de quelques élèves emblématiques de la classe de 3ème suivie. Il y a tout d'abord Thomas, la star de la classe, pas très beau d'après l'auteur mais très riche du fait de ses activités de mannequinat. Il y a aussi De Bouvier, le sale gosse de la classe, toujours en train de faire des remarques déplacées aux filles et aux profs, le pantalon toujours à mi-cuisse et le caleon apparent (ce personnage parlera beaucoup aux enseignants qui liront cet album, on en a tous un élève comme a dans une classe).Dans cet album, l'auteur ne propose pas vraiment une histoire, mais aborde différents sujets liés à l'adolescence : l'image qu'un ado peut avoir de lui, le désir de ressembler aux autres élèves beaux et populaires , la fille dont on est secrètement amoureux, les marques vestimentaires qui permettent d'tre accepté dans un groupe d'amis (par conséquent, elles peuvent aussi engendrer le rejet et l'exclusion). On croise un élève passionné d'armes et ayant un comportement spé (un futur terroriste ?). La religion est aussi abordée : les élèves s'amusent à classer les élèves selon leur religion et leur engagement dans celle-ci.Au fil des pages, l'auteur et le lecteur remarquent que finalement peu de choses ont changé, à part l'époque et le décor (un milieu bourgeois). Il (et le lecteur aussi) se retrouve ainsi à plusieurs reprises dans certains élèves.Les profs sont aussi présents dans cet album : il y Monsieur Hermann, professeur ( réac , ancien et dépressif ) d'anglais, le prof d'histoire-géo, tout aussi anonyme qu'autoritaire. Les difficultés d'tre un enseignant débutant sont représentées par Mlle Birkenstök, professeur d'éducation civique.Au final, Riad Sattouf a-t-il réussi à mettre fin à sa phobie du collège ? Pas sr. En tout cas, il nous aura fait partager le quotidien d'un collège.
Retourner au collège 12 ans après l'avoir quitté, telle est l'idée de Riad Sattouf (le réalisateur du film Les Beaux Gosses) pour mettre fin à son traumatisme du collège. Sur les conseils d'un ami rupin , l'auteur (ayant effectué sa scolarité dans un collège de prolos comme il le dit lui-mme) se met en tte d'aller vivre quelques semaines dans un collège rupin d'un chic arrondissement de Paris.Après nous avoir fait part des difficultés qu'il a rencontrées pour trouver un chef d'établissement qui veuille bien l'accueillir dans son collège (dans lequel, selon le Principal, l'auteur ne devrait pas entendre Nique ta mère '..ce ne sera que l'affaire de quelques pages), l'auteur nous plonge alors dans le quotidien d'un collège bourgeois de 2005.Riad nous dresse (et trace) le portrait de quelques élèves emblématiques de la classe de 3ème suivie. Il y a tout d'abord Thomas, la star de la classe, pas très beau d'après l'auteur mais très riche du fait de ses activités de mannequinat. Il y a aussi De Bouvier, le sale gosse de la classe, toujours en train de faire des remarques déplacées aux filles et aux profs, le pantalon toujours à mi-cuisse et le caleon apparent (ce personnage parlera beaucoup aux enseignants qui liront cet album, on en a tous un élève comme a dans une classe).Dans cet album, l'auteur ne propose pas vraiment une histoire, mais aborde différents sujets liés à l'adolescence : l'image qu'un ado peut avoir de lui, le désir de ressembler aux autres élèves beaux et populaires , la fille dont on est secrètement amoureux, les marques vestimentaires qui permettent d'tre accepté dans un groupe d'amis (par conséquent, elles peuvent aussi engendrer le rejet et l'exclusion). On croise un élève passionné d'armes et ayant un comportement spé (un futur terroriste ?). La religion est aussi abordée : les élèves s'amusent à classer les élèves selon leur religion et leur engagement dans celle-ci.Au fil des pages, l'auteur et le lecteur remarquent que finalement peu de choses ont changé, à part l'époque et le décor (un milieu bourgeois). Il (et le lecteur aussi) se retrouve ainsi à plusieurs reprises dans certains élèves.Les profs sont aussi présents dans cet album : il y Monsieur Hermann, professeur ( réac , ancien et dépressif ) d'anglais, le prof d'histoire-géo, tout aussi anonyme qu'autoritaire. Les difficultés d'tre un enseignant débutant sont représentées par Mlle Birkenstök, professeur d'éducation civique.Au final, Riad Sattouf a-t-il réussi à mettre fin à sa phobie du collège ? Pas sr. En tout cas, il nous aura fait partager le quotidien d'un collège.
énorme ! tout le contraire du premier commentaire. .
Riad m'a fait rigoler comme un gosse. j'ai rettrouver du Crumb ou du joe Matt dans cette BD.Ne soyons pas coincé et allons y franchement ! Halte aux discours en demi teinte et au oeuvres hyper réalistes.
Riad m'a fait rigoler comme un gosse. j'ai rettrouver du Crumb ou du joe Matt dans cette BD.Ne soyons pas coincé et allons y franchement ! Halte aux discours en demi teinte et au oeuvres hyper réalistes.
Retour vers le foutoir .
Riad Sattouf traite d'un thème pourtant déjà vu, le collège, sous un angle original. Cette bande dessinée se présente comme une immersion dans la scolarité de ces adolescents aisés. Ce n'est pas nouveau : les riches sont capables d'tre (au moins) aussi btes que les pauvres. Deux semaines racontées, quelques anecdotes, le tout dresse un portrait d'une vérité saisissante : jamais une description n'avait été aussi réussie, aussi frappante, aussi proche de la réalité du collège et des jeunes qui y évoluent (ou y régressent c'est au choix). L'hypocrisie, l'obsession sexuelle, les clans, tout est parfait, a sent le vécu. L'ouvrage est en outre très drle, particulièrement grce aux névroses du narrateur, toujours traumatisé par le collège 10 ans après la fin de ses études. Les parallèles entre la situation actuelle et les souvenirs du Riad Sattouf sont également très bien sentis. Cté dessin, l'auteur joue sur la simplicité : pas de cases, pas de couleurs, une mise en page assez aléatoire. S'en dégage une simplicité et une naveté très en adéquation avec le récit. Un album parfois grave, souvent drle, la vraie vie quoi...
Riad Sattouf traite d'un thème pourtant déjà vu, le collège, sous un angle original. Cette bande dessinée se présente comme une immersion dans la scolarité de ces adolescents aisés. Ce n'est pas nouveau : les riches sont capables d'tre (au moins) aussi btes que les pauvres. Deux semaines racontées, quelques anecdotes, le tout dresse un portrait d'une vérité saisissante : jamais une description n'avait été aussi réussie, aussi frappante, aussi proche de la réalité du collège et des jeunes qui y évoluent (ou y régressent c'est au choix). L'hypocrisie, l'obsession sexuelle, les clans, tout est parfait, a sent le vécu. L'ouvrage est en outre très drle, particulièrement grce aux névroses du narrateur, toujours traumatisé par le collège 10 ans après la fin de ses études. Les parallèles entre la situation actuelle et les souvenirs du Riad Sattouf sont également très bien sentis. Cté dessin, l'auteur joue sur la simplicité : pas de cases, pas de couleurs, une mise en page assez aléatoire. S'en dégage une simplicité et une naveté très en adéquation avec le récit. Un album parfois grave, souvent drle, la vraie vie quoi...
Une BD délirante ! .
Une BD qui retrace très justement nos années collège avec forcément une caricature du rigolo de la classe, du belltre, des filles cool et des asociaux... Mais vraiment tordant !
Une BD qui retrace très justement nos années collège avec forcément une caricature du rigolo de la classe, du belltre, des filles cool et des asociaux... Mais vraiment tordant !
Cons Review
règlement de compte .
Sattouf, sous prétexte de s'intéresser au monde des ados de collège de l'intérieur, n'a en fait qu'une obsession dans cet album : comparer son vécu de collégien traumatisé (en gros, un peu moche et un peu rejeté) avec la sociologie d'une classe d'aujourd'hui, choisie au sein d'une cité scolaire parisienne, qu'on imagine plutôt du côté 16ème...Certes, les observations sont justes, et certains portraits ne s'oublient pas.Mais que penser de la manière dont l'auteur se met en scène comme véritable star parmi les pré-pubères des beaux quartiers ? Le plaisir qu'il éprouve à susciter chez des jeunes filles de 14 ans des élans amoureux met mal à l'aise.De même que son ignorance de certains personnels des collèges qui ont une vision très juste des élèves : CPE, surveillants, infirmière...Quant au portrait des profs (pas un seul n'est épargné), il montre que Sattouf n'a vu que ce qu'il voulait voir.Avec un tel sujet, un observateur à l'esprit moins pollué par ses traumatismes d'ado aurait rendu un travail autrement plus vrai, plus émouvant, et surtout, plus nuancé.Ce que montre Sattouf est assez épouvantable : élèves lâches, racistes, ultra-superficiels, égoïstes...Les deux scènes d'agression pendant la récréation, dans un cadre noir oppressant, font froid dans le dos : l'auteur montre, dénonce, mais reste passif tel un voyeur, sans même donner une conclusion à ces actes. Si chez les fils de bourgeois, la violence gratuite est si évidente, que penser des établissements difficiles ? Que vont penser les détracteurs de l'école publique (car le collège décrit ici est bien public) ?Peut-être aurait-il mieux valu en faire une fiction...
Sattouf, sous prétexte de s'intéresser au monde des ados de collège de l'intérieur, n'a en fait qu'une obsession dans cet album : comparer son vécu de collégien traumatisé (en gros, un peu moche et un peu rejeté) avec la sociologie d'une classe d'aujourd'hui, choisie au sein d'une cité scolaire parisienne, qu'on imagine plutôt du côté 16ème...Certes, les observations sont justes, et certains portraits ne s'oublient pas.Mais que penser de la manière dont l'auteur se met en scène comme véritable star parmi les pré-pubères des beaux quartiers ? Le plaisir qu'il éprouve à susciter chez des jeunes filles de 14 ans des élans amoureux met mal à l'aise.De même que son ignorance de certains personnels des collèges qui ont une vision très juste des élèves : CPE, surveillants, infirmière...Quant au portrait des profs (pas un seul n'est épargné), il montre que Sattouf n'a vu que ce qu'il voulait voir.Avec un tel sujet, un observateur à l'esprit moins pollué par ses traumatismes d'ado aurait rendu un travail autrement plus vrai, plus émouvant, et surtout, plus nuancé.Ce que montre Sattouf est assez épouvantable : élèves lâches, racistes, ultra-superficiels, égoïstes...Les deux scènes d'agression pendant la récréation, dans un cadre noir oppressant, font froid dans le dos : l'auteur montre, dénonce, mais reste passif tel un voyeur, sans même donner une conclusion à ces actes. Si chez les fils de bourgeois, la violence gratuite est si évidente, que penser des établissements difficiles ? Que vont penser les détracteurs de l'école publique (car le collège décrit ici est bien public) ?Peut-être aurait-il mieux valu en faire une fiction...
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Product Details
EAN : 9782501066471Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Riad Sattouf
Binding : Broché
Manufacturer : Marabout
PublicationDate : 2010-09-08
Publisher : Marabout
SKU : 749782501066471
Studio : Marabout
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