
Prix : EUR 19,99

This review is from : Tue-moi à en crever
Un rythme enivrant et des retournements surprenants .
David Lapham livre ici un roman graphique noir bien trempé où les émotions des personnages sont extraordinairement bien exprimées dans le trait, ainsi que les mouvements (ambiance et narration). La psychologie des personnages est riche, sans que l'auteur n'ait eu besoin d'en passer par un texte par trop explicatif, tentation à laquelle il n'a pas cédé mme s'il s'est richement documenté (auprès d'avocats de l'aide judiciaire, de procureurs de palais de justice, auprès de professionnels de la médecine légale...). Il campe ainsi son inspiration dans les Etats-Unis des années 1930-1950, capturant avec modernité cette atmopshère du passé. On dévore cette BD, guidé par le suspens et le plaisir de fouiller une image sobre et riche... On peut conjecturer sans s'tre trop trompés sur le dénouement, mais pas sur ses moyens !
Un rythme enivrant et des retournements surprenants .
David Lapham livre ici un roman graphique noir bien trempé où les émotions des personnages sont extraordinairement bien exprimées dans le trait, ainsi que les mouvements (ambiance et narration). La psychologie des personnages est riche, sans que l'auteur n'ait eu besoin d'en passer par un texte par trop explicatif, tentation à laquelle il n'a pas cédé mme s'il s'est richement documenté (auprès d'avocats de l'aide judiciaire, de procureurs de palais de justice, auprès de professionnels de la médecine légale...). Il campe ainsi son inspiration dans les Etats-Unis des années 1930-1950, capturant avec modernité cette atmopshère du passé. On dévore cette BD, guidé par le suspens et le plaisir de fouiller une image sobre et riche... On peut conjecturer sans s'tre trop trompés sur le dénouement, mais pas sur ses moyens !

Tue-moi à en crever Reviews
Et Lapham d'or du meilleur polar revient à ...... .
Les éditions Delcourt me déoivent rarement . Que ce soient " Wattchmen " , "Girls" , "Dark knight" ou dernièrement "Bone" , c'est toujours vers cet éditeur que je reviens lorsque je me lasse des Comics Mainstream . Provisoirement lassé des Super Héros qui meurent au numéro 50 pour revenir au numéro 100 et me rappelant de l'émoi qu'avait suscité chez moi les premiers "Sin City" , je me suis mis en qute d'un bon roman noir , ayant été très déu par "Criminal" et par " 100 Bullets ".Ici , un pianiste de Jazz découvre sa femme qu'il méprisait , morte , pendue en rentrant chez lui . Une série de hasards vont le pousser dans les bras d'une femme fatale qui va le détruire progressivement , sans que celui-ci, aveuglé par la passion qu'elle lui inspire et par le mépris pour son ancienne vie , ne se rende compte que cet ancien flirt dirige sa destinée depuis de nombreuses années ..... Amour et Mort ....Avec son titre et sa couverture accrocheur " Tue moi à en crever " bénéficie d'un gros travail de David Lapham . Élaboré pendant deux ans , écrit , dessiné , encré , Lapham serait il , auréolé de ses Eisner Awards ; notre nouveau Miller ?Oui et Non ! Dans cette série noire en 9 épisodes , pas de résistance super héroque à la souffrance , de mise en pages délirante , de putes teigneuses et de Ninjas ( que je fuis depuis Daredevil ...) .Et pourtant "Tue moi...." est une série noire , une vraie, avec des dialogues hautement addictifs , une intrigue bien menée avec ce qu'il faut d'engrenage infernal et de coups de thétre crédibles . Contrairement à 75 % des comics actuels , le suspens sait s'effacer devant la psychologie des personnages auquel le lecteur ne peut que s'identifier . L'hérosme de Steven n'a rien de chevaleresque mais bien la résultante de l'égosme et des manipulations de Tara. La toile de l'araignée y est bien plus redoutable lorsque l'insecte s'y précipite en escomptant sur la miséricorde de son prédateur ...Pas dupes de son talent , on a aperu notre homme chez les grands éditeurs Vertigo ( Young Liars ) et DC ( Batman:City of crime )Lapham fait ce qu'il faut pour renouveler les codes du genre. Quel régal de sortir enfin des rues embrumées de "Sin City" , des caniveaux de "Criminal" , de voir les personnages évoluer ailleurs que sur des latrines entre deux fixes ( "100 Bullets " pour qui j'éprouve une aversion grandissante.... ) . A part deux scènes de Baston , ne vous attendez pas à des litres d'hémoglobine , de scènes Trash à la Ennis ou de performances sexuelles de nos héros.Le parti pris de l'auteur est , au contraire la sobriété ; celui-ci reconnait dans sa préface son amour des films qui , devant contourner la censure , se montraient beaucoup plus imaginatifs face à l' impossibilité de tout montrer.Ici , Lapham , tout en situant l'action à notre époque , s'inspire clairement de manière graphique et narrative des films noirs des années 50 , des Hitchcock ; Kubrick en noir et blanc . Pas de détective privé qui va s'enfiler des petites pépées entre deux rasades de Gins et réflexion machiste , mais deux tres , d'origine modeste , croyant profondement à la seconde chance que semble leur offrir la vie, avant que leur destin ne pietinnent leurs espoirs et leur amour .Si Lapham ne possède pas la flamboyance de Miller ( mais qui peut y prétendre ? ), il a indéniablement du style : de gros efforts de perspective sont faits et que ce soit dans les boites de jazz ou dans l'intimité des banlieues Américaines , il n'est jamais avare de décors ; enfin quelque part entre Eisner et Romita Sr , ses expressions servent des personnages vivants criants de vérité et qui sait éviter le cté péniblement grimaant de Charles Burns . On croie à l'ingénuité de Tara et son regard faussement candide . On s'exaspère devant l'aveuglement généreux de Steven et le dévouement quasi masochiste de Barbara , amoureuse perpétuellement éconduite . Le noir et blanc est sobre et rappelle l'ambiance de "L'ultime Razzia" ou du "Faucon Maltais".La traduction d'Anne Capuron est exemplaire , je reproche simplement à Delcourt d'tre parfois irréguliers dans ses mises en pages . Certaines de ses publications bénéficie de la reproduction des covers d'origine , ici non .Bref si vous aimez les histoires de rédemption impossible , les moments où les doutes des personnages priment sur l'action , les correspondances entre BD et cinéma noir , ce Comic est pour vous .
Et Lapham d'or du meilleur polar revient à ...... .
Les éditions Delcourt me déoivent rarement . Que ce soient " Wattchmen " , "Girls" , "Dark knight" ou dernièrement "Bone" , c'est toujours vers cet éditeur que je reviens lorsque je me lasse des Comics Mainstream . Provisoirement lassé des Super Héros qui meurent au numéro 50 pour revenir au numéro 100 et me rappelant de l'émoi qu'avait suscité chez moi les premiers "Sin City" , je me suis mis en qute d'un bon roman noir , ayant été très déu par "Criminal" et par " 100 Bullets ".Ici , un pianiste de Jazz découvre sa femme qu'il méprisait , morte , pendue en rentrant chez lui . Une série de hasards vont le pousser dans les bras d'une femme fatale qui va le détruire progressivement , sans que celui-ci, aveuglé par la passion qu'elle lui inspire et par le mépris pour son ancienne vie , ne se rende compte que cet ancien flirt dirige sa destinée depuis de nombreuses années ..... Amour et Mort ....Avec son titre et sa couverture accrocheur " Tue moi à en crever " bénéficie d'un gros travail de David Lapham . Élaboré pendant deux ans , écrit , dessiné , encré , Lapham serait il , auréolé de ses Eisner Awards ; notre nouveau Miller ?Oui et Non ! Dans cette série noire en 9 épisodes , pas de résistance super héroque à la souffrance , de mise en pages délirante , de putes teigneuses et de Ninjas ( que je fuis depuis Daredevil ...) .Et pourtant "Tue moi...." est une série noire , une vraie, avec des dialogues hautement addictifs , une intrigue bien menée avec ce qu'il faut d'engrenage infernal et de coups de thétre crédibles . Contrairement à 75 % des comics actuels , le suspens sait s'effacer devant la psychologie des personnages auquel le lecteur ne peut que s'identifier . L'hérosme de Steven n'a rien de chevaleresque mais bien la résultante de l'égosme et des manipulations de Tara. La toile de l'araignée y est bien plus redoutable lorsque l'insecte s'y précipite en escomptant sur la miséricorde de son prédateur ...Pas dupes de son talent , on a aperu notre homme chez les grands éditeurs Vertigo ( Young Liars ) et DC ( Batman:City of crime )Lapham fait ce qu'il faut pour renouveler les codes du genre. Quel régal de sortir enfin des rues embrumées de "Sin City" , des caniveaux de "Criminal" , de voir les personnages évoluer ailleurs que sur des latrines entre deux fixes ( "100 Bullets " pour qui j'éprouve une aversion grandissante.... ) . A part deux scènes de Baston , ne vous attendez pas à des litres d'hémoglobine , de scènes Trash à la Ennis ou de performances sexuelles de nos héros.Le parti pris de l'auteur est , au contraire la sobriété ; celui-ci reconnait dans sa préface son amour des films qui , devant contourner la censure , se montraient beaucoup plus imaginatifs face à l' impossibilité de tout montrer.Ici , Lapham , tout en situant l'action à notre époque , s'inspire clairement de manière graphique et narrative des films noirs des années 50 , des Hitchcock ; Kubrick en noir et blanc . Pas de détective privé qui va s'enfiler des petites pépées entre deux rasades de Gins et réflexion machiste , mais deux tres , d'origine modeste , croyant profondement à la seconde chance que semble leur offrir la vie, avant que leur destin ne pietinnent leurs espoirs et leur amour .Si Lapham ne possède pas la flamboyance de Miller ( mais qui peut y prétendre ? ), il a indéniablement du style : de gros efforts de perspective sont faits et que ce soit dans les boites de jazz ou dans l'intimité des banlieues Américaines , il n'est jamais avare de décors ; enfin quelque part entre Eisner et Romita Sr , ses expressions servent des personnages vivants criants de vérité et qui sait éviter le cté péniblement grimaant de Charles Burns . On croie à l'ingénuité de Tara et son regard faussement candide . On s'exaspère devant l'aveuglement généreux de Steven et le dévouement quasi masochiste de Barbara , amoureuse perpétuellement éconduite . Le noir et blanc est sobre et rappelle l'ambiance de "L'ultime Razzia" ou du "Faucon Maltais".La traduction d'Anne Capuron est exemplaire , je reproche simplement à Delcourt d'tre parfois irréguliers dans ses mises en pages . Certaines de ses publications bénéficie de la reproduction des covers d'origine , ici non .Bref si vous aimez les histoires de rédemption impossible , les moments où les doutes des personnages priment sur l'action , les correspondances entre BD et cinéma noir , ce Comic est pour vous .
Product Details
EAN : 9782756000985Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : David Lapham
Binding : Broché
Manufacturer : Delcourt
PublicationDate : 2006-04-25
Publisher : Delcourt
Studio : Delcourt
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