Prix : EUR 11,00
Nemesis en France - L'année dernière, Mark Millar (Ultimates, Authority) a créé l'événement avec Kick-Ass, ce héros sans pouvoirs qui a attiré des foules dans les salles de cinéma. Millar remet le couvert avec Nemesis, sa nouvelle création partie d’un concept étonnant : et si Batman était un super-vilain ? Que se passe-t-il quand l'un des personnages les plus intelligents du monde fait partie des méchants ? Pour cette saga incroyable, Millar a fait appel à son complice sur Civil War et Wolverine : Old Man Logan, le formidable Steve McNiven.
Un supercriminel supersadique .
À Tokyo, un homme dans un costume tout blanc (avec cape et masque) s'apprte à donner le coup de grce au chef de la police. Il est assisté de 2 hommes. Le chef de la police est ligoté et Nemesis a annoncé qu'il l'exécuterait à 10h35. Pour passer le temps, il énumère les crimes qu'il a commis avant cette mise à mort finale : l'empoisonnement d'un réservoir d'eau, une attaque au gaz dans une salle de spectacle et le vol d'un bijou précieux. Cette scène se termine par un carnage provoquant la mort de plusieurs centaines de d'innocents. Deuxième scène : Blake Morrow (un policier haut gradé) se salit les mains en mettant un terme à une prise d'otages dans une effusion de sang (le sang des preneurs d'otages). À l'issue de son action d'éclat, un policier lui remet un carton indiquant qu'il est la nouvelle cible de Nemesis qui a projeté de le tuer le 12 mars courant. Nemesis arrive aux États-Unis et il commence par attaquer Air Force One.Mark Millar (le scénariste) est devenu à la fin des années 2000, le roi de l'esbroufe dans le monde des comics. En 2008, il a créé Kick-Ass (dessiné par john Romita junior) dont il a vendu les droits directement au cinéma avec le film réalisé dans la foulée (Kick Ass). Fort de ses succès passés (Wanted également adapté en film, et Ultimates) Millar a le droit d'avoir quelques prétentions et Marvel a publié 2 de ses séries en 2010 ("Nemesis" et "Superior" avec Leinil Yu). "Nemesis" correspond également à sa troisième bande dessinée avec Steve McNiven, les 2 premières s'étant également classées dans les premières ventes (Civil War en 2006 et Old Man Logan en 2008/2009). Impossible d'ignorer un tel pédigrée.À la lecture "Nemesis" s'avère une histoire assez courte, complète, initialement 4 épisodes, soit environ 90 pages de bande dessinée. Némésis est le nom de la déesse de la vengeance dans la mythologie grecque. Le lecteur apprend rapidement (dans le premier quart) quelle vengeance lie les 2 personnages principaux. Millar a claironné partout que cette histoire correspond à une version de Batman s'attachant à faire le mal plutt que le bien, dans un monde où il n'y a pas de superhéros. Effectivement, la première rencontre avec Nemesis le montre portant ce costume de superhéros ou supercriminel, tout de blanc vtu comme un double inversé de Batman avec son costume sombre. Cet élément place d'emblée ce récit dans le registre des superhéros (sans superpouvoir) avec une exigence assez élevée de suspension consentie de l'incrédulité. Ne vous attendez pas à du réalisme ou du plausible ; par exemple dans une scène d'action enlevée, Nemesis conduit une voiture qui s'ouvre en 2 pour révéler une moto futuriste que Nemesis pilote avec les mmes commandes que celles de la voiture. Coté crimes, le lecteur est servi par un Mark Millar en verve. Le premier cité (l'empoisonnement d'un réservoir) évoque évidemment le méfait perpétré par le Joker lors de sa première apparition. Les suivants s'avèrent plus cruels et sadiques avec une volonté perverse de briser l'esprit des victimes. En ceci, Millar s'inscrit dans une longue tradition des comics dans laquelle une partie du plaisir de lecture dérive de la fascination pour la barbarie des crimes commis.Millar construit son récit sur l'horreur des crimes perpétrés et sur des scènes d'action spectaculaires dans lesquelles McNiven peut s'en donner à coeur joie. Il compose ses pages sur la base de 3 à 6 cases, une mise en page assez aérée. Il s'est éloigné de l'encrage minutieux de Dexter Vines pour "Old Man Logan", pour un style un tout petit peu plus lche avec une légère influence manga dans la représentation des mouvements (fluidité et rapidité). À la vue des pages, le lecteur peut constater les influences d' Akira dans la mise en scène des mouvements et des impacts, et les influences de Gary Frank dans les dessins des visages (Supreme Power). Le résultat dégage une énergie impressionnante. Ses choix graphiques inscrivent fortement cette histoire dans la tradition des comics de superhéros : il n'y a qu'à regarder le repaire de Nemesis pour contempler une variation de la Batcave. Le lecteur contemple un aménagement souterrain spacieux qui abrite une voiture sur une plaque tournante, ainsi qu'un avion de chasse dans une autre salle. Cette pleine page est représentative du ton du récit : la fantaisie adolescente. Dans la réalité un tel déploiement de technologie nécessite une armée de techniciens assurant la maintenance. Dans cette histoire, il tombe sous le sens que toutes ses merveilles n'ont pas besoin d'entretien ou de contrle technique. McNiven réalise des planches très agréables à regarder, efficaces, fluides et brutales, en mélangeant un réalisme sec avec des influences superhéros. Il s'amuse également avec le blanc immaculé du costume de Nemesis pour faire apparatre les fines trainées de sang des victimes.Ce tome constitue une lecture agréable bien ficelée avec une chute qui ouvre une nouvelle perspective sur les événements contés et des illustrations précises et pleines de vie. Le récit s'éloigne des comics de superhéros pour s'inscrire dans le registre du thriller, avec quelques éléments trop gros pour y croire. À différentes reprises, j'ai eu l'impression que Millar avait calibré ses ingrédients pour contenter son coeur de cible, un peu comme des auteurs comme Douglas Preston et Lincoln Child composent artificiellement leur roman en insérant telle et telle scènes afin de plaire aux lecteurs (je pense par exemple à Danse de mort qui sent plus une recette toute faite qu'autre chose).
À Tokyo, un homme dans un costume tout blanc (avec cape et masque) s'apprte à donner le coup de grce au chef de la police. Il est assisté de 2 hommes. Le chef de la police est ligoté et Nemesis a annoncé qu'il l'exécuterait à 10h35. Pour passer le temps, il énumère les crimes qu'il a commis avant cette mise à mort finale : l'empoisonnement d'un réservoir d'eau, une attaque au gaz dans une salle de spectacle et le vol d'un bijou précieux. Cette scène se termine par un carnage provoquant la mort de plusieurs centaines de d'innocents. Deuxième scène : Blake Morrow (un policier haut gradé) se salit les mains en mettant un terme à une prise d'otages dans une effusion de sang (le sang des preneurs d'otages). À l'issue de son action d'éclat, un policier lui remet un carton indiquant qu'il est la nouvelle cible de Nemesis qui a projeté de le tuer le 12 mars courant. Nemesis arrive aux États-Unis et il commence par attaquer Air Force One.Mark Millar (le scénariste) est devenu à la fin des années 2000, le roi de l'esbroufe dans le monde des comics. En 2008, il a créé Kick-Ass (dessiné par john Romita junior) dont il a vendu les droits directement au cinéma avec le film réalisé dans la foulée (Kick Ass). Fort de ses succès passés (Wanted également adapté en film, et Ultimates) Millar a le droit d'avoir quelques prétentions et Marvel a publié 2 de ses séries en 2010 ("Nemesis" et "Superior" avec Leinil Yu). "Nemesis" correspond également à sa troisième bande dessinée avec Steve McNiven, les 2 premières s'étant également classées dans les premières ventes (Civil War en 2006 et Old Man Logan en 2008/2009). Impossible d'ignorer un tel pédigrée.À la lecture "Nemesis" s'avère une histoire assez courte, complète, initialement 4 épisodes, soit environ 90 pages de bande dessinée. Némésis est le nom de la déesse de la vengeance dans la mythologie grecque. Le lecteur apprend rapidement (dans le premier quart) quelle vengeance lie les 2 personnages principaux. Millar a claironné partout que cette histoire correspond à une version de Batman s'attachant à faire le mal plutt que le bien, dans un monde où il n'y a pas de superhéros. Effectivement, la première rencontre avec Nemesis le montre portant ce costume de superhéros ou supercriminel, tout de blanc vtu comme un double inversé de Batman avec son costume sombre. Cet élément place d'emblée ce récit dans le registre des superhéros (sans superpouvoir) avec une exigence assez élevée de suspension consentie de l'incrédulité. Ne vous attendez pas à du réalisme ou du plausible ; par exemple dans une scène d'action enlevée, Nemesis conduit une voiture qui s'ouvre en 2 pour révéler une moto futuriste que Nemesis pilote avec les mmes commandes que celles de la voiture. Coté crimes, le lecteur est servi par un Mark Millar en verve. Le premier cité (l'empoisonnement d'un réservoir) évoque évidemment le méfait perpétré par le Joker lors de sa première apparition. Les suivants s'avèrent plus cruels et sadiques avec une volonté perverse de briser l'esprit des victimes. En ceci, Millar s'inscrit dans une longue tradition des comics dans laquelle une partie du plaisir de lecture dérive de la fascination pour la barbarie des crimes commis.Millar construit son récit sur l'horreur des crimes perpétrés et sur des scènes d'action spectaculaires dans lesquelles McNiven peut s'en donner à coeur joie. Il compose ses pages sur la base de 3 à 6 cases, une mise en page assez aérée. Il s'est éloigné de l'encrage minutieux de Dexter Vines pour "Old Man Logan", pour un style un tout petit peu plus lche avec une légère influence manga dans la représentation des mouvements (fluidité et rapidité). À la vue des pages, le lecteur peut constater les influences d' Akira dans la mise en scène des mouvements et des impacts, et les influences de Gary Frank dans les dessins des visages (Supreme Power). Le résultat dégage une énergie impressionnante. Ses choix graphiques inscrivent fortement cette histoire dans la tradition des comics de superhéros : il n'y a qu'à regarder le repaire de Nemesis pour contempler une variation de la Batcave. Le lecteur contemple un aménagement souterrain spacieux qui abrite une voiture sur une plaque tournante, ainsi qu'un avion de chasse dans une autre salle. Cette pleine page est représentative du ton du récit : la fantaisie adolescente. Dans la réalité un tel déploiement de technologie nécessite une armée de techniciens assurant la maintenance. Dans cette histoire, il tombe sous le sens que toutes ses merveilles n'ont pas besoin d'entretien ou de contrle technique. McNiven réalise des planches très agréables à regarder, efficaces, fluides et brutales, en mélangeant un réalisme sec avec des influences superhéros. Il s'amuse également avec le blanc immaculé du costume de Nemesis pour faire apparatre les fines trainées de sang des victimes.Ce tome constitue une lecture agréable bien ficelée avec une chute qui ouvre une nouvelle perspective sur les événements contés et des illustrations précises et pleines de vie. Le récit s'éloigne des comics de superhéros pour s'inscrire dans le registre du thriller, avec quelques éléments trop gros pour y croire. À différentes reprises, j'ai eu l'impression que Millar avait calibré ses ingrédients pour contenter son coeur de cible, un peu comme des auteurs comme Douglas Preston et Lincoln Child composent artificiellement leur roman en insérant telle et telle scènes afin de plaire aux lecteurs (je pense par exemple à Danse de mort qui sent plus une recette toute faite qu'autre chose).
Wouaah ! .
Superbe comics , dans la veine de ce qui se fait de mieux en ce moment .... Du grand Mark Millar et steve Mc Niven !!! Toute fois , son ultra violence , n en fait pas un ouvrage à mettre entre toutes les mains .
Superbe comics , dans la veine de ce qui se fait de mieux en ce moment .... Du grand Mark Millar et steve Mc Niven !!! Toute fois , son ultra violence , n en fait pas un ouvrage à mettre entre toutes les mains .
Un must de Millar & McNiven .
Nemesis, c'est un super-criminel que rien n'arrte et qui compte bien se venger des forces de police mondiales. Nemesis, c'est de la violence à l'état brut et des machinations diaboliques pour une pression de toute instant. Nemesis, c'est enfin de l'action à grand spectacle et des moyens sans limite pour une histoire dramatique et éprouvante. Une superbe réussite signée des auteurs de Civil War et de Old Man Logan, qui confirment ici tout leur talent. Selon moi, Nemesis mériterait une adaptation sur grand écran...
Nemesis, c'est un super-criminel que rien n'arrte et qui compte bien se venger des forces de police mondiales. Nemesis, c'est de la violence à l'état brut et des machinations diaboliques pour une pression de toute instant. Nemesis, c'est enfin de l'action à grand spectacle et des moyens sans limite pour une histoire dramatique et éprouvante. Une superbe réussite signée des auteurs de Civil War et de Old Man Logan, qui confirment ici tout leur talent. Selon moi, Nemesis mériterait une adaptation sur grand écran...
Jubilatoire ! .
J'ai beaucoup aimé ce comic's. Un méchant très méchant dont on s'interroge toujours mais pourquoi est il si méchant ?(réponse avec orangina rouge). Un gentil avec qqs zones d'ombre ! Un dessin et un découpage superbes ! Par contre un costume ridicule et une histoire trop courte !!! Némésis me fait penser à la série Thanatos qui est très sympa également !En tout cas à conseiller
J'ai beaucoup aimé ce comic's. Un méchant très méchant dont on s'interroge toujours mais pourquoi est il si méchant ?(réponse avec orangina rouge). Un gentil avec qqs zones d'ombre ! Un dessin et un découpage superbes ! Par contre un costume ridicule et une histoire trop courte !!! Némésis me fait penser à la série Thanatos qui est très sympa également !En tout cas à conseiller
Un peu trop court .... .
Le récit est malheureusement un peu trop court! Sinon c'est très bien dessiné, bien rythmé, bien écrit, on ne s'ennuie pas une seule seconde!Attention, certaines scènes peuvent choquer - à ne pas mettre entre toute les mains!a+Mathieu
Le récit est malheureusement un peu trop court! Sinon c'est très bien dessiné, bien rythmé, bien écrit, on ne s'ennuie pas une seule seconde!Attention, certaines scènes peuvent choquer - à ne pas mettre entre toute les mains!a+Mathieu
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Product Details
EAN : 9782809420456Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Steve McNiven
Binding : Broché
Manufacturer : Panini Comics
PublicationDate : 2011-09-21
Publisher : Panini Comics
SKU : MAK_9782809420456
Studio : Panini Comics
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