Prix : EUR 23,51
This review is from : Sin City, tome 7 : L'Enfer en retour
Roméo et Miller .
Sin City est l'aboutissement du style de Frank Miller : violent, sans concessions, des personnages haut en couleurs, humains mais hors-norme, de vrais super-héros mais vivants, un graphisme en noir et blanc unique, fait d'ombres gigantesques, de détails foisonnant ou de simplicité parfaite. La série décrit au fil de ses numéros des histoires sordides, la quintessence du polar avec pour personnage central Marvin, un gaillard aussi fort et tenace que sans pitié.Alors pourquoi ce numéro 7 chamboule toute la donne ? Tout d'abord, Marvin est absent, comme tous les autres personnages secondaires auxquels Miller nous a habitué dans les précédents numéros. Cependant le personnage principal lui ressemble sur bien de points. Et surtout, des planches en couleur apparaissent. Presque l'anti-Sin City. Sa première lecture m'avait déue, incapable de me mettre au diapason.Et puis à la relecture, je me suis dit que Miller avait simplement envie d'expérimenter. Et qu'il fallait prendre ce tome 7 également comme un hommage global à la bande dessinée et son histoire. Or Miller réussit très bien ce périlleux exercice de style : si on prend son temps, chaque planche prend de la valeur, concentrée sur ces planches en couleur, que le monde bien connu de Sin City enrobe comme un repère sécurisant. Pas le meilleur de la série, mais plus intéressant qu'il n'y parat.
Roméo et Miller .
Sin City est l'aboutissement du style de Frank Miller : violent, sans concessions, des personnages haut en couleurs, humains mais hors-norme, de vrais super-héros mais vivants, un graphisme en noir et blanc unique, fait d'ombres gigantesques, de détails foisonnant ou de simplicité parfaite. La série décrit au fil de ses numéros des histoires sordides, la quintessence du polar avec pour personnage central Marvin, un gaillard aussi fort et tenace que sans pitié.Alors pourquoi ce numéro 7 chamboule toute la donne ? Tout d'abord, Marvin est absent, comme tous les autres personnages secondaires auxquels Miller nous a habitué dans les précédents numéros. Cependant le personnage principal lui ressemble sur bien de points. Et surtout, des planches en couleur apparaissent. Presque l'anti-Sin City. Sa première lecture m'avait déue, incapable de me mettre au diapason.Et puis à la relecture, je me suis dit que Miller avait simplement envie d'expérimenter. Et qu'il fallait prendre ce tome 7 également comme un hommage global à la bande dessinée et son histoire. Or Miller réussit très bien ce périlleux exercice de style : si on prend son temps, chaque planche prend de la valeur, concentrée sur ces planches en couleur, que le monde bien connu de Sin City enrobe comme un repère sécurisant. Pas le meilleur de la série, mais plus intéressant qu'il n'y parat.
Sin City, tome 7 : L'Enfer en retour Reviews
Correct .
Après Des Filles et des Flingues qui offrait au lecteur une vision globale de Sin City, Frank Miller revient avec une longue histoire de 300 pages centrée sur un nouveau personnage, Wallace, qui entreprend de démanteler une entreprise de trafic humain aux branches multiples. Wallace est dans la lignée des précédents héros (Marv, Dwight, Hannigan) dépeints par Frank Miller : c’est une sorte de surhomme qui derrière une apparence anodine cache à la fois un grand cœur et des talents inépuisables dans l’art d’éliminer son prochain. La différence est qu’il a des longs cheveux. Son aventure l’amène bien sûr à se rendre à la ferme de Lennox ainsi qu’à croiser des personnages déjà vus dans les tomes 2 et 6 de la saga, mais tous ces clins d’œil ne sont pas nécessaires à la compréhension de l’intrigue.L’Enfer en Retour n’explore pas de nouveaux aspects de l’univers de Sin City mais le scénario est prenant et l’atmosphère, noire et violente, est dans le fil des précédents albums. Sur le plan du dessin, Frank Miller parvient encore à étonner, grâce notamment à une vingtaine de pages en couleur au milieu du récit qui sont truffées de références à l’univers de la BD mais aussi au cinéma fantastique. J’ai cru sentir une régression en ce qui concerne la finesse du dessin. Peut-être est-ce dû en partie à l’utilisation du papier glacé, dont les effets de brillance sont insolites dans cet univers.Dans l’ensemble L’Enfer en Retour est un album correct, digne de figurer dans cette saga formidable qu’est Sin City mais loin de procurer le choc indélébile du premier volume. On l’oublie finalement assez vite. En voyant le bon côté des choses, cela permet de le relire fréquemment !
Correct .
Après Des Filles et des Flingues qui offrait au lecteur une vision globale de Sin City, Frank Miller revient avec une longue histoire de 300 pages centrée sur un nouveau personnage, Wallace, qui entreprend de démanteler une entreprise de trafic humain aux branches multiples. Wallace est dans la lignée des précédents héros (Marv, Dwight, Hannigan) dépeints par Frank Miller : c’est une sorte de surhomme qui derrière une apparence anodine cache à la fois un grand cœur et des talents inépuisables dans l’art d’éliminer son prochain. La différence est qu’il a des longs cheveux. Son aventure l’amène bien sûr à se rendre à la ferme de Lennox ainsi qu’à croiser des personnages déjà vus dans les tomes 2 et 6 de la saga, mais tous ces clins d’œil ne sont pas nécessaires à la compréhension de l’intrigue.L’Enfer en Retour n’explore pas de nouveaux aspects de l’univers de Sin City mais le scénario est prenant et l’atmosphère, noire et violente, est dans le fil des précédents albums. Sur le plan du dessin, Frank Miller parvient encore à étonner, grâce notamment à une vingtaine de pages en couleur au milieu du récit qui sont truffées de références à l’univers de la BD mais aussi au cinéma fantastique. J’ai cru sentir une régression en ce qui concerne la finesse du dessin. Peut-être est-ce dû en partie à l’utilisation du papier glacé, dont les effets de brillance sont insolites dans cet univers.Dans l’ensemble L’Enfer en Retour est un album correct, digne de figurer dans cette saga formidable qu’est Sin City mais loin de procurer le choc indélébile du premier volume. On l’oublie finalement assez vite. En voyant le bon côté des choses, cela permet de le relire fréquemment !
Sin City, tome 7 : L'Enfer en retour Opinions
Final copieux .
Ce tome est le dernier de la série, il est paru après Des filles et des flingues. Il regroupe les 9 épisodes de la minisérie du mme nom.Une femme se suicide en se jetant dans la mer. Un jeune dessinateur très musclé passe au mme moment et plonge pour la sauver. Il la ramène chez lui pour lui permettre de reprendre ses esprits et ils se trouvent des gots en commun au point d'aller prendre un pot ensemble au café du coin. En sortant de l'établissement, la jeune femme est enlevée sous les yeux de son sauveur qui est laissé drogué pour tre ramassé par la police. Après une nuit en cellule aux cotés d'un type qui a des crises de vomissements et d'un autre qui a des crises de paranoa, il se jure de retrouver la belle.Ce dernier tome de Sin city se distingue déjà par son nombre de pages (presque 300 d'histoire) qui en fait le plus long de la série. Ensuite l'un des épisodes est en couleurs, cette tche incombant à Lynn Varley (oui, la mme coloriste que The Dark Knight returns). Enfin Wallace, le héros, se distingue de Marv et de Dwight dans la mesure où il est en pleine possession de toutes ses facultés intellectuelles. Il a mme plusieurs fois recours à une forme particulière de méditation pour recouvrer une emprise suffisante sur la réalité.Wallace est un ancien fusilier commando de la Navy. Il est surentrané et il possède un mental d'acier. Pour autant Frank Miller ne s'est pas contenté d'une caricature de personnage générique. Bien sr, il dispose d'une force très développée, d'une résistance à la douleur exceptionnelle et d'une matrise d'un nombre impressionnant de techniques de combat. Mais il a également une vraie personnalité qui se manifeste par une vraie politesse inattendue et une fibre morale assez solide. C'est le personnage principal de Sin City qui se rapproche le plus d'un héros traditionnel.Cette histoire dispose de racines qui plongent loin dans la mythologie de Sin City. Le lecteur rencontre à nouveau Manute, Agamemnon qui apparat le temps d'une case, Delia (Blue Eyes) et l'ombre de Wallenquist plane sur les exactions mises à jour par Wallace. Mais d'un autre coté, Miller éloigne son récit de la trame hardboiled traditionnel pour l'emmener vers les territoires du thriller paranoaque sur fond de machinations de moyenne envergure. À plusieurs reprises, le lecteur constate avec le héros que l'ennemi dispose d'une influence tentaculaire dans la cité.Miller innove également pour ce qui est des illustrations. Il y a évidemment le passage en couleurs qui saute aux yeux. Wallace est sous l'emprise d'un hallucinogène puissant qui lui fait voir des tas de trucs bizarres. Miller se sert de cet épisode délirant pour rendre un hommage à plusieurs influences et plusieurs héros : Captain America , Elektra (on est jamais mieux servi que par soit mme), Buck Rogers, Hellboy, Hägar Dünor (Hagar dunor le viking), Legion of Super Heroes, Rambo, Itto Ogami, Martha Washington, 300 et Big Guy (vive l'autopromotion). Au delà de cette innovation évidente, Miller introduit à nouveau un personnage avec une nouvelle couleur (l'orange pour un résultat peu convaincant). Et il ose quelques cases où le blanc prédomine sur le noir (en particulier pour une scène se déroulant dans un hpital).Rassurez-vous, on retrouve aussi tous les codes graphiques qui ont fait la spécificité de cette série. Il y a beaucoup de pages où le noir est l'élément dominant. Et il y a un retour en force des pleines pages, voire des doubles pages, où quelques tches de blanc suffisent à faire natre des formes, des visages, des objets ou des personnages qui s'impriment dans la rétine avec une force visuelle exceptionnelle. Je ne sais pas si Miller avait déjà décidé en réalisant cette histoire qu'elle serait la dernière de la série des Sin City, mais j'ai eu l'impression qu'il souhaitait en donner pour son argent au lecteur et visiter une dernière fois toutes ses obsessions. C'est ainsi que le lecteur peut se rincer l'oeil à plusieurs reprises sur les corps dénudés de plusieurs femmes. La violence est de retour, mais sans sadisme exacerbé. Les voitures planent toujours à un mètre au dessus du sol, tel un bolide dans un dessin animé de la Warner. Enfin Miller s'est lché pour créer plusieurs personnages bien frappés, que ce soit le tireur d'élite nu ou Liebowitz le ripou.C'est un bel adieu à la ville de Sin City et à ses habitants que Frank Miller nous offre. Pour cette dernière tournée, il a choisi un guide un peu plus moral que les précédents et il a réservé de beaux visuels étonnants (l'incroyable troupeau de joggeuses).
Final copieux .
Ce tome est le dernier de la série, il est paru après Des filles et des flingues. Il regroupe les 9 épisodes de la minisérie du mme nom.Une femme se suicide en se jetant dans la mer. Un jeune dessinateur très musclé passe au mme moment et plonge pour la sauver. Il la ramène chez lui pour lui permettre de reprendre ses esprits et ils se trouvent des gots en commun au point d'aller prendre un pot ensemble au café du coin. En sortant de l'établissement, la jeune femme est enlevée sous les yeux de son sauveur qui est laissé drogué pour tre ramassé par la police. Après une nuit en cellule aux cotés d'un type qui a des crises de vomissements et d'un autre qui a des crises de paranoa, il se jure de retrouver la belle.Ce dernier tome de Sin city se distingue déjà par son nombre de pages (presque 300 d'histoire) qui en fait le plus long de la série. Ensuite l'un des épisodes est en couleurs, cette tche incombant à Lynn Varley (oui, la mme coloriste que The Dark Knight returns). Enfin Wallace, le héros, se distingue de Marv et de Dwight dans la mesure où il est en pleine possession de toutes ses facultés intellectuelles. Il a mme plusieurs fois recours à une forme particulière de méditation pour recouvrer une emprise suffisante sur la réalité.Wallace est un ancien fusilier commando de la Navy. Il est surentrané et il possède un mental d'acier. Pour autant Frank Miller ne s'est pas contenté d'une caricature de personnage générique. Bien sr, il dispose d'une force très développée, d'une résistance à la douleur exceptionnelle et d'une matrise d'un nombre impressionnant de techniques de combat. Mais il a également une vraie personnalité qui se manifeste par une vraie politesse inattendue et une fibre morale assez solide. C'est le personnage principal de Sin City qui se rapproche le plus d'un héros traditionnel.Cette histoire dispose de racines qui plongent loin dans la mythologie de Sin City. Le lecteur rencontre à nouveau Manute, Agamemnon qui apparat le temps d'une case, Delia (Blue Eyes) et l'ombre de Wallenquist plane sur les exactions mises à jour par Wallace. Mais d'un autre coté, Miller éloigne son récit de la trame hardboiled traditionnel pour l'emmener vers les territoires du thriller paranoaque sur fond de machinations de moyenne envergure. À plusieurs reprises, le lecteur constate avec le héros que l'ennemi dispose d'une influence tentaculaire dans la cité.Miller innove également pour ce qui est des illustrations. Il y a évidemment le passage en couleurs qui saute aux yeux. Wallace est sous l'emprise d'un hallucinogène puissant qui lui fait voir des tas de trucs bizarres. Miller se sert de cet épisode délirant pour rendre un hommage à plusieurs influences et plusieurs héros : Captain America , Elektra (on est jamais mieux servi que par soit mme), Buck Rogers, Hellboy, Hägar Dünor (Hagar dunor le viking), Legion of Super Heroes, Rambo, Itto Ogami, Martha Washington, 300 et Big Guy (vive l'autopromotion). Au delà de cette innovation évidente, Miller introduit à nouveau un personnage avec une nouvelle couleur (l'orange pour un résultat peu convaincant). Et il ose quelques cases où le blanc prédomine sur le noir (en particulier pour une scène se déroulant dans un hpital).Rassurez-vous, on retrouve aussi tous les codes graphiques qui ont fait la spécificité de cette série. Il y a beaucoup de pages où le noir est l'élément dominant. Et il y a un retour en force des pleines pages, voire des doubles pages, où quelques tches de blanc suffisent à faire natre des formes, des visages, des objets ou des personnages qui s'impriment dans la rétine avec une force visuelle exceptionnelle. Je ne sais pas si Miller avait déjà décidé en réalisant cette histoire qu'elle serait la dernière de la série des Sin City, mais j'ai eu l'impression qu'il souhaitait en donner pour son argent au lecteur et visiter une dernière fois toutes ses obsessions. C'est ainsi que le lecteur peut se rincer l'oeil à plusieurs reprises sur les corps dénudés de plusieurs femmes. La violence est de retour, mais sans sadisme exacerbé. Les voitures planent toujours à un mètre au dessus du sol, tel un bolide dans un dessin animé de la Warner. Enfin Miller s'est lché pour créer plusieurs personnages bien frappés, que ce soit le tireur d'élite nu ou Liebowitz le ripou.C'est un bel adieu à la ville de Sin City et à ses habitants que Frank Miller nous offre. Pour cette dernière tournée, il a choisi un guide un peu plus moral que les précédents et il a réservé de beaux visuels étonnants (l'incroyable troupeau de joggeuses).
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Product Details
EAN : 9782878270501Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Frank Miller
Binding : Broché
Manufacturer : Rackham
PublicationDate : 2001-09-09
Publisher : Rackham
Studio : Rackham
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