Prix : EUR 12,00
NC
This review is from : Marvels : L'oeil de l'objectif
Et si les super-héros existaient vraiment ? .
16 ans après Marvels, ouvrage célébrant la légende des Marvel Comics de l'ge d'or, Kurt Busiek lui donne une suite avec ce volume qui couvre l'ge d'argent, c'est-à-dire celui qui a vu natre la plupart des super-héros les plus populaires encore aujourd'hui de la Maison des Idées. L'ouvrage évoque les principaux événements décrits dans les diverses séries de l'époque, mais tels que vécus depuis la rue par le photographe Phil Sheldon, dans un monde bien réél. Ce professionnel a été un tmoin privilégié de l'émergence des super-héros dans les années 1930 et a pris dès cette époque des clichés devenus légendaires. Bien que maintenant gé puis gravement malade, Sheldon continue de suivre les exploits de ces super-héros, désormais moins "chevaliers blancs" que jadis (cf. Wolverine, Ghost Rider, les monstres, les zombies, les créatures des marais et autres vampires mais aussi les différentes "affaires" impliquant tel vengeur etc.), tout en les soutenant lorsque la presse - le Daily Bugle en tte, bien sr - les démolit. Paradoxe : si Sheldon est plutt favorable à Spider-Man, il n'aime pas du tout la nouvelle vague de photographes de presse incarnée par Peter Parker. Le sort des mutants préoccupe particulièrement Sheldon, pour des raisons très personnelles. Comme pour le premier volume, un grand travail de recherche dans les diverses collections a été effectué par Busiek (aidé par le vétéran Roger Stern) tandis que la mise en image de Jay Anacleto (dessins) et Brian Haberlin (couleurs et effets digitaux) est à la hauteur de leur prédécesseur Alex Ross, avec une approche plus réaliste encore. Si ce volume peut se lire sans avoir lu le précédent, il reste peut-tre un ouvrage de fans pour des fans. Mais ils sont nombreux, depuis plus de 70 ans !
Et si les super-héros existaient vraiment ? .
16 ans après Marvels, ouvrage célébrant la légende des Marvel Comics de l'ge d'or, Kurt Busiek lui donne une suite avec ce volume qui couvre l'ge d'argent, c'est-à-dire celui qui a vu natre la plupart des super-héros les plus populaires encore aujourd'hui de la Maison des Idées. L'ouvrage évoque les principaux événements décrits dans les diverses séries de l'époque, mais tels que vécus depuis la rue par le photographe Phil Sheldon, dans un monde bien réél. Ce professionnel a été un tmoin privilégié de l'émergence des super-héros dans les années 1930 et a pris dès cette époque des clichés devenus légendaires. Bien que maintenant gé puis gravement malade, Sheldon continue de suivre les exploits de ces super-héros, désormais moins "chevaliers blancs" que jadis (cf. Wolverine, Ghost Rider, les monstres, les zombies, les créatures des marais et autres vampires mais aussi les différentes "affaires" impliquant tel vengeur etc.), tout en les soutenant lorsque la presse - le Daily Bugle en tte, bien sr - les démolit. Paradoxe : si Sheldon est plutt favorable à Spider-Man, il n'aime pas du tout la nouvelle vague de photographes de presse incarnée par Peter Parker. Le sort des mutants préoccupe particulièrement Sheldon, pour des raisons très personnelles. Comme pour le premier volume, un grand travail de recherche dans les diverses collections a été effectué par Busiek (aidé par le vétéran Roger Stern) tandis que la mise en image de Jay Anacleto (dessins) et Brian Haberlin (couleurs et effets digitaux) est à la hauteur de leur prédécesseur Alex Ross, avec une approche plus réaliste encore. Si ce volume peut se lire sans avoir lu le précédent, il reste peut-tre un ouvrage de fans pour des fans. Mais ils sont nombreux, depuis plus de 70 ans !
Marvels : L'oeil de l'objectif Reviews
Redite obsessionnelle compulsive .
Ce tome regroupe les 6 épisodes de la minisérie parue en 2009/2010.Il y a plusieurs années, Phil Sheldon (photoreporter) était lassé de la vie et considérait une réorientation professionnelle : travailler pour la presse à sensation, quitter la sphère du pur journalisme. Toutefois, une information inopinée l'amène à couvrir la présentation à la presse de Reed Richards, Susan Storm, Johnny Storm et Benjamin Grimm, juste après leur célèbre voyage à bord d'une fusée insuffisamment protégée contre les rayons cosmiques. Il a alors l'intuition que sa vie sera indissolublement liée à celles de ces merveilles (marvels). Entre les premières apparitions de Thor, Spider-Man, Ant-Man et des angoissants X-Men, il découvre que sa plus jeune fille à besoin de lunettes. À la fin du premier épisode, une visite chez le médecin lui apprend un diagnostic peu encourageant. La suite raconte au lecteur la vie de Phil jusqu'à une période qui correspond à la mort des X-Men à Dallas pendant The Fall of the Mutants (initialement publié en 1988).Kurt Busiek ne s'en cache pas dans la postface : au vu du succès de la série initiale Marvels (1994), il était commercialement logique de lui donner une suite (envisagée pour une trentaine de pages avec Alex Ross dans un premier temps). Finalement, c'est Jay Anacleto qui réalise les illustrations, Brian Haberlin s'occupe de la mise en couleurs. Au générique, Roger Stern est crédité au mme niveau que Kurt Busiek pour le scénario. Ce n'est pas la première fois qu'ils collaborent ensemble ; ils l'avaient déjà fait pour Avengers Forever. Dans la préface, Roger Stern explique qu'il a surtout servi d'aide à Busiek pour alimenter l'histoire en références sur les événements se déroulant dans l'univers partagé Marvel au moment des faits du récit. Ce tome comprend d'ailleurs 2 pages qui listent les références en question : titre de la série concernée + numéro de l'épisode.Donc Busiek reprend le personnage de Phil Sheldon et décrit la suite de son histoire. Le premier épisode déconcerte un instant car Busiek revient sur des périodes déjà évoquées dans l'histoire originelle Marvels. Il est vraisemblable que Busiek tenait à faire de "Eye of the camera" une histoire complète par elle-mme. Du coup, le scénariste semble exploiter le mme filon jusqu'à l'épuisement. La vie de Phil Sheldon est révolutionnée par le retour des superhéros au début des années 1960 (comprendre que le lecteur des comics de ces années là voit son ordinaire révolutionné par les premiers comics Marvel). La populace se méfie des X-Men qui semble une menace plus qu'autre chose, comprendre que dès le départ les héros Marvel ont un coté obscur que n'avaient pas leurs homologues de la concurrence (Superman en tte). Puis Sheldon semble lui-mme perdre la fois dans ces merveilles avec l'apparition d'anti(super)héros comme Ghost Rider (Johnny Blaze), Werewolf (Jack Russell), Son of Satan (Daimon Hellstrom), Morbius (Michael Morbius), Dracula et Man-Thing (Ted Sallis). Son désenchantement atteint son paroxysme lors des Secret Wars : les superhéros ont disparu et finalement Phil Sheldon constate amèrement que le monde ne s'en porte pas plus mal (une constatation brutalement et honntement cynique). Cette prise de conscience constitue le moment le plus fort du récit : toi aussi lecteur, tu peux vivre sans lire des comics de superhéros ! Sinon les frasques des superhéros n'ont de cesse, et Phil Sheldon vieillit. Les références aux années 1980 abondent et permettront aux lecteurs de cette époque de se dire alternativement "Ah oui, je m'en souviens", ou "Ah je ne me souvenais plus que a s'était passé dans cet ordre là". Busiek et Stern évoquent dans l'ordre chronologique : la première apparition publique des FF, le retour de Captain America à l'ère moderne, la Spider-mobile, la première apparition de Nomad (Steve Rogers), la première apparition de Wolverine, le début des Champions, la mort d'Elektra, la première apparition du Punisher, l'arrivée du Beyonder, etc.Jay Anacleto n'est pas Alex Ross, mais cela n'a rien d'une surprise, ni mme d'une critique. Il a un style très réaliste, beaucoup plus que celui d'Alex Ross, beaucoup plus descriptif, beaucoup plus terre à terre et plus minutieux. Globalement Anacleto préfère renforcer la sensation de quotidien, d'ordinaire. Il a d effectuer de sérieuses recherches car les détails vestimentaires ou technologiques (la forme des postes de télévision par exemple) ne présentent aucune erreur par rapport aux décennies visitées (1960, 1970 et 1980). Il est possible de suivre scène par scène l'évolution de la mode et des appareils électroménagers, impressionnant. Les visages présentent tous une forte personnalité, sans tre décalqués sur des photos. Chaque séquence est mise en scène de faon prosaque, insistant sur le caractère banal de la vie de Sheldon, tant qu'il n'y a pas de superhéros à l'horizon. C'est un peu ce qui dessert la narration dans laquelle le lecteur finit par se demander si la vie de Sheldon l'intéresse tant que a dans ce qu'elle a de commun. La mise en couleur repose surtout sur des teintes neutres habilement juxtaposées pour que les différents éléments ressortent les uns à coté des autres, mais là encore très quotidiennes.Finalement ce tome se laisse lire gentiment, la fibre nostalgique est fortement sollicitée et certaines références feront plus mouche que d'autres (j'ai en particulier apprécié les réminiscences du Punisher tirant sur les passants qui n'empruntent pas les passages piétons). Mais Busiek n'a rien à dire de nouveau par rapport à "Marvels", et réussit moins bien le point de vue humain qu'il sait si bien magnifier dans sa série Astro City.
Redite obsessionnelle compulsive .
Ce tome regroupe les 6 épisodes de la minisérie parue en 2009/2010.Il y a plusieurs années, Phil Sheldon (photoreporter) était lassé de la vie et considérait une réorientation professionnelle : travailler pour la presse à sensation, quitter la sphère du pur journalisme. Toutefois, une information inopinée l'amène à couvrir la présentation à la presse de Reed Richards, Susan Storm, Johnny Storm et Benjamin Grimm, juste après leur célèbre voyage à bord d'une fusée insuffisamment protégée contre les rayons cosmiques. Il a alors l'intuition que sa vie sera indissolublement liée à celles de ces merveilles (marvels). Entre les premières apparitions de Thor, Spider-Man, Ant-Man et des angoissants X-Men, il découvre que sa plus jeune fille à besoin de lunettes. À la fin du premier épisode, une visite chez le médecin lui apprend un diagnostic peu encourageant. La suite raconte au lecteur la vie de Phil jusqu'à une période qui correspond à la mort des X-Men à Dallas pendant The Fall of the Mutants (initialement publié en 1988).Kurt Busiek ne s'en cache pas dans la postface : au vu du succès de la série initiale Marvels (1994), il était commercialement logique de lui donner une suite (envisagée pour une trentaine de pages avec Alex Ross dans un premier temps). Finalement, c'est Jay Anacleto qui réalise les illustrations, Brian Haberlin s'occupe de la mise en couleurs. Au générique, Roger Stern est crédité au mme niveau que Kurt Busiek pour le scénario. Ce n'est pas la première fois qu'ils collaborent ensemble ; ils l'avaient déjà fait pour Avengers Forever. Dans la préface, Roger Stern explique qu'il a surtout servi d'aide à Busiek pour alimenter l'histoire en références sur les événements se déroulant dans l'univers partagé Marvel au moment des faits du récit. Ce tome comprend d'ailleurs 2 pages qui listent les références en question : titre de la série concernée + numéro de l'épisode.Donc Busiek reprend le personnage de Phil Sheldon et décrit la suite de son histoire. Le premier épisode déconcerte un instant car Busiek revient sur des périodes déjà évoquées dans l'histoire originelle Marvels. Il est vraisemblable que Busiek tenait à faire de "Eye of the camera" une histoire complète par elle-mme. Du coup, le scénariste semble exploiter le mme filon jusqu'à l'épuisement. La vie de Phil Sheldon est révolutionnée par le retour des superhéros au début des années 1960 (comprendre que le lecteur des comics de ces années là voit son ordinaire révolutionné par les premiers comics Marvel). La populace se méfie des X-Men qui semble une menace plus qu'autre chose, comprendre que dès le départ les héros Marvel ont un coté obscur que n'avaient pas leurs homologues de la concurrence (Superman en tte). Puis Sheldon semble lui-mme perdre la fois dans ces merveilles avec l'apparition d'anti(super)héros comme Ghost Rider (Johnny Blaze), Werewolf (Jack Russell), Son of Satan (Daimon Hellstrom), Morbius (Michael Morbius), Dracula et Man-Thing (Ted Sallis). Son désenchantement atteint son paroxysme lors des Secret Wars : les superhéros ont disparu et finalement Phil Sheldon constate amèrement que le monde ne s'en porte pas plus mal (une constatation brutalement et honntement cynique). Cette prise de conscience constitue le moment le plus fort du récit : toi aussi lecteur, tu peux vivre sans lire des comics de superhéros ! Sinon les frasques des superhéros n'ont de cesse, et Phil Sheldon vieillit. Les références aux années 1980 abondent et permettront aux lecteurs de cette époque de se dire alternativement "Ah oui, je m'en souviens", ou "Ah je ne me souvenais plus que a s'était passé dans cet ordre là". Busiek et Stern évoquent dans l'ordre chronologique : la première apparition publique des FF, le retour de Captain America à l'ère moderne, la Spider-mobile, la première apparition de Nomad (Steve Rogers), la première apparition de Wolverine, le début des Champions, la mort d'Elektra, la première apparition du Punisher, l'arrivée du Beyonder, etc.Jay Anacleto n'est pas Alex Ross, mais cela n'a rien d'une surprise, ni mme d'une critique. Il a un style très réaliste, beaucoup plus que celui d'Alex Ross, beaucoup plus descriptif, beaucoup plus terre à terre et plus minutieux. Globalement Anacleto préfère renforcer la sensation de quotidien, d'ordinaire. Il a d effectuer de sérieuses recherches car les détails vestimentaires ou technologiques (la forme des postes de télévision par exemple) ne présentent aucune erreur par rapport aux décennies visitées (1960, 1970 et 1980). Il est possible de suivre scène par scène l'évolution de la mode et des appareils électroménagers, impressionnant. Les visages présentent tous une forte personnalité, sans tre décalqués sur des photos. Chaque séquence est mise en scène de faon prosaque, insistant sur le caractère banal de la vie de Sheldon, tant qu'il n'y a pas de superhéros à l'horizon. C'est un peu ce qui dessert la narration dans laquelle le lecteur finit par se demander si la vie de Sheldon l'intéresse tant que a dans ce qu'elle a de commun. La mise en couleur repose surtout sur des teintes neutres habilement juxtaposées pour que les différents éléments ressortent les uns à coté des autres, mais là encore très quotidiennes.Finalement ce tome se laisse lire gentiment, la fibre nostalgique est fortement sollicitée et certaines références feront plus mouche que d'autres (j'ai en particulier apprécié les réminiscences du Punisher tirant sur les passants qui n'empruntent pas les passages piétons). Mais Busiek n'a rien à dire de nouveau par rapport à "Marvels", et réussit moins bien le point de vue humain qu'il sait si bien magnifier dans sa série Astro City.
Marvels : L'oeil de l'objectif Opinions
La suite de Marvels... .
j'avoue y tre allé à reculons. Après tout, comment faire une suite à la hauteur de "Marvels"... sans Alex Ross qui plus est. Que dire, si ce n'est chapeau bas Monsieur Buziek. Excellent.
La suite de Marvels... .
j'avoue y tre allé à reculons. Après tout, comment faire une suite à la hauteur de "Marvels"... sans Alex Ross qui plus est. Que dire, si ce n'est chapeau bas Monsieur Buziek. Excellent.
Product Details
EAN : 9782809413960Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Kurt Busiek
Binding : Broché
Manufacturer : Marvel Panini France
PublicationDate : 2010-09-08
Publisher : Marvel Panini France
SKU : 9581
Studio : Marvel Panini France
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