jeudi 29 décembre 2011

Le feu suivi du carnet de guerre


Prix : EUR 8,08
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Pourquoi ne l'ai je pas lu plutt ?

Henri Barbusse pour moi n'était qu'un nom de rue. Je me disais que ce devait tre un résistant de la seconde guerre mondiale.Après avoir fini ce livre, je ne comprends toujours pas pourquoi on ne me l'a pas fait lire au lycée comme un grand classique.C'est à l'adolescence, quand, garon, on est attiré par la chose militaire qu'il faut lire ce livre. Ce n'est pas un livre antimilitariste, c'est un vaccin contre la guerre.Il commence très lentement, on s'ennuie presque, on dirait une chronique de la vie paysanne au XIX avec cet argot parfois incompréhensible. Puis tout va très vite, la description d'un village bombardé vient vous secouer de ce début de torpeur, viennent ensuite les bombardements et le combat qui vous prennent aux tripes . L'apothéose est sans doute la visite à l'infirmerie, à moins que ce soit le retour à l'arrière avec le dégot qu'il inspire. Les films de guerre de ces dernières années nous ont montré l'horreur de la guerre, mais ce sont des contes pour enfants par rapport à la puissance de l'écriture de Barbusse
réaliste et bouleversant

J'avais lu ce livre, il y dix ans, il m'avait bouleversé car je commenais à avoir de l'intért pour cette guerre. Je viens de le relire pour me le remettre en mémoire car dans le livre "témoins de Norton Cru" et dans le livre "le procès de l'affaire Norton Cru" les avis sont partagés. Je trouve cependant que ce livre est réaliste mais il est vrai qu'il a un petit cté "Zola des tranchées" comme l'avait commenté Norton Cru.
Un grand classique

Il est important que les Franais puissent comprendre leur Histoire. La guerre de 14-18, nous la rencontrons tous les jours, sur les places publiques, dans nos églises : les monuments aux morts. Ces interminables listes de noms; combien de frères ? combien de fils ? quelle terreur !Voici le legs du passé, le legs de nos anctres partis combattre pour la France, leurs champs, leurs églises, leurs villages. Henri Barbusse fut de ceux-là. Il commena à écrire "Le Feu" en 1916, blessé, à l'hpital de Chartres.Extrait à la volée, ce dialogue entre combattants franais des tranchées :"- Après tout, qu'est-ce qui fait la grandeur et l'horreur de la guerre ?- C'est la grandeur des peuples.- Mais les peuples, c'est nous !Celui qui avait dit cela me regardait, m'interrogeait.- Oui, lui dis-je, oui, mon vieux frère, c'est vrai !"Je recommande également la lecture de Roland Dorgelès "Les Croix de Bois".
au feu !

Un grand livre qui nous fait vivre la guerre des tranchées comme si on y était. Je l'ai dévoré, comme on dit (le livre est cependant intact pour future lecture) et le conseille à toute personne aimant les histoires réalistes au parfum de roman. C'est un livre intense par son réalisme et la dimension humaine qui s'en dégage. Un chef d'oeuvre...
Époustouflant de vérité et de lucidité

Le Feu est paru en 1916. Il remporte le prix Goncourt la mme année. C'est le récit romancé, mais vécu par l'auteur et ses frères d'armes, de la vie quotidienne des Poilus de 14-18.La première force de ce roman historique , c'est son réalisme. Avant de le lire, je voulais trouver un livre d'histoire sur la vie quotidienne dans les tranchées. Après l'avoir lu, je n'en avais plus besoin. La seconde force du roman, ce sont ses qualités littéraires, son style, son rythme, sa poésie, son art . La troisième et la plus grande force du roman, c'est, à mon sens, la lucidité du soldat-romancier et son courage à dénoncer les travers de ses compatriotes, la faon dont la société franaise gérait la guerre. Le livre est sorti en 1916, en pleine guerre ! Ses critiques firent scandale par leur justesse. Tout y passe. D'abord, bien sr, l'atrocité de la vie, de la survie, et in fine de la mort du poilu en première ligne. Ce thème a été depuis traité abondamment. Il suffit de mentionner que les Poilus, aussi courageux et épris du mortel triptyque et cryptique Travail-Famille-Patrie fussent-ils, ils espéraient la bonne blessure , celle qui les éloigneraient de la première ligne quelque temps sans les rendre invalides.Mais d'autres thèmes, à cette époque étouffés par la propagande sont dévoilés : la lucidité des Poilus vis-à-vis de la propagande, justement, dont ils raillaient l'exagération grotesque destinée à ceux de l'arrière. Mais aussi, les embusqués, les profiteurs de guerre, les civils peu compatissants envers les combattants, les exécutions sommaires des malheureux qui n'avaient pas le courage de sortir de la tranchée pour se faire tuer, les frustrations sexuelles des soldats, l'insuffisance du ravitaillement, les fraternisations et tant d'autres souffrances, tant d'autres scandales : il a tout osé déballer ! Sans exagération et sans complaisance.Le seul élément qui lui a échappé, c'est l'incompétence des généraux franais et allemands qui faisaient attaquer leurs troupes au point le plus fort du dispositif de défense ennemi, sans aucune imagination. Mais comment aurait-il pu dénoncer cette aberration, en simple soldat auquel la stratégie de la guerre échappait forcément depuis sa tranchée ? Et d'ailleurs, après la guerre, et aujourd'hui encore, les Grands Bouchers Bornés ont leur nom de rue, les Joffre, Hoche et autres Foch... De Pétain seul, nous sommes épargnés à cause de ses frasques durant la revanche... Une aeuvre époustouflante, un des plus grands roman en langue franaise jamais écrits.
L'horreur

Un superbe document sur l'enfer des tranchées, admirablement décrit, où la diversité des protagonistes du roman (ou plutt du document!)est présentée dans sa diversité. Ce livre vaut bien un Goncourt.
Un classique sur la Grande Guerre

Un classique du témoignage sur la Grande Guerre. Le dossier complémentaire (oeuvre d'art - le triptyque d'Otto Dix, La guerre - et les autres témoignages sur la guerre) est particulièrement intéressant.
Indispensable et inoubliable

Je rejoins en tous points le commentaire d'"Octuple" qui m'a fait acquérir ce livre.C'est une histoire vraie, bouleversante et prenante, que l'on dévore comme si l'on était aux ctés de tous ces "sacrifiés" de 14-18 (cf la chanson de craonne) et que l'on vivait leur vie de tous les jours. C'est un récit que nous aurions tous d lire au lycée pour ne pas oublier, et c'est impossible de voir la guerre comme un exercice galant lorsqu'on a lu ces pages. Pour répondre à Octuple, ce sont probablement le retour sur l'arrière et la fin du livre qui sont les moments les plus forts, à mon humble avis. Monsieur Henri Barbusse, que je découvrais ici, merci de votre témoignage inoubliable...
Un classique de ce genre de littérature

Un classique des récits sur cette période.Grce à cet ouvrage, H. BARBUSSE nous fait vivre au quotidien la vie des poilus au front ainsi qu'au repos.Très bienIndispensable à lire.
Célébrité imméritée

L'ouvrage fut (est?) considéré comme un chef d'uvre en partie parce qu'il fut le premier roman à décrire une guerre de boue et de sang, en partie parce que l'auteur,communiste, a été érigé en modèle par le PCF. Du point de vue romanesque, cela ne tient pas debout: un soldat qui franchit les lignes ennemies pour aller voir sa fiancée (?); les descriptions sont parfois outrancières (un soldat transformé en fusée de feu d'artifice). Pour l'aspect historique, le critique Norton Cru a exécuté le livre dès 1929. En partie à tort, car Barbusse s'est servi de son carnet de notes pour rédiger son roman notamment pour la scène de l'infirmerie de première ligne. Certaines éditions en donnent d'ailleurs de larges extraits (livre de poche par exemple) qui permettent une étude comparée. A mon avis,pour qui veut un ouvrage sur les horreurs de la guerre de belle tenue littéraire, ceux de 14 de Maurice Genevoix est insurpassable.


Product Details

EAN : 9782080600042
Author : Barbusse Henri
Binding : Relié
Manufacturer : Flammarion
PublicationDate : 1992-01-08
Publisher : Flammarion
Studio : Flammarion

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