mardi 24 mai 2011

Deadpool Corps : Le club des cinq


Prix : EUR 12,00
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Deadpool Corps : Le club des cinq - Wade Wilson est l’une des grandes stars de l’année 2011. On le voit partout ! Cette fois, il n’est pas venu seul. Dans cet album consacré au mercenaire le plus déjanté de l’univers, Deadpool doit réunir une équipe triée sur le volet pour affronter une menace cosmique. Et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, Deadpool recrute d’autres Deadpool, venus d’univers parallèles.

This review is from : Deadpool Corps : Le club des cinq
Trop de Deadpool... .

Voilà une série bien particulière...J'avoue ne pas trop savoir à qui s'adresse cette lecture. Elle n'est pas faite pour le novice, qui n'entendra strictement rien à toutes les références auxquelles le récit fait allusion. Car en effet il vaut mieux avoir une solide connaissance de l'univers Marvel en général, des "X-men" et de Deadpool en particulier pour bien les repérer et les assimiler. Elle n'est pas faite non plus pour les lecteurs "premier degrés", qui aiment l'imagerie et les archétypes classiques des super-héros, ici profondément malmenés. Et elle n'est pas davantage faite pour le lecteur averti amateur d'humour et de provocation autoréférentielle en mal de sous-texte pseudo-intellectuel, tant les scénarios (chaque épisode raconte une histoire différente, le tout lié par un fil conducteur : Deadpool cherche dans le multivers des doubles de lui-mme qui ne sont pas comme lui pour sauver l'univers !!!) sont rachitiques et anarchiques.Je pense que c'est une série faite pour le fan hardcore du personnage de Deadpool et de son univers barré et nonsensique. C'est très original et a ne se prend pas au sérieux, mais c'est vraiment très spécial. Je n'ai accroché ni à cet humour surréaliste à base de vannes méchantes et de violence gratuite, ni à sa dimension provocatrice. Seules les références pour moi très familières à tout un pan du cinéma fantastique ("Frankenstein", "Les Chasses du Conte Zarroff", les "Swashbuckler", etc.) m'ont permis de m'accrocher un peu au récit, mais elles ne sont qu'illustratives et ne servent en rien le cur de l'histoire principale (si jamais il y en a vraiment une...).Du comic parodique d'un mauvais got certain (voir les dessins très caricaturaux, mme si j'ai été très impressionné par le travail de Kyle Baker, qui cotoie ici Rob Liefeld, Whilce Portacio et Philipp Bond), et d'une liberté de ton complètement débridée auquel je n'ai franchement pas accroché et qui demeure, je pense, réservé aux fans les plus fidèles du plus extrme et dingo de tous les super-héros Marvel.Cet album est le "prélude" d'une série qui se terminera en vf au bout de trois albums (celui-ci inclus).
Deadpool Corps : Le club des cinq Reviews
Des zozos drles et mortels .

Ce tome contient les 5 épisodes de la minisérie parue en mai 2010. Tous les scénarios sont de Victor Gischler, chaque épisode est illustré par une personne différente.Le Contemplator (un des Elders of the Universe) a confié à Deadpool la mission d'assembler une équipe pour sauver l'univers connu d'une menace globale. Les 4 premiers épisodes racontent comment il recrute les membres de son équipe. Sur la terre 3010, Lady Deadpool s'apprte à intercepter un convoi qui s'approche pour reprendre Washington. L'action se déroule en quelques dizaines de minutes alors qu'elle abat quelques soldats et immobilise un tank puis qu'elle se fait tirer dessus. Pendant toute la durée de l'échauffourée 2 voix tiennent un dialogue dans sa tte, en plus de la sienne propre. Gischler opte pour le récit court et rapide, Rob Liefeld fait du Rob Liefeld. Il dessine des individus à l'anatomie allongée et improbable. Il exagère la poitrine de Lady Deadpool et affine outrageusement sa taille. Les décors disparaissent au profit d'effets de couleurs en arrière plan. Les individus sont toujours dessinés muscles bandés. Et je suis prt à parier que mme Lady Deadpool a les dents serrées sous son masque. Liefeld utilise un style qui est une parodie dérivative au cinquième degré des comics, sans forcément tre conscient du ridicule du systématisme de ses tics. C'est un style qui convient parfaitement à ce scénario qui parodie les conventions des superhéros.Dans le deuxième épisode, Charles Xavier (en chaise roulante) est en train de choisir la perruque qu'il portera le soir mme. En effet, l'école de Westchester accueille Emma Frost et ses élèves féminines pour un bal d'étudiants. Il souhaite tre le plus beau possible pour séduire Emma Frost. La responsable des études est Ororo Munroe dans cette terre numéroté 10330. Parmi les élèves, le lecteur reconnat un très jeune Scott Summers (une dizaine d'années) qui est le souffre douleur d'un très jeune Deadpool appelé Kidpool. À cause de ce dernier, Scott et lui sont condamnés à passer la soirée en retenue dans la Danger Room, pendant que tous les autres s'amusent et qu'un très jeune Logan compte fleurette à une très jeune Jean Grey. Cet épisode est illustré par Whilce Portacio dans un style légèrement moins parodique que celui de Liefeld, avec un tout petit peu plus de décors, mais de peu. Les bouilles des marmots sont assez agréables à contempler et Kidpool est irrésistible avec ses 2 mini-sabres lasers.Dans l'univers 103173, un scientifique fou test un produit cosmétique auto-régénérant sur un chien. L'expérience est un échec, le chien survit contre toute attente avec le cerveau bien dérangé. Il se retrouve à faire la bte de cirque survivant à tous les mauvais traitements dans un vrai cirque, jusqu'à ce qu'il soit reconnu par ledit savant fou qui tente de le récupérer pour découvrir le secret de sa régénération rapide. Le combat final oppose le pauvre Dogpool au fringant Wolverine (lui aussi un animal amélioré par une génétique devenue folle). L'épisode est illustré par Philip Bond (qui a déjà travaillé avec Grant Morrison dans Vimanarama - en anglais - et Kill your boyfriend). Il a un style plus cartoon et underground avec lequel il n'hésite à déformer les yeux de Dogpool avec un résultat franchement dérangeant. C'est l'épisode le plus drle, le plus émouvant et le plus terrifiant.Enfin, dans l'univers 616 (l'univers principal de Marvel), Deadpool débarque sur une le paradisiaque pour récupérer Headpool qui est détenu par un savant fou à mi-chemin entre le Docteur Moreau et le Comte Zaroff. Cet épisode est illustré par Paco Medina & Juan Vlasco, dans un style plus comics assez détaillé et tout aussi dynamique. Cerise sur le gteau : l'origine de la casquette à hélice qui rend Headpool mobile.Avant de pouvoir prétendre à sauver l'univers, il reste aux Deadpool à prouver leur valeur en affrontant l'autre équipe prétendant à cette mission, à bord de 2 vaisseaux spatiaux. Cet épisode est illustré par Kyle Baker qui utilise l'infographie pour un résultat très bizarre. Il mélange des silhouettes un peu déformées, avec des effets de couleurs magnifiques et des textures très denses. Il faut un moment pour s'habituer à ces illustrations qui demandent du temps pour tre déchiffrées. Kyle Baker s'est tellement amusé qu'il a accepté d'illustrer la série Deadpool MAX (en anglais).VOUS TES ICI. - Le zombi de Deadpool est apparu pour la première fois dans Marvel Zombies 1. Dans Marvel Zombies 5, le sort a voulu qu'il rejoigne notre réalité. Dans Head Trip (en anglais), il a été mis sur la route du Deadpool originel (celui de la terre 616). Le lecteur retrouve toute l'équipe dans Pool-Pocalypse Now (en anglais) pour l'accomplissement de la mission confiée par le Contemplator.Victor Gischler poursuit donc ce qu'il avait commencé dans "Merc with a mouth", en confrontant Deadpool (déjà un peu trop nombreux dans sa tte) à d'autres incarnations de lui-mme, tout aussi perturbées, si ce n'est plus. Cela aboutit bien sr à un récit parodique. Gischler sait doser l'humour au second degré, l'ironie, différents types de comiques, avec une base d'aventures pour un résultat très savoureux et drle, et complètement loufoque. Pour moi, ces déclinaisons de Deadpool poussent le bouchon encore plus loin que l'invraisemblance de base du personnage originel. En particulier, l'épisode de Dogpool met en évidence que tous les délires les plus absurdes sont permis, tout en respectant la logique interne du récit. Vivement la première vraie mission de cette bande de zozos mortels.


Product Details

EAN : 9782809418835
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Victor Gischler
Binding : Broché
Manufacturer : Panini Comics
PublicationDate : 2011-05-18
Publisher : Panini Comics
SKU : 22076
Studio : Panini Comics

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