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This review is from : Le rire rouge mille histoires droles de derriere le rideau de fer
Et Brejnev alors? .
Un recueil de blagues sovietiques, mais certaines ne ressortant pas de l'humour politique (savoir que les russes les racontaient aussi importe peu).On en trouve néanmoins de savoureuses, typiques de l'époque, critiquant les paradoxes du discours officiel (Où va le capitalisme? Il court à sa perte. Quel est le but du communisme? Rattraper le capitalisme. Ou encore le musée des inventions soviétiques: la roue, la poudre, l'imprimerie... dans lequel figure la statue de celui qui a inventé les inventeurs) soulignant le climat de répression absurde (Trois types se rencontrent au goulag, le premier: "Moi je suis là parce que j'ai critiqué le camarade Badaiev."Le second: "Moi c'est parce que j'ai soutenu le camarade Badaiev" Le troisième: "Moi je suis Badaiev" ou encore "Minuit, un couple entend du bruit dans le salon. Puis une voix: "ne vous inquiétez pas, nous ne sommes que des voleurs" et pas le KGB...) , et l'ensemble se lit avec plaisir.Quelques réserves: La troisième partie (explications;peu intéressante), et on s'arrte, comme indiqué, sous Kroutchev; du coup on rate la période de déliquescence qui dut tre fertile en traits d'humour, sous Brejnev, Tchernienko, Andropov (sans parler des autres républiques); on rate Gorbatchev, la perestroika, tchernobyl, la guerre d'Afghanistan...Dommage.On peut aussi trouver le livre de Philippe Meyer et son frère "le communisme est-il soluble dans l'alcool" sur le mme thème, en plus sérieux, mais qui ne va pas beaucoup plus loin (Brejnev)
Et Brejnev alors? .
Un recueil de blagues sovietiques, mais certaines ne ressortant pas de l'humour politique (savoir que les russes les racontaient aussi importe peu).On en trouve néanmoins de savoureuses, typiques de l'époque, critiquant les paradoxes du discours officiel (Où va le capitalisme? Il court à sa perte. Quel est le but du communisme? Rattraper le capitalisme. Ou encore le musée des inventions soviétiques: la roue, la poudre, l'imprimerie... dans lequel figure la statue de celui qui a inventé les inventeurs) soulignant le climat de répression absurde (Trois types se rencontrent au goulag, le premier: "Moi je suis là parce que j'ai critiqué le camarade Badaiev."Le second: "Moi c'est parce que j'ai soutenu le camarade Badaiev" Le troisième: "Moi je suis Badaiev" ou encore "Minuit, un couple entend du bruit dans le salon. Puis une voix: "ne vous inquiétez pas, nous ne sommes que des voleurs" et pas le KGB...) , et l'ensemble se lit avec plaisir.Quelques réserves: La troisième partie (explications;peu intéressante), et on s'arrte, comme indiqué, sous Kroutchev; du coup on rate la période de déliquescence qui dut tre fertile en traits d'humour, sous Brejnev, Tchernienko, Andropov (sans parler des autres républiques); on rate Gorbatchev, la perestroika, tchernobyl, la guerre d'Afghanistan...Dommage.On peut aussi trouver le livre de Philippe Meyer et son frère "le communisme est-il soluble dans l'alcool" sur le mme thème, en plus sérieux, mais qui ne va pas beaucoup plus loin (Brejnev)
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Product Details
Author : Chrestien MBinding : Broché
Edition : GALLIMARD .
Manufacturer : Gallimard. L'air du temps
PublicationDate : 1961
Publisher : Gallimard. L'air du temps
SKU : 118615
Studio : Gallimard. L'air du temps
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