dimanche 17 juin 2012

Punisher Max, Tome 2 : Bullseye en France


Prix : EUR 12,00
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This review is from : Punisher Max, Tome 2 : Bullseye
A psychopathe psychopathe et demi... .

Second recueil du run d'Aaron, après Punisher Max, Tome 1 : Le cad. Il réunit les épisodes 6 à 11 de la série, datant de 2010 et 2011.Cette série est indépendante de la continuité Marvel et propose une relecture du personnage faon adulte, non censurée et réaliste, voire naturaliste. Elle fait suite au run d'anthologie conduit par l'inestimable Garth Ennis, mais se pose aussi comme une sorte de "reboot", mené par une équipe artistique toute neuve : Jason Aaron au scénario et Steve Dillon au dessin.L'histoire raconte la venue de "Bullseye", tireur d'élite à la réputation extrme, mandaté par le "Cad" afin d'éradiquer la menace que représente le Punisher pour le monde du crime.Jason Aaron poursuit son run sur le mme principe que le récit précédent. Il conceptualise la série selon un schéma simple et épuré : Le Punisher demeure le psychopathe ivre de vengeance qu'a défini Garth Ennis. Il a juré de mener une guerre sans merci au crime mais il est lui-mme un sociopathe ultime, faisant "fructifier" son besoin de tuer en le concentrant sur les criminels de toute sorte. Un Dexter avant l'heure, en quelque sorte... A ce tableau, Aaron ajoute les figures historiques des super-vilains Marvel les plus réalistes, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas de super-pouvoirs, et accessoirement les principaux ennemis de "Daredevil". Dans sa série, tous sont revus à la sauce simplifiée du réalisme et de l'épure : Pas de costume, pas de pouvoir du tout, mais une obsession pour le but qu'ils se sont fixé.Une autre caractéristique du Punisher selon Aaron est de mettre en parallèle les personnalités et les manières de Frank Castle (le Punisher dans le civil) avec celles de ses ennemis. Chacun devient le miroir de l'autre et le lecteur ne sait plus à quelle me damnée se raccrocher ! Ici, tout le monde est psychopathe et la question reste à savoir qui est le pire...Toutes ces caractéristiques jouent en faveur d'une série d'une très grande qualité d'écriture. Pourtant, j'y vois humblement plusieurs défauts, la plupart imputables à son dessinateur : Passe encore que tous les personnages de Dillon aient la mme tte (encore qu'il se soit appliqué plus qu'à l'accoutumée à décliner les expressions), mais il ne réussit jamais à transcender le récit. Son style ne sonne ici jamais juste : Soit il est trop clinique et trop lisse pour susciter la moindre émotion chez le lecteur, soit il est trop caricatural -voire simpliste- pour susciter une implication viscérale. Et surtout, il demeure beaucoup trop vulgaire pour élever le débat et pche par un excès d'effets "Grand-Guignol". Ainsi, certaines scènes de violence, qui pourraient se donner des airs "Tarantinesques", finissent par n'tre que laides et vulgaires, parce que sans aucun apport "esthétisant", sans aucun style.Enfin, le récit manque au final d'originalité. Car puisqu'il s'agit d'une relecture (par rapport à la série mainstream), l'épure choisie par le scénariste ne réserve au final que peu de surprises.Toutefois, le tout est suffisamment bien emballé et lyrique pour mériter le coup d'il et s'élève, quoiqu'il en soit, largement au dessus de la moyenne !
Punisher Max, Tome 2 : Bullseye Reviews
Dans le mille ! .

Après un premier arc (très) prometteur , Jason Aaron confirme tout le bien que l'on pouvait penser de son Punisher . Et diantre ! Ces six épisodes sont passionnants !Rien de bien original à priori ! Bullseye est le énième tueur sur les traces de Castle. Comme un profiler, Bullseye se met à la place de Castle , découvre ses planques , dort sur la tombe de sa famille , épluche les livres écrits sur lui dont Valley Forge ! et va jusqu'à commettre d'abjects assassinats de familles entières pour comprendre la douleur de Castle.La magie de cette histoire tient dans la pulvérisation du statu quo entretenu par Ennis. La traque de Bullseye est subtile et notre anti héros passe du statut de prédateur à la victime. JAMAIS, mme chez Ennis, JAMAIS Frank n'aura jamais été poussé autant à bout. Au terme du plan de Bullseye , Castle pète les plombs , tue un flic et perd son immunité auprès de la police .Je ne raconterai pas tout mais sachez qu'à la différence des autres histoires du Punisher , Frank n'est plus cette machine à tuer invulnérable . Il peine à guérir de ses blessures et la douleur l'empche de dormir, son ge commence à se faire sentir sur sa forme, il tombe à pieds joints dans le piège de ses adversaires, il est désormais traqué par le tout New York , va souffrir d'une amputation et surtout , surtout .... Frank perd à l'issue d'un cliffhanger insupportable !Aaron reprend à son compte le run d'Ennis en y ajoutant des détails qui tuent via les réflexions de Bullseye : Si Castle est effectivement un terminator capable de tenir un siège au Vietnam, comment se fait il qu'il n 'a pas su déceler la présence de tueurs embusqués à Central Park ?Il faut voir la peur pour la première fois depuis The Punisher: Born sur le visage du Punisher lorsque Bullseye lui suggère sa réponse .Le parallèle entre les deux personnages est très intéressant : deux psychopathes expérimentés qui assouvissent leurs pulsions de mort de manière méthodique implacable, et qui se comprennent. Les tortures que Castle inflige à ses ennemis n'ayant rien à envier à la cruauté de Bullseye . Le talon d'Achille de Castle, celui qui le rend humain , est d'avoir été ce père et ce mari éploré dont , à ma connaissance , aucun scénariste ne s'est jamais risqué à décrire .Univers MAX oblige, le tueur à la cible tatoué n' a pas cette faculté complètement absurde de tout transformer en arme dans ses mains . Aaron s'en moque d'ailleurs gentiment dans la première histoire lorsque notre tueur menace sa cible avec un cure dents inoffensif !Le style de Dillon reste égal à lui mme : ses décors sont toujours identiques et les murs systématiquement lézardés. Mais il est très à l'aise pour dépeindre un Bullseye complètement distancié à la souffrance qu'il inflige avec l'innocence et la gouaille d'un enfant .Il faut le voir se pmer d'admiration voire de désir sexuel refoulé pour les actes de Castle. On peut n'y voir que l'admiration d'un tueur pour un "collègue" . C'est oublier que chez Miller , mais surtout chez Nocenti le vilain avait cette tendance à se glisser littéralement dans la peau de sa proie .A la fin de cet arc que je ne cesse de relire , j'ai été pris de deux émotions contradictoires : je suis impatient de connatre la suite d'une part ; mais d'autre part , je suis terrifié à l'idée qu'Aaron soit pris au piège de l'excellence de cette histoire .A suivre donc.....
Punisher Max, Tome 2 : Bullseye Opinions
Moui mais... .

Suite légèrement plus convaincante que "Le Cad" avec les dessins toujours aussi plats de Steve Dillon (heureusement que le coloriste les met plus en valeur avec des nuances et des ombres...), l'histoire est une sorte de bis repetita de ce qu'on a déjà lu sur le Punisher.Ici il affronte (encore !) un nouveau méchant complètement "azimuté" (pour reprendre la traduction franaise - on sait au moins qu'on a affaire toujours au mme traducteur) et ce tueur a la particularité de rentrer dans la peau de ses cibles pour les comprendre et ainsi pouvoir les exterminer.Que dire ? Toujours cette impression d'tre entre deux eaux, d'un cté on oublie la gaudriole pour avoir une série vraiment pour adulte, très terre à terre de la collection " Punisher Max" (dans cet épisode, le moment ultime est le massacre d'une famile, enfants compris) mais de l'autre, toujours cette espèce d'humour que l'on trouvait dans la collection "100% Marvel" (notamment les réflexions et le visage de Bullseye).Dommage parce que l'on sent qu'il y a bien quelque chose qui pourrait faire que cette série devienne tip top. Alors ? La faute à Steve Dillon le dessinateur dont le trait de crayon est bien léger ? Du nouveau scénariste Jason Aaron qui oscille entre une noirceur extrme et un humour style film d'horreur pour ados ?Va savoir... Je reste cependant optimiste quant au choix du scénariste Jason Aaron qui devrait s'approprier le personnage dans le futur surtout s'il parvient à changer le dessinateur.Pourtant, gros bémol dans cet épisode où le Punisher se fait sectionner l'auriculaire. Il faudrait alors qu'on m'explique pourquoi dans "La Fin" (le dernier épisode du Punisher) il a retrouvé son doigt !




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Product Details

EAN : 9782809420371
Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Steve Dillon
Binding : Broché
Manufacturer : Marvel Panini France
PublicationDate : 2011-10-12
Publisher : Marvel Panini France
SKU : TL2809420378
Studio : Marvel Panini France

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