
Prix : EUR 24,00

This review is from : Astro City : Des ailes de plomb
Réinsertion en tant que détective privé amateur .
Ce tome comprend les épisodes 14 à 20 de la série américaine ; il peut tre lu indépendamment des autres.Carl Donewicz est un supercriminel appelé Steeljack (anciennement Steel Jacketed Man), il dispose d'une peau métallique et d'une force surhumaine. Aujourd'hui, il vient de terminer son temps de prison, il est libre, vieux et usé par une vie de perdant. Malgré sa volonté de ne pas retomber dans les mmes ornières, il ne trouve pas d'autres solutions que de revenir habiter dans son ancien quartier Kiefer Square dans Astro City, et de reprendre contact avec certains de ses anciens compagnons dont Donnelly Ferguson, celui qui met en contact les gros bras avec ceux qui en ont besoin. Bientt les habitants de Kiefer Square envoient Ferguson demander à Steeljack d'enquter sur des meurtres de supercriminels domiciliés dans le mme quartier. Dans la mesure où ce n'est pas son métier et où il n'est pas particulièrement génial, Steeljack commence par le plus évident : interroger les proches des défunts. Il découvre quelle était la vie de ces individus qu'il connaissait de vue pour la plupart. Il rencontre une jeune fille qui souhaite reprendre le flambeau de son père et un ancien superhéros tombé en disgrce. Son enqute ne mène nulle part, mais il parvient à sauver la vie d'un supercriminel tout juste arrivé d'Angleterre (Mock Turtle) et tout le monde pense que l'affaire est réglée.Le lecteur retrouve l'ensemble des créateurs d'Astro City : Kurt Busiek au scénario, Brent Anderson aux dessins, Willy Blyberg à l'encrage, Alex Sinclair à la mise en couleurs et Alex Ross pour les couvertures et la conception graphique des personnages. Dans l'introduction originale, Frank Miller dit tout le bien qu'il pense de cette série, et de cette histoire en particulier. Il insiste sur le fait que les superhéros sont spécifiques aux comics, et il met en avant que Busiek et compagnie ont su utiliser au mieux ce type de personnages.Busiek continue de tricoter son histoire et sa géographie d'Astro City en tissant des liens entre les différentes générations de superhéros, tous pleinement développés grce aux contributions d'Alex Ross. Mais l'intért principal du récit réside ailleurs : dans le personnage de Steeljack. Busiek a choisi un individu aussi éloigné que possible des stéréotypes des superhéros : Steeljack est gé, sa belle armure brillante a besoin d'tre passée au polish pour éliminer la rouille, il a des bourrelets, c'est un criminel de petite envergure et il a une intelligence moyenne. Busiek a, lui, l'intelligence de ne pas surjouer ces traits de caractères, mais plutt de montrer comment sa vie est limitée par les cartes distribuées à sa naissance. Mme s'il est un perdant, Steeljack est éminemment sympathique. Mme s'il ne peut s'extraire de son milieu, il n'est pas résigné. Steeljack est un individu complexe, crédible et humain. Steeljack raconte l'histoire à la première personne et il n'y a pas de narrateur omniscient. Ce mode narratif crée une forte empathie avec le personnage principal et procure au lecteur une grande intensité dans la lecture.Les illustrations renforcent l'aspect très ordinaire de Steeljack grce à ces traits relchés qui expriment la lassitude. Ross et Anderson ont vraiment trouvé un visuel parfait pour ce personnage qui sort de l'ordinaire. Comme à son habitude, Anderson sait comme peu de dessinateurs traduire l'aspect prosaque de chaque individu et de chaque situation ce qui aide beaucoup à ancrer l'histoire à un niveau humain. Il faut le voir pour apprécier la détresse de Steeljack (qui a trouvé un boulot de plongeur dans un restaurant) quand il casse une assiette qui lui échappe des mains. Dans cette simple case, Anderson transmet toute la résignation d'un individu qui se sait destiné à une vie minable. L'épisode consacré à Mock Turtle est également une réussite d'humanité. Busiek nous invite à suivre la carrière d'un technicien de génie qui crée une armure et que les circonstances amène à s'en servir pour commettre des vols. Anderson transcrit avec finesse chaque émotion sur le visage de cet homme aussi intelligent que naf. Ce personnage existe comme peu d'autres sur le papier, et son souvenir reste avec le lecteur pendant longtemps. Anderson et Blyberg utilisent un style un peu vieux jeu qui fait des merveilles pour ces récits situés à échelle d'homme. Ils rendent régulièrement hommage aux grands dessinateurs de superhéros des années 1970, sans pour autant les piller, ni se complaire dans une nostalgie passéiste.Ce tome dépasse largement les 3 précédents grce à un personnage principal développé et crédible, à une intrigue bien agencée (mme si la résolution se sent venir de loin), des dessins mesurés, efficaces et au service de l'histoire, et une richesse très cohérente sur cette ville et ses générations successives de superhéros.
Réinsertion en tant que détective privé amateur .
Ce tome comprend les épisodes 14 à 20 de la série américaine ; il peut tre lu indépendamment des autres.Carl Donewicz est un supercriminel appelé Steeljack (anciennement Steel Jacketed Man), il dispose d'une peau métallique et d'une force surhumaine. Aujourd'hui, il vient de terminer son temps de prison, il est libre, vieux et usé par une vie de perdant. Malgré sa volonté de ne pas retomber dans les mmes ornières, il ne trouve pas d'autres solutions que de revenir habiter dans son ancien quartier Kiefer Square dans Astro City, et de reprendre contact avec certains de ses anciens compagnons dont Donnelly Ferguson, celui qui met en contact les gros bras avec ceux qui en ont besoin. Bientt les habitants de Kiefer Square envoient Ferguson demander à Steeljack d'enquter sur des meurtres de supercriminels domiciliés dans le mme quartier. Dans la mesure où ce n'est pas son métier et où il n'est pas particulièrement génial, Steeljack commence par le plus évident : interroger les proches des défunts. Il découvre quelle était la vie de ces individus qu'il connaissait de vue pour la plupart. Il rencontre une jeune fille qui souhaite reprendre le flambeau de son père et un ancien superhéros tombé en disgrce. Son enqute ne mène nulle part, mais il parvient à sauver la vie d'un supercriminel tout juste arrivé d'Angleterre (Mock Turtle) et tout le monde pense que l'affaire est réglée.Le lecteur retrouve l'ensemble des créateurs d'Astro City : Kurt Busiek au scénario, Brent Anderson aux dessins, Willy Blyberg à l'encrage, Alex Sinclair à la mise en couleurs et Alex Ross pour les couvertures et la conception graphique des personnages. Dans l'introduction originale, Frank Miller dit tout le bien qu'il pense de cette série, et de cette histoire en particulier. Il insiste sur le fait que les superhéros sont spécifiques aux comics, et il met en avant que Busiek et compagnie ont su utiliser au mieux ce type de personnages.Busiek continue de tricoter son histoire et sa géographie d'Astro City en tissant des liens entre les différentes générations de superhéros, tous pleinement développés grce aux contributions d'Alex Ross. Mais l'intért principal du récit réside ailleurs : dans le personnage de Steeljack. Busiek a choisi un individu aussi éloigné que possible des stéréotypes des superhéros : Steeljack est gé, sa belle armure brillante a besoin d'tre passée au polish pour éliminer la rouille, il a des bourrelets, c'est un criminel de petite envergure et il a une intelligence moyenne. Busiek a, lui, l'intelligence de ne pas surjouer ces traits de caractères, mais plutt de montrer comment sa vie est limitée par les cartes distribuées à sa naissance. Mme s'il est un perdant, Steeljack est éminemment sympathique. Mme s'il ne peut s'extraire de son milieu, il n'est pas résigné. Steeljack est un individu complexe, crédible et humain. Steeljack raconte l'histoire à la première personne et il n'y a pas de narrateur omniscient. Ce mode narratif crée une forte empathie avec le personnage principal et procure au lecteur une grande intensité dans la lecture.Les illustrations renforcent l'aspect très ordinaire de Steeljack grce à ces traits relchés qui expriment la lassitude. Ross et Anderson ont vraiment trouvé un visuel parfait pour ce personnage qui sort de l'ordinaire. Comme à son habitude, Anderson sait comme peu de dessinateurs traduire l'aspect prosaque de chaque individu et de chaque situation ce qui aide beaucoup à ancrer l'histoire à un niveau humain. Il faut le voir pour apprécier la détresse de Steeljack (qui a trouvé un boulot de plongeur dans un restaurant) quand il casse une assiette qui lui échappe des mains. Dans cette simple case, Anderson transmet toute la résignation d'un individu qui se sait destiné à une vie minable. L'épisode consacré à Mock Turtle est également une réussite d'humanité. Busiek nous invite à suivre la carrière d'un technicien de génie qui crée une armure et que les circonstances amène à s'en servir pour commettre des vols. Anderson transcrit avec finesse chaque émotion sur le visage de cet homme aussi intelligent que naf. Ce personnage existe comme peu d'autres sur le papier, et son souvenir reste avec le lecteur pendant longtemps. Anderson et Blyberg utilisent un style un peu vieux jeu qui fait des merveilles pour ces récits situés à échelle d'homme. Ils rendent régulièrement hommage aux grands dessinateurs de superhéros des années 1970, sans pour autant les piller, ni se complaire dans une nostalgie passéiste.Ce tome dépasse largement les 3 précédents grce à un personnage principal développé et crédible, à une intrigue bien agencée (mme si la résolution se sent venir de loin), des dessins mesurés, efficaces et au service de l'histoire, et une richesse très cohérente sur cette ville et ses générations successives de superhéros.

Astro City : Des ailes de plomb Reviews
SUPER HEROS : L'INTROSPECTION .
Astro City fait partie de cette nouvelle vague, caractérisée par un niveau que l'on peut qualifier de supérieurement intelectuel par rapport aux comics conventionnel où a bastonne à tout va sans trop se poser de questions existentielles.Nous sommes donc face à Steeljack, super héros désabusé, sortant de taule, et uniquement désireux de trouver un job loin des paillettes du statut romantique de super héros adulé. Il se pose des questions, a perdu confiance en lui, est devenu morose et inquiet.Cependant, alors que les faibles ptissent des forts (et méchants) et que les super héros ont mieux à faire, il va se retrouver contraint de reprendre du service dans un ultime sursaut d'humanité et tenter de redevenir l'homme fort qu'il était.Le sujet est donc plutt pas mal, car on assiste à une remontée psychologique au fur et à mesure des pages. Mais voilà : l'ambiance morose globale nuit selon moi au rythme et à l'atmosphère générale, et tire finalement l'oeuvre plus vers le bas que vers le haut, malgré une bonne idée de départ.Il est donc agréable de voir enfin des romans graphiques qui versent dans le cérébral, mais cela ne doit pas enlever à la verve de l'oeuvre.
SUPER HEROS : L'INTROSPECTION .
Astro City fait partie de cette nouvelle vague, caractérisée par un niveau que l'on peut qualifier de supérieurement intelectuel par rapport aux comics conventionnel où a bastonne à tout va sans trop se poser de questions existentielles.Nous sommes donc face à Steeljack, super héros désabusé, sortant de taule, et uniquement désireux de trouver un job loin des paillettes du statut romantique de super héros adulé. Il se pose des questions, a perdu confiance en lui, est devenu morose et inquiet.Cependant, alors que les faibles ptissent des forts (et méchants) et que les super héros ont mieux à faire, il va se retrouver contraint de reprendre du service dans un ultime sursaut d'humanité et tenter de redevenir l'homme fort qu'il était.Le sujet est donc plutt pas mal, car on assiste à une remontée psychologique au fur et à mesure des pages. Mais voilà : l'ambiance morose globale nuit selon moi au rythme et à l'atmosphère générale, et tire finalement l'oeuvre plus vers le bas que vers le haut, malgré une bonne idée de départ.Il est donc agréable de voir enfin des romans graphiques qui versent dans le cérébral, mais cela ne doit pas enlever à la verve de l'oeuvre.
Astro City : Des ailes de plomb Opinions
Des Ailes de Plomb .
Après avoir fait son temps, le super-héros Steeljack se retrouve à la rue. Mais pour un homme qui a appris à vivre et à se battre derrière des barreaux, la liberté peut tre pire que la prison.Steeljack veut profiter de cette seconde chance, mais pour survivre dans cette société qui le rejette, il se voit contraint d'accepter un job dangereux, mettant en péril sa liberté. Il doit enquter sur le meurtre de plusieurs criminels.Au fur et à mesure de ses recherches, il découvre qu'il pourrait bien lui aussi figurer sur la liste des malfaiteurs assassinés.Un récit palpitant magnifié par les couvertures d'Alex Ross et l'introduction signé Frank Miller.
Des Ailes de Plomb .
Après avoir fait son temps, le super-héros Steeljack se retrouve à la rue. Mais pour un homme qui a appris à vivre et à se battre derrière des barreaux, la liberté peut tre pire que la prison.Steeljack veut profiter de cette seconde chance, mais pour survivre dans cette société qui le rejette, il se voit contraint d'accepter un job dangereux, mettant en péril sa liberté. Il doit enquter sur le meurtre de plusieurs criminels.Au fur et à mesure de ses recherches, il découvre qu'il pourrait bien lui aussi figurer sur la liste des malfaiteurs assassinés.Un récit palpitant magnifié par les couvertures d'Alex Ross et l'introduction signé Frank Miller.
Product Details
EAN : 9782845389823Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Kurt Busiek
Binding : Broché
Manufacturer : Panini Comics
PublicationDate : 2007-02-05
Publisher : Panini Comics
SKU : MEV012845389825
Studio : Panini Comics
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