samedi 10 novembre 2012

120, rue de la gare en France


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120, rue de la gare en France - C'est la guerre. Le détective privé Nestor Burma a été fait prisonnier. Loin de son cher Paris, il se morfond derrière les grilles d'un stalag. Un soir, un détenu amnésique meurt dans ses bras en lui laissant un message : "Dites à Hélène... 120 rue de la Gare..." Hélène ? Sa secrétaire chérie ? Burma est intrigué ! De retour en France, il retrouve son ami Colomer mais celui-ci est abattu à ses pieds juste après avoir mentionné cette même adresse ! Le détective de choc se met en quête ! Au prix de quelques coups, pansés avec un humour à toutes épreuves, il rassemble, entre Lyon et Paris, dans ce climat si particulier de fin de la guerre, les pièces éparses d'une formidable intrigue !

Écrit en 1943, ce roman est le premier d'une longue série mettant en scène Nestor Burma, le privé de Paris. Il scelle la naissance du roman noir à la française, cocktail de suspense, d'humour, de poésie et de réflexion sociale. 120, rue de la Gare est également paru en album, impeccablement illustré par Tardi. --Sophie Colpaert

This review is from : 120, rue de la gare
Un beau roman à énigme .

Nestor Burma, prisonnier dans un stalag en Allemagne, assiste à la mort d'un amnésique connu sous le seul nom de X, plus précisément du matricule 60202, qui avant d'expirer confie au détective, grce à un soudain réveil de sa mémoire, le prénom d'Hélène et une adresse : 120, rue de la Gare. Peu après, libéré du camp et arrivé à Lyon par le train, Burma retrouve son ancien collaborateur Bob Colomer à la gare de Perrache, un bref instant, avant qu'il ne meure lui aussi, victime d'une fusillade. Les derniers mots de Colomer pour Burma sont : 120, rue de la Gare. Aussi, cette adresse fait-elle écho dans les pensées de l'enquteur moins sous la forme d'un lieu précis que sous celle d'une énigme à résoudre, dont les mots-clés, comme autant d'indices, vont au fur et à mesure de ses investigations, contribuer à éclaircir les deux morts ainsi qu'une sombre affaire d'héritage.
120, rue de la gare Reviews
En Noir et Blanc .

Nous voici plongés dans la France miséreuse, en souffrance, de l'Occupation allemande. Les couleurs ne peuvent donc tre. Le Noir et Blanc seuls conviennent au dessin d'une rare précision. Quel immense talent ! Les affiches sur les murs, le détour d'une rue, un immeuble "Kommandantur", les scènes de nuit qui attisent l'angoisse rendent lourde l'atmosphère de cette oeuvre.Et plus encore : le scénario est digne des meilleurs polars. Remarquable ouvrage de lecture passionnante. Une totale réussite.
120, rue de la gare Opinions
Le sommet du roman policier en image .

Ceux qui ont aime l'ambiance d'Adele Blanc-Sec, la serie phare de Tardi, seront ravis par cette enquete du detective prive Burma.Les dessins en noir et blanc et le penchant populaire de Tardi servent a ravir ce roman policier dont l'intringue est bien entrelacee.A lire la nuit, de preference dans une atmosphere enfumee.
Tardi la classe .

Ce livre est d'aprés-moi la meilleure B.D. de Tardi et la meilleure adaptation des romans de Leo Mallet. Oeuvre longue et passionnante (190 pages), elle restitue bien l'époque de l'occupation allemande, l'attitude du Maréchal Pétain et la réaction populaire des Franais pendant cette période trouble. A consommer sans modération.
Nestor entre en scène .

S'il est un livre dont on peut dire sans crainte de se tromper qu'il est un jalon incontournable dans l'histoire du polar franais, c'est bien celui-ci! En effet, ce n'est pas seulement l'un des meilleurs romans de Léo Malet, c'est aussi l'acte de naissance de Nestor Burma, lequel reste à ce jour -hélas!- le seul "privé" hexagonal digne de rivaliser avec ses grands confrères américains. Quitte à froisser les zélateurs d'Hammett et les thuriféraires de Chandler, j'avouerai mme que, personnellement, je préfère ce brave Nestor à Sam Spade ou Philip Marlowe.En est-il un simple ersatz "franchouillard", comme je l'entends parfois dire? Que nenni! Malet, en créant son personnage, sut l'investir d'une poésie canaille qui n'appartient qu'à lui. Il a un petit cté anar, son Burma, un sens de l'humour un peu potache, teinté d'effronterie, une propension à ne pas prendre la vie trop au sérieux, à pratiquer l'auto-dérision, toutes choses qui font à la fois son charme et sa singularité.En fait, ce ne sont pas tant ses enqutes qui me plaisent que sa manière de nous les raconter, ce ton mi-tendre mi-narquois qu'il manie si bien et qui sait, en quelques mots, établir entre lui et nous une totale complicité. Il y a de la gouaille chez Malet, mais c'est une gouaille précieuse, ciselée, élégante, où se glissent des fulgurances qui nous rappellent de loin en loin que ce cher Léo débuta en littérature sous le signe du surréalisme...Dès cette première enqute, écrite en 1942, Nestor trouve ses marques et impose son style. On a beau y faire sa connaissance, on a déjà l'impression de retrouver un vieil ami. Et quel talent pour rendre l'atmosphère poisseuse, glauque, malsaine de cette sombre époque! Quelle densité, quel "vécu" dans ces descriptions! On s'y croirait... Roman noir ou pas, quelle importance? Quand un auteur vous sert une prose de cette qualité, on aurait tort de s'en priver...
Superbe illustration de l'oeuvre de Léo Malet comme d'habitude avec Tardi... .

La série des Nestor Burma mise en dessins par Jacques Tardi est tout simplement merveilleuse. A travers cette imposante BD (180 pages tout de mme!), Tardi donne un relief splendide à cet anar de Nestor. On prend un plaisir incroyable à lire les périgrinations de cet anti-héros, un peu l'anctre du Poulpe de Jean-Bernard Pouy, qui parvient toujours à résoudre les énigmes les plus tordues.De plus, la lecture de l'ouvrage possède un cté un peu historique avec la restitution flamboyante de Lyon et Paris pendant l'occupation allemande, avec les slogans pétainistes qui s'affichaient sur les murs lyonnais.Non, vraiment, encore une fois, la collaboration Tardi/Malet est une pleine réussite.
La meilleure BD? .

Dans cette série, fort réussie, des "Nestor Burma", celui-ci est certainement le plus abouti.Tardi réussi le tour de force de nous plonger totalement dans cette enqute. Les décors de Lyon pendant l'occupation, les personnages (à noter quelques "guests" tel le detective Palmer ou l'illustrateur Nicollet)...Son découpage judicieux rend l'action trés prenante et l'histoire s'écoule sans accrocs malgré l'épaisseur du livre.Du grand ART.
Un must !!! .

Sans aucun doute la meilleure BD de Tardi. Le scenario de Leo Malet nous maintient en halene tout au long de l'ouvrage, les dessins sont parfait pour une ambiance bien noire. Un grand classique.
Les nuits blanches et les mains noires ! .

Deuxième incursion en 184 pages en noir et blanc (l'équivalent grosso modo de quatre albums de BD traditionnels !) de l'anar Tardi dans l'univers de l'anar Malet ( qui se ressemble... ), '120 Rue de la Gare' est une adaptation datant de 1988 du roman éponyme de Léo Malet (1909-1996) datant de 1942 (ce fut en fait la toute première aventure de 'Dynamite Burma', le détective de choc), qui ne fait pas partie des 'Nouveaux mystères de Paris' (une série de 15 aventures de Nestor Burma -tous les livres (34 au total) tournant autour de ce personnage ne faisant pas partie de cette série- parues entre 1955 et 1959 qui ont pour particularité de se dérouler dans un arrondissement précis de la ville), et dont l'action se déroule dans un camp de prisonniers allemands, puis surtout à Lyon, en zone libre, et finalement à Paris, puis dans la banlieue parisienne.En 1941, dans un stalag quelque part en Allemagne, 'La Globule', l'amnésique, dit à Nestor Burma, l'homme qui met le mystère K.O. , qui y est détenu lui aussi, et ce juste avant de mourir dans ses bras : Dis à Hélène : 120 Rue de la Gare... . Quelques temps plus tard, à Lyon, de passage en gare, Burma, libéré et rapatrié via la Suisse en zone libre, voit Bob, son ancien bras droit, se précipiter vers lui, se faire abattre et lui crier juste avant de mourir : 120 Rue de la Gare... ...C'est le point de départ du meilleur Nestor Buma et du coup de la meilleure adaptation en BD d'une aventure de celui-ci : Tardi s'est en effet surpassé en offrant à cette bien passionnante intrigue un écrin de choix : en noir et blanc, mais surtout dans un incroyable camaeu de gris, il signe l'une de ses uvres les plus abouties, un véritable roman graphique de la meilleure veine, qui de 'la fille au trench-coat' à 'Jo Tour Eiffel', en passant par le 'divin Marquis', nous plonge dans une intrigue aussi mystérieuse que surprenante sur fond d'occupation allemande et de restrictions !
Un chef d'oeuvre .

Je n'aime pas la BD, je lis tres peu de BD. Cet album est un chef d'oeuvre. Scénario en béton, illustrations historiquement trés fidèles, personnages complexes. Je recommande sans réserve.




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Product Details

EAN : 9782203035065
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 7 inches
Author : Malet
Binding : Broché
Manufacturer : Casterman
PublicationDate : 2010-06-12
Publisher : Casterman
SKU : 749782203035065
Studio : Casterman

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