Prix : EUR 14,95
Les maîtres de lévasion en France - À la mort de son père, Maxwell découvre la passion de ce dernier pour l'Artiste de l'évasion, super-héros créé dans les années 30 par Kavalier & Clay. Pour honorer sa mémoire, le jeune homme rachète les droits du personnage et, avec l'aide deux amis, il se lance dans la création des nouvelles aventures de l'Artiste de l'évasion.
This review is from : Les maîtres de l'évasion
Une mini série parainnée par Frank Miller .
Un jeune homme, à la mort de son père ,découvre que celui-ci vouait un véritable culte à un héros de Comics des années 40 : le matre de l'évasion. Il dilapide alors l'intégralité de son héritage familial pour en racheter les droits et reprendre la licence avec ses deux amis.Pour promouvoir leur entreprise, ils se déguisent en super héros et tentent d'accomplir maladroitement les actions de leur idole. Le buzz ( comme on dit aujourd'hui) est immédiat et nos artisans voient leur numero 1 vendu à 80 000 exemplaires jusqu'au jour ou l'équivalent de Marvel / DC vont tout faire pour leur arracher la licence .Soyez prévenus, il n'y a que très peu d'action dans The Escapists .J'avoue avoir abordé cette histoire à reculons. Brian K Vaughan est un scénariste de talent qui a tendance à s'éparpiller et à qui je n'ai pas pardonné d'avoir bclé la fin de sa série Y The Last Man vol. 10 : Whys and Wherefores et participé au foirage de la série Lost . J'ai décidé de lui laisser une chance en relisant Pride of Baghdad qui prouve que Vaughan est très à l'aise dès qu'il s'agit de récits courts.Et puis que de beau monde sur ce projet ! Paru chez Dark Horse , Frank Miller a illustré la première cover (un peu raide) . Le reste , excusez du peu est réalisée par Brian Bolland ( superbe) , Alex Ross ( itou ) , James Jean ( égal à lui-mme ) Paul Pope ( horrible ! tous ces personnages ont la bouche de Mick Jagger... ) , John Cassaday .Le manque d'action est largement compensée par une ode à l'imagination, la bricole, la passion dépeint par Vaughan qui sait se montrer tendre envers ses personnages . Le récit fourmille avec beaucoup d'humour de petits à ctés délectables : l'influence des juifs et de Cleveland sur l'histoire des comics. On comprend que Miller ait été intéressé par le projet qui montre comment la passion des amoureux des comics est rattrapée par le mercantilisme et la médiocrité.The Escapists , et ce n'est pas la moindre de ses qualités , montre l'envers du décor avec plusieurs histoires dans l'histoire . Comme Mark Millar , l'écriture de Vaughan est ultra référencée -mais accessible- l'ultra violence en moins . Il sait trouver la voix de chacun de ses protagonistes. Et puis , Vaughan réussit enfin à écrire une fin réussie aux aventures de The escapist , qui comme Yorick Brown , est un artiste de l'évasion .Cté dessin, trois illustrateurs se partagent le récit : Steve Rolston signe le gros du récit dans un style vaguement cartoon plaisant malgré une gestion parfois agaante de l'échelle de ses personnages mais qui finalement convient au style pieds nickelés .Edward Bareto parodie avec délectation Jack Kirby et Neal Adams dans les faux comics silver age de The Escapists .Enfin Jason Alexander aidé par Matt Hollinsworth (le coloriste du punisher MAx ) peint un matre de l'évasion actuel proche au travail d'Alex Maleev sur Daredevil Ultimate Collection 1.La traduction comme d'Anne Capuron est comme toujours très rigoureuse et Delcourt propose des bonus appréciables en fin d'aventure.Pour qui veut s'en donner la peine, The escapists trouvera aisément sa place aux ctés de Tom Strong vol. 1 (deluxe edition) pour le cté rétro, Kick-Ass pour le volet geek confronté à la réalité, voire Ultra : Sept jours pour l'irruption du business dans le monde des super héros .Une bonne surprise pleine d'enthousiasme et de tendresse.
Une mini série parainnée par Frank Miller .
Un jeune homme, à la mort de son père ,découvre que celui-ci vouait un véritable culte à un héros de Comics des années 40 : le matre de l'évasion. Il dilapide alors l'intégralité de son héritage familial pour en racheter les droits et reprendre la licence avec ses deux amis.Pour promouvoir leur entreprise, ils se déguisent en super héros et tentent d'accomplir maladroitement les actions de leur idole. Le buzz ( comme on dit aujourd'hui) est immédiat et nos artisans voient leur numero 1 vendu à 80 000 exemplaires jusqu'au jour ou l'équivalent de Marvel / DC vont tout faire pour leur arracher la licence .Soyez prévenus, il n'y a que très peu d'action dans The Escapists .J'avoue avoir abordé cette histoire à reculons. Brian K Vaughan est un scénariste de talent qui a tendance à s'éparpiller et à qui je n'ai pas pardonné d'avoir bclé la fin de sa série Y The Last Man vol. 10 : Whys and Wherefores et participé au foirage de la série Lost . J'ai décidé de lui laisser une chance en relisant Pride of Baghdad qui prouve que Vaughan est très à l'aise dès qu'il s'agit de récits courts.Et puis que de beau monde sur ce projet ! Paru chez Dark Horse , Frank Miller a illustré la première cover (un peu raide) . Le reste , excusez du peu est réalisée par Brian Bolland ( superbe) , Alex Ross ( itou ) , James Jean ( égal à lui-mme ) Paul Pope ( horrible ! tous ces personnages ont la bouche de Mick Jagger... ) , John Cassaday .Le manque d'action est largement compensée par une ode à l'imagination, la bricole, la passion dépeint par Vaughan qui sait se montrer tendre envers ses personnages . Le récit fourmille avec beaucoup d'humour de petits à ctés délectables : l'influence des juifs et de Cleveland sur l'histoire des comics. On comprend que Miller ait été intéressé par le projet qui montre comment la passion des amoureux des comics est rattrapée par le mercantilisme et la médiocrité.The Escapists , et ce n'est pas la moindre de ses qualités , montre l'envers du décor avec plusieurs histoires dans l'histoire . Comme Mark Millar , l'écriture de Vaughan est ultra référencée -mais accessible- l'ultra violence en moins . Il sait trouver la voix de chacun de ses protagonistes. Et puis , Vaughan réussit enfin à écrire une fin réussie aux aventures de The escapist , qui comme Yorick Brown , est un artiste de l'évasion .Cté dessin, trois illustrateurs se partagent le récit : Steve Rolston signe le gros du récit dans un style vaguement cartoon plaisant malgré une gestion parfois agaante de l'échelle de ses personnages mais qui finalement convient au style pieds nickelés .Edward Bareto parodie avec délectation Jack Kirby et Neal Adams dans les faux comics silver age de The Escapists .Enfin Jason Alexander aidé par Matt Hollinsworth (le coloriste du punisher MAx ) peint un matre de l'évasion actuel proche au travail d'Alex Maleev sur Daredevil Ultimate Collection 1.La traduction comme d'Anne Capuron est comme toujours très rigoureuse et Delcourt propose des bonus appréciables en fin d'aventure.Pour qui veut s'en donner la peine, The escapists trouvera aisément sa place aux ctés de Tom Strong vol. 1 (deluxe edition) pour le cté rétro, Kick-Ass pour le volet geek confronté à la réalité, voire Ultra : Sept jours pour l'irruption du business dans le monde des super héros .Une bonne surprise pleine d'enthousiasme et de tendresse.
Cons Review
BOF .
Couverture prometteuse, concept porteur. J'achète le livre, sans plus creuser. Mais après quelques pages, je comprends mon erreur : parti pour me plonger dans une aventure de héros des années soixante revue à la sauce moderne, avec des bases vintages judicieusement exploitées, je me retrouve dans l'histoire d'un auteur qui tente de publier son oeuvre... sur le sujet qui aurait pu tre traité. C'est donc une histoire dans l'histoire, qui à mon sens ne décolle jamais vraiment, dont il est question ici, dans un univers désespérement réaliste ! Pas de super héros, ni d'ailleurs de héros tout court... juste l'histoire de 3 jeunes qui luttent pour exposer au monde les aventures écrites par le passé par le père de l'un d'entre eux. Majoritairement plat, sans réel intért.
Couverture prometteuse, concept porteur. J'achète le livre, sans plus creuser. Mais après quelques pages, je comprends mon erreur : parti pour me plonger dans une aventure de héros des années soixante revue à la sauce moderne, avec des bases vintages judicieusement exploitées, je me retrouve dans l'histoire d'un auteur qui tente de publier son oeuvre... sur le sujet qui aurait pu tre traité. C'est donc une histoire dans l'histoire, qui à mon sens ne décolle jamais vraiment, dont il est question ici, dans un univers désespérement réaliste ! Pas de super héros, ni d'ailleurs de héros tout court... juste l'histoire de 3 jeunes qui luttent pour exposer au monde les aventures écrites par le passé par le père de l'un d'entre eux. Majoritairement plat, sans réel intért.
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Product Details
EAN : 9782756010908Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 11 inches
Width : 7 inches
Author : Brian-K Vaughan
Binding : Broché
Manufacturer : Delcourt
PublicationDate : 2008-03-13
Publisher : Delcourt
SKU : TL2756010901
Studio : Delcourt
Ou acheter
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