Prix : EUR 15,20
Nous sommes en 1966 quand un groupe qui se nomme lui-mme les Levellers décide de défendre la liberté de ses concitoyens. Leur leader, le charismatique Carrick, a trouvé une drogue capable d'altérer l'tre humain et de le transformer pour en faire un surhomme. Cette substance, le FX7, permet donc aux Levellers - devenus la Front Line entre-temps - de faire régner un nouvel ordre mondial en intervenant en Amérique du Sud ou encore en Afghanistan. Malheureusement pour eux, en 2011, de mystérieux adversaires se mettent en tte de les éliminer un par un. Pour pallier au vide laissé par ces pertes, Carrick est contraint de prendre de nouvelles recrues. Parmi celles-ci, un jeune homme qui ne rve que de justice : Joshua Carver. Mais jusqu'où est-il prt à aller pour devenir un super-héros ?Après son Black Summer, également publié chez Milady, Warren Ellis récidive avec No Hero. Encore une fois, l'américain fait équipe avec Juan Jose Ryp pour mettre en images son récit. Toujours dans la droite lignée des Watchmen de Moore, Ellis s'intéresse à nouveau à l'impunité des justiciers. Il plonge le lecteur dans le versant obscur de la Front Line avec son ton incisif et outrancier habituel. Mais à trop user du mme thème, No Hero ne risque-t-il pas de lasser le lectorat ?Si les Armes de Black Summer étaient des hommes améliorés par diverses technologies, les membres de Front Line se trouvent métamorphosés par la drogue FX7. De cette petite idée, Ellis tire une grande partie de son histoire en nous faisant vivre la transformation de Joshua en "super-héros". Impressionnante graphiquement - grce aux magnifiques planches de Ryp - cette odyssée psychologique au pays de l'horreur narcotique n'en reste pas moins fascinante sur le plan purement thématique. De fait, Warren Ellis nous montre à quel point devenir un autre, devenir un tre surpuissant peut coter cher autant sur le plan physique que mental. Comme toujours avec l'américain, pas de grands et nobles sentiments, juste du noir et de l'abject. A bien des égards, No Hero dresse un portrait au vitriol des activités héroques et pas seulement du sacrifice consenti pour accéder à ce statut.Car la Front Line, comme les Watchmen, ne figure pas au Panthéon des justes. Au travers de ce comics, Ellis s'inscrit dans ce mouvement qui vise à désacraliser le beau et noble justicier. Par là-mme, on peut comprendre pourquoi la quatrième de couverture donne une parenté avec Wanted. Carrick et sa bande sont bien plus proches de la ligue des super vilains du comics de Millar. Mais la comparaison s'arrte là, on ne trouve pas non plus le ton hallucinant de provocation propre à Wanted. De mme, on regrette un tantinet que le sous-texte politique passe à la trappe. Ellis a fait beaucoup mieux avec Transmetropolitan sur ce cté. En réalité, tout l'intért de No Hero repose d'abord sur la confrontation Carrick/Joshua, notamment ce dernier qui se révèle extrmement intéressant. C'était surement là un des points faibles de Black Summer : ici les deux personnages principaux s'avèrent réellement charismatiques et travaillés.Quant à la fin, sans trop la dévoiler, disons qu'elle verse dans une horreur gore tout à fait réjouissante qui fera vigoureusement déconseiller ce comics au public sensible. On reprochera d'ailleurs à l'uvre de ne pas adopter ce ton plus tt tant l'explosion finale se révèle jouissive. Au niveau du dessin, Juan Jose Ryp fait légèrement mieux que Black Summer mais surcharge toujours ses planches. Le résultat affiche un hallucinant taux de détails mais qui noie plus qu'il ne séduit. Dommage. Mais ces relatives lacunes n'empchent pas le comics d'tre un excellent moment de détente qui vaut assurément le détour.Mme s'il joue sur un thème déjà maintes fois abordé, No Hero de Warren Ellis n'en reste pas moins un très bon moment. Grce à un duo de personnages retors et charismatiques, à quelques idées sympathiques et au ton acide de l'américain, le comics ne déoit pas. En y ajoutant une fin gore à souhait et un portrait au vitriol des super-héros, No Hero s'avère une lecture des plus recommandables.
"Jusqu'où iriez-vous pour devenir un super héros?" demande le sous-titre..."NO HERO" mérites le détour. A travers le personnage principal, Josh Carver, il nous montre jusqu'où les hommes peuvent aller, pour obtenir et conserver le pouvoir.Une réflexion qui crée rapidement le malaise.
Déjà responsable du jusqu'auboutiste et excellent "Black Summer", le tandem Warren Ellis et Juan José Ryp nous assène ce "No Hero" non moins dévastateur. Avec le précédent opus, nous avions pris une sérieuse claque en matière de "repoussage" de limite, et c'est donc en toute logique que cette nouvelle livraison enfonce le clou.Nous avons donc affaire à une organisation de vigilants menés par son leader, qui dévoile et décuple les pouvoirs de ses membres grce à une drogue de son cru, le FX7. Un mystérieux ennemi décimant les rangs de ses super héros avec une matrise déroutante de leurs faiblesses, le boss se voit contraint de recruter un petit nouveau, qui va donc passer par les différents stades : recrutement (saignant), briefing, initiation par la prise de cette drogue aux effets très personnels sur chacun... et lancement sur le terrain.Si au milieu du livre cela patine pendant un bref moment, la 3ème partie, qui ammorce donc la clture de ce one shot rassemblant 4 tomes, se veut explosive et vous scotchera sur place ! Pire encore que Black Summer par sa violence sans limite.Une fois de plus, le dessin de JJ Ryp, très proche de Geof Darrow (Hard Boiled), foisonne de détails et dès qu'il s'agit de scènes brutales, met arfaitement en valeur le sujet (explosions mécaniques... ou humaines !).Encore un essai transformé pour le génial Ellis, qui révolutionne oeuvre après oeuvre le monde du roman graphique.
Complètement dans la mme ligne que "Black Summer", le one-shot scénarisé de Warren Ellis traite approximativement des mmes sujets. Que devient le monde avec une poignée de super-héros à sa tte ? Encore une fois le phantasme du héros en prend un coup, peut-tre mme plus que d'habitude.Le scénario est excellent et, mme s'il s'en inspire dans les grandes lignes, peut tre comparer avec celui des Watchmen d'Alan Moore. Le dessin de Ryp (déjà là pour le Black summer) est encore plus sanguinolent.Beaucoup de violence et de superpouvoirs, mais une histoire maniée de main de maitre, avec une vraie fin à rebondissement.De plus, l'édition franaise (Milady) est superbe.A recommander aux fans de Warren Ellis, comme aux autres. Pour les adultes toutefois, tant certaines scènes sont gores.
Warren Ellis s'adonne encore une fois à une exercice qui le passionne : la transhumanisation. Pour les fans de Stormwatch, d'Authority, Planetary et Freak Angels, ruez-vous sur cette édition.Frédéric Fontès
Cons Review
Au vu du titre du commentaire, certains diront que j'exagère. Mais la lecture de cet opus m'a laissé sur ma faim.Depuis Dark Knight, nombreux sont les auteurs de comics qui nous proposent de visiter la face cachée des supers-héros (névroses, complexes, folie des grandeurs...).Warren Ellis avec Batman, Hellblazer et Transmetropolitan a apporté sa pierre contribution au mythe du super-anti-héros.Ici, le scénario est extrmement léger, prétexte permanent à une débauche de violence et de poses.N'est pas Ottomo ou Cronenberg qui veut et les métamorphoses des corps ne sont pas servies par le dessin deet la composition brouillonne Juan Jose Ryp.Pour en finir, cet opus ressemble à une redite de Black Summer des mmes auteurs.Misterbuch
J'aime Warren Ellis. Authority, Planetary, Freak Angels, j'en passe et des meilleurs.Mais là, franchement, ce tome n'apporte rien. Pas de nouvelle lecture de nos sociétés, juste du gore. Et du sang. Des hectolitres.Oui, c'est transgressif. a n'apporte rien. Passez votre chemin.
Product Details
EAN : 9782811203382Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Warren Ellis
Binding : Broché
Manufacturer : Milady Graphics
PublicationDate : 2010-06-11
Publisher : Milady Graphics
SKU : 2811203389
Studio : Milady Graphics
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